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Allocution de Monsieur Walid al-Mouallem, ministre syrien des Affaires étrangères et vice-Premier ministre, devant la 73ème Assemblée générale des Nations Unies :

Syrie : Il est temps pour certains de sortir de leur déni de la réalité

Il n’y a pas de partie de vie qui ne contienne de leçon. Si tu es en vie, il y a des leçons à apprendre. [Nietzsche]

Madame la Présidente de la 73ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies,

J’ai le plaisir de vous féliciter, vous et votre pays ami, l’Équateur, pour votre élection à la présidence de l’actuelle session de l’Assemblée générale des Nations Unies, et de vous souhaiter succès et réussite. Je remercie aussi votre prédécesseur pour son rôle dans la direction de la session précédente, ainsi que son Excellence, le Secrétaire général des Nations Unies, pour les efforts consentis en vertu de la Charte.

Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs,

À chaque fois que nous venons participer à cette importante rencontre internationale, nous portons avec nous l’espoir de voir chaque endroit de ce monde devenir plus sûr, plus stable et plus prospère. Et aujourd’hui, nous sommes plus que jamais attachés à cet espoir, convaincus que la volonté des peuples ne peut que l’emporter.

Un espoir et une confiance résultant de plus de sept années douloureuses au cours desquelles notre peuple a enduré du fléau du terrorisme, sans céder ni se soumettre aux terroristes ou à leurs souteneurs de l’étranger. Au contraire, les Syriens ont relevé les défis et ont résisté, partant de leur absolue certitude que cette bataille est celle de la défense de leur existence, de leur passé, de leur avenir, et qu’ils finiront par la gagner tôt ou tard.

Contrairement aux désirs et aux paris de certains et en dépit de plus des sept années de cette sale guerre, nous voici, aujourd’hui, annoncer au monde que la situation sur le terrain est devenue plus sûre et que notre lutte contre le terrorisme est sur le point de s’achever, grâce à l’héroïsme, à la solidarité et à la détermination du peuple syrien et de son Armée, grâce aussi au soutien des alliés et des amis.

Aujourd’hui, nous sommes toujours déterminés à poursuivre cette bataille sacrée jusqu’à purifier tout le territoire de la souillure du terrorisme, sous toutes ses formes, et de toute présence étrangère illégale, sans nous préoccuper des attaques, des pressions extérieures, des mensonges ou allégations, promues et toujours en cours de promotion, pour nous dissuader de poursuivre cet objectif, car c’est notre devoir et un droit non négociable, exactement comme ce fut le cas lorsque nous avons déraciné le terrorisme de la majeure partie du territoire syrien.

Madame la Présidente,

Alors que les gouvernements de certains pays nous refusaient le droit, garanti par les conventions internationales, ainsi que le devoir national de lutter contre le terrorisme et de protéger notre peuple sur notre territoire et à l’intérieur de nos frontières, ils ont formé une coalition internationale illégale, dirigée par les États-Unis, sous prétexte de combattre le terrorisme. Mais cette coalition a tout combattu sauf le terrorisme. Contrairement à ses dires, il a été prouvé que ses objectifs s’accordaient avec ceux des groupes terroristes quant à la propagation du chaos, des assassinats et des destructions.

Une coalition qui a complètement détruit la ville de Raqqa, les infrastructures et les installations nécessaires aux services publics, qui a commis de nombreux massacres de civils, y compris des enfants et des femmes ; autant de crimes de guerre au regard du droit international. D’autre part, elle a fourni, à maintes reprises, un soutien militaire direct aux terroristes en plein combat contre l’Armée syrienne ; si bien que le nom le plus adéquat qu’on puisse lui attribuer est : « Coalition de soutien au terrorisme et aux crimes de guerre ».

Les dimensions et les causes de la situation en Syrie sont indissociables de ce qui se passe sur la scène internationale : un conflit entre deux axes ; l’un qui tente de répandre la paix, la stabilité et la prospérité dans le monde, qui promeut la culture du dialogue et de la compréhension mutuelle, qui respecte le droit international et qui croit au principe de non ingérence dans les affaires des autres États ; l’autre qui tente d’imposer le chaos dans les relations internationales, qui adopte avec insistance une mentalité colonialiste et hégémoniste au service de ses intérêts étriqués, quitte à user de sales moyens, tels le soutien du terrorisme et les blocus économiques afin de soumettre les peuples et les gouvernements qui refusent ses diktats et tiennent à l’indépendance de leurs décisions nationales.

Ce qui s’est passé en Syrie est censé avoir enseigné beaucoup de leçons à ces derniers États, mais il n’y a de leçons à apprendre que pour celui qui est en vie. C’est pourquoi, Mesdames et Messieurs, au sein de cette organisation internationale, nous devons définir nos choix clairement et sans équivoque : défendrons-nous le droit international et la Charte des Nations Unies en nous tenant du côté de la Justice, ou bien nous soumettrons-nous à la pulsion hégémonique et à la loi de la jungle que certains tentent d’imposer à cette organisation et au monde ?

Mesdames et Messieurs,

Maintenant que la situation est devenue plus sûre et plus stable, grâce à ce qui a été accompli contre le terrorisme, et alors que le gouvernement continue à travailler à la réhabilitation des zones dévastées par les terroristes et au retour d’une vie normale, le terrain est désormais prêt au retour volontaire des réfugiés syriens dans leur pays. Un pays qu’ils ont quitté à cause du terrorisme et des mesures économiques unilatérales ayant ciblé les bases fondamentales de leur vie. Et effectivement, nous avons commencé à assister au retour de milliers de Syriens qui s’étaient réfugiés à l’étranger.

Depuis cette tribune, je veux annoncer que le retour de chaque Syrien est une priorité pour l’État syrien, que les portes sont ouvertes à tous les Syriens présents à l’étranger pour un retour volontaire et sécurisé. De plus, j’affirme que ce qui vaut pour les Syriens présents sur le sol de la patrie vaut aussi pour ceux qui se trouvent à l’étranger, et tous sont sous l’autorité d’une même loi. Le gouvernement syrien, aidé par le gouvernement de la Fédération de la Russie, que nous remercions, ne ménagera aucun effort pour faciliter le retour de ces réfugiés et répondre à leurs besoins fondamentaux. C’est pourquoi, un comité spécial a été constitué pour les aider à rentrer chez eux et à retrouver une vie normale.

Mais, bien que nous ayons invité la communauté internationale et les organisations humanitaires à contribuer à la facilitation de ce retour, certains pays occidentaux, dans la droite ligne du sale rôle qu’ils ont joué depuis le début de la guerre sur la Syrie, continuent à lui faire obstacle, en semant la peur parmi les Syriens, en usant de faux prétextes et en politisant ce dossier strictement humanitaire, afin de s’en servir comme d’une carte qui leur permettrait la mise à exécution de leur propre agenda politique, en subordonnant le retour des réfugiés au processus politique [de règlement de la crise syrienne].

Et aujourd’hui, alors que nous écrivons le dernier chapitre de la crise en Syrie, les Syriens sont déterminés à unir leurs forces pour supprimer les effets de la guerre terroriste et reconstruire leur pays de leurs propres mains, avec l’expérience et les compétences de leurs propres cadres et spécialistes restés au pays ou contraints de partir à l’étranger, du fait des opérations terroristes.

Quant à nous, tout en nous félicitant des initiatives des États et organismes n’ayant pas participé à l’agression contre la Syrie ou ayant adopté une approche claire et explicite contre le terrorisme, nous réaffirmons que la priorité de la participation aux programmes de reconstruction du pays va aux pays amis qui nous ont soutenus dans notre guerre contre le terrorisme. Les États qui posent des conditions restrictives préalables à leur participation ou qui continuent à soutenir le terrorisme ne sont pas les bienvenus et sont indésirables.

Madame la Présidente,

Parallèlement à nos progrès dans la lutte contre le terrorisme et les deux dossiers concernant la reconstruction et le retour des réfugiés, nous tenons à faire avancer le processus politique tout en préservant nos constantes nationales, lesquelles correspondent essentiellement à la souveraineté de la République arabe syrienne, à son indépendance, à l’unité de son territoire et de son peuple ; le peuple syrien étant l’unique ayant droit pouvant décider de l’avenir de son pays, sans aucune ingérence étrangère ; le terrorisme n’ayant pas sa place sur le territoire syrien.

C’est en partant de ces constantes que nous avons déclaré à plusieurs reprises notre disposition à accueillir favorablement les initiatives pouvant aider les Syriens à mettre fin à la crise, et que nous nous sommes engagés avec ouverture et positivité dans les Pourparlers de Genève, le Processus d’Astana, la Conférence de Sotchi pour le dialogue national entre Syriens. Mais l’obstruction venait toujours d’autres parties qui refusaient de négocier et pariaient sur le terrorisme et les ingérences extérieures.

Néanmoins, c’est dans un esprit positif que nous abordons les résultats de la Conférence de Sotchi, lesquels reviennent à former un comité chargé de discuter de la Constitution actuellement en vigueur. Nous avons présenté une vision pratique et globale de la formation de ce comité, de son mandat, de son mécanisme d’action, et nous avons déjà remis la liste des participants proposés par l’État syrien.

Dans cette optique, nous assurons que le domaine et le mandat de ce comité se limitent à discuter des articles de la Constitution actuelle, de telle sorte que le processus soit mené, jusqu’au bout, sous direction syrienne et reste la propriété de la Syrie ; l’Envoyé spécial [des Nations Unies] pouvant jouer un rôle de facilitateur.

Et, nous disons avec insistance qu’aucune condition ou déduction préalables ne peuvent être imposées aux travaux de ce comité, pas plus que d’éventuelles recommandations qui en résulteraient. S’agissant de Constitution, le comité est absolument maître de lui-même, et tout ce qui a trait à la Constitution est affaire de Syriens et décidé par des Syriens. Par conséquent, nous n’accepterons aucune idée menant ou susceptible de mener à une ingérence dans les affaires intérieures de la Syrie. Nous insistons aussi sur le fait que le dernier mot appartient au peuple syrien pour tout ce qui concerne la Constitution ou toute autre question touchant à la souveraineté. Et nous réaffirmons être disposés à travailler activement avec les pays amis au lancement des travaux de ce comité, conformément aux limites et principes mentionnés précédemment.

Parallèlement aux initiatives internationales que je viens d’évoquer, la roue des réconciliations locales a bien fonctionné. Elles ont aidé à stopper l’effusion de sang et à éviter les destructions dans de nombreuses régions syriennes. Elles ont contribué au rétablissement de la stabilité et de la normalité et ont ainsi permis aux habitants des régions concernées de rentrer dans les foyers qu’ils avaient abandonnés du fait du terrorisme. C’est pourquoi nous leur avons toujours donné la priorité et c’est pourquoi nous restons concentrés là-dessus.

Mesdames et Messieurs,

La bataille que nous avons menée contre le terrorisme, en Syrie, était non seulement une bataille militaire, mais aussi une bataille de civilisations ; une bataille opposant une culture de la destruction, de l’extrémisme et de la mort, à une culture de la tolérance et de la vie. D’où mon appel, depuis de cette tribune, à combattre la culture du terrorisme et de l’extrémisme jusqu’à l’assèchement de leurs sources et de leur financement et aussi, jusqu’à application des résolutions du Conseil de sécurité, notamment la résolution 2253(2015). En effet, malgré son importance, le combat militaire contre le terrorisme est insuffisant ; car, telle la peste, le terrorisme pourra revenir et se propager rapidement pour nous menacer tous, sans exception.

Madame la Présidente,

Nous considérons que l’utilisation d’armes chimiques en tout temps, tout lieu, toutes circonstances est condamnable et absolument inacceptable. C’est pourquoi la Syrie s’est débarrassée de la totalité de ses armes chimiques et s’est acquittée de toutes ses obligations envers l’OIAC [Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques] ; ce que cette organisation a affirmé à maintes reprises. Malgré les tentatives permanentes de certains États occidentaux pour politiser son travail, nous n’avons jamais cessé de coopérer avec cette organisation dans toute la mesure du possible.

Malheureusement, chaque fois que nous avons annoncé être prêts à accueillir des équipes d’enquêteurs professionnels et objectifs, pour qu’elles vérifient les allégations concernant le recours aux armes chimiques, ces États les ont bloquées en sachant parfaitement que les résultats des enquêtes iraient contre leurs visées et leurs intentions cachées et malveillantes à l’égard de la Syrie.

Des accusations déjà formulées et des scénarios préfabriqués sont prêts pour relancer une agression, exactement comme cela a eu lieu lorsque les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont mené leur brutale agression sur la Syrie, en avril dernier, sous prétexte qu’elle aurait utilisé des armes chimiques ; sans enquête et sans preuve, en violation flagrante de la souveraineté syrienne, du droit international et de la Charte des Nations Unies. Une accusation soutenue pendant que ces mêmes États ignoraient délibérément toutes nos informations documentées concernant les armes chimiques détenues par les groupes terroristes et les cas où ils les avaient utilisées, pour continuer à accuser le gouvernement syrien et justifier n’importe laquelle de leur agression dissimulée contre la Syrie.

Le principal outil utilisé pour tromper l’opinion publique, fabriquer toutes leurs allégations et leurs romans mensongers à cet effet, était l’organisation terroriste des « Casques blancs » mise sur pied par les Services du renseignement britanniques sous couvert de l’action humanitaire. Mais il a été prouvé que les membres de cette organisation sont le bras armé du Front-al Nosra, affilié à Al-Qaïda.

En dépit de toutes leurs allégations, nous sommes déterminés à libérer chaque pouce de notre territoire, sans nous préoccuper des bannières noires des terroristes ou des mises en scène de leurs casques blancs.

Mesdames et Messieurs,

Dans une récente mise scène de cette guerre terroriste sur la Syrie qui dure depuis 2011, la province de Sweida, située au sud de la Syrie, a subi en juillet dernier des attentats terroristes féroces menés par des éléments daechistes. Il convient de s’arrêter longuement devant le fait que ces terroristes sont venus de la région d’Al-Tanf, située près de la frontière jordanienne, là où sont présentes les Forces américaines. Une région devenue le refuge des reliquats de Daech, lesquels se cachent dans le camp pour réfugiés d’Al-Roukbane et bénéficient de la protection des Forces américaines présentes dans la zone.

Par ailleurs, c’est dans le cadre de leur exploitation du terrorisme que les États-Unis avaient relâché des terroristes retenus à Guantanamo avant de les envoyer en Syrie, où ils sont devenus, de fait, les dirigeants de l’organisation Front al-Nosra et d’autres organisations terroristes.

En même temps, le régime turc continue de soutenir les terroristes en Syrie, poursuivant ainsi l’approche adoptée depuis le premier jour de la guerre, entraînant et armant les terroristes, faisant du territoire turc une base et un point de transit pour les terroristes se rendant en Syrie. Lorsque ces terroristes ont échoué à respecter son agenda, le régime turc est passé à l’agression militaire directe sur nombre de villes et villages du nord de la Syrie. Mais toutes ces pratiques ayant visé la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de la Syrie, en violant le droit international, ne nous empêcheront pas de reprendre nos territoires, que ce soit par des opérations militaires, que ce soit par les réconciliations locales.

C’est parce que nous sommes favorables à toute initiative susceptible d’éviter l’effusion du sang des Syriens et de contribuer à rétablir la sécurité, dans n’importe quelle région touchée par le terrorisme, que nous nous sommes félicités de l’accord concernant la province d’Idleb, conclu à Sotchi le 17 septembre dernier. Un accord qui est le résultat de consultations intensives entre la Syrie et la Russie avec une pleine coordination entre les deux pays.

Nous affirmons que cet accord est encadré par des dates butoirs et fait partie des accords précédents sur les zones de désescalade définies par le processus d’Astana. Nous espérons que sa mise en œuvre mènera à la liquidation du Front al-Nosra et d’autres organisations terroristes et contribuera à éliminer le reste de terroristes sur le territoire syrien.

Toute présence étrangère sur le territoire syrien, sans le consentement du gouvernement syrien, est illégale et constitue une violation flagrante du droit international et de la Charte des Nations Unies, ainsi qu’une atteinte à notre souveraineté nationale. Il sape la mission de liquidation du terrorisme et menace la paix et la sécurité régionales. C’est pourquoi, nous considérons que les forces étrangères présentes illégalement en Syrie, y compris les forces américaines, françaises et turques sont des forces d’occupation. Elles seront traitées sur cette base et doivent, par conséquent, se retirer immédiatement et sans condition.

Mesdames et Messieurs,

Israël occupe toujours une partie, précieuse à nos cœurs, de notre territoire au Golan syrien. Et notre peuple souffre toujours de ses exactions répressives et agressives au point de soutenir les organisations terroristes, qui sévissaient dans le sud de la Syrie, et d’intervenir militairement et directement pour les protéger et lancer des attaques répétées sur le territoire syrien. Comme nous avons libéré le Sud syrien, nous sommes déterminés à récupérer tout le Golan syrien occupé, jusqu’à la ligne du 4 juin 1967.

La Syrie demande à la communauté internationale d’agir efficacement pour mettre un terme à toutes ces pratiques, obliger Israël à appliquer les résolutions de l’ONU -à commencer par la résolution 497(1981) relative au Golan syrien occupé- et pour permettre au peuple palestinien d’établir son État indépendant avec Jérusalem pour capitale et le retour des réfugiés palestiniens, conformément aux résolutions du droit international.

Toutes les procédures contredisant ou amputant ces droits sont invalides, inacceptables, et menacent la paix et la sécurité de la région ; notamment, la loi raciste dite « loi de l’État-nation » adoptée par Israël, la décision de l’administration américaine de transférer l’ambassade des États-Unis à Jérusalem et sa décision d’interrompre le financement de l’UNRWA.

La Syrie condamne fermement la décision de l’administration américaine de se retirer de l’accord sur le nucléaire avec l’Iran -ce qui prouve, une fois de plus, son désengagement et son mépris des traités et accords internationaux- et réaffirme sa pleine solidarité avec les dirigeants et le peuple de la République islamique d’Iran. Nous sommes confiants dans sa capacité à surmonter les conséquences d’une telle attitude irresponsable de l’administration américaine.

Dans ce même contexte, nous soutenons le gouvernement et le peuple vénézuéliens face aux tentatives interventionnistes américaines dans leurs affaires intérieures et, une fois de plus, nous appelons à la levée des mesures économiques unilatérales imposées au peuple syrien et à tous les peuples indépendants de ce monde, en particulier, les peuples de la République démocratique de Corée, de Cuba et du Belarus.

Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs,

En conclusion, je dis que tous devraient réaliser que la Syrie, avec le soutien de ses alliés et de ses amis, gagnera sa bataille contre le terrorisme et qu’il faut traiter avec elle sur cette base.

Il est temps pour certains de sortir de leur déni de la réalité, d’abandonner leurs dernières illusions, de voir les choses de manière objective et raisonnable et de réaliser qu’ils n’obtiendront pas par la politique ce qu’ils n’ont pu obtenir par la guerre. Nous n’avons pas renoncé à nos constantes nationales au plus fort de la guerre pour y renoncer aujourd’hui.

En même temps, nous transmettons un message de paix aux peuples du monde parce que nous voulons la paix pour notre peuple. Nous n’avons attaqué personne. Nous ne nous sommes ingérés dans les affaires de personne. Nous n’avons exporté le terrorisme nulle part. Nous avons toujours eu les meilleures relations possibles avec les autres États. Et aujourd’hui, alors que nous continuons de travailler à la défaite du terrorisme, nous continuons de soutenir le dialogue et la compréhension mutuelle pour servir les intérêts de notre peuple et apporter sécurité, stabilité et prospérité à tous.

Merci beaucoup.

M. Walid al-Mouallem
29/09/2018

Transcripion et traduction par Mouna Alno-Nakhal

Source : [ vidéo / Al-Akhbariya]
https://www.facebook.com/Alikhbaria.Sy/videos/321054541782218/

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