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To be or not... 2

On a seulement greffé un élément à cet héritage du passé, l’économie environnementale, sans jamais nommer le problème ainsi. Et là on poursuit dans la même veine avec l’économie sociale et l’auto-suffisance alimentaire. Avec cette philosophie, nous ne faisons que combattre les aspects négatifs du système, mais dans les faits : Le secret du changement consiste à concentrer son énergie pour créer du nouveau, et non pas pour se battre contre l’ancien. (Millman)

Pays développé, en voie de développement, sous développé : L’écart qui sépare le niveau de la qualité de vie entre les différentes régions du monde, n’a à mon avis jamais été aussi grand que depuis l’avènement du capitalisme. Un petit dommage collatéral de l’impérialisme et de l’ère industrielle que la classe économique dominante camoufle, car elle en est l’instigatrice, finançant au passage ses idiots utiles, convaincus des bienfaits de son modèle, afin d’inculquer dans l’esprit collectif l’idée que la différence culturelle est à l’origine de cet écart. Avec en prime des images chocs d’adolescents faisant du vandalisme sur les installations humanitaires pour confirmer leur théorie du refus culturel. Vous n’avez jamais vu de graffitis sur les immeubles de votre quartier et les boîtes postales n’ont jamais été renversées ? Vous pouvez tromper quelques personnes tout le temps. Vous pouvez tromper tout le monde un certain temps. Mais vous ne pouvez tromper tout le monde tout le temps. (Lincoln)

Le modèle de cette classe donne aussi à penser que les différentes peuplades refuseraient volontairement des entrepôts de nourriture moderne dans leur village, préférant faire la queue lorsque les convois humanitaires sont présents, afin d’avoir un sac de nourriture car c’est dans leur culture. Évidemment le modèle production d’électricité proposé dans le texte précédent (to be or not ... 1), n’aurait aucune rentabilité concrète sur ces braves gens et ce n’en n’est qu’un parmi tant d’autres.

Ne vous êtes-vous jamais interrogé sur le fait que depuis plus de cinquante ans nous avions la technologie des oléoducs, pour transporter le pétrole sur des milliers de kilomètres et que nous sommes impuissants à transporter un minimum d’eau pour les régions qui n’en n’ont pas ? Peut-être croit-on à la fierté humaine de parcourir tous les jours plusieurs kilomètres, afin d’aller chercher de l’eau boueuse, non traitée, avec le risque de maladies liées à sa consommation... à celle de refuser les bénéfices reliés aux simples égouts parce que culturellement, il faudrait marcher dedans... au nom de ses ancêtres... Évidemment j’exagère un peu, mais néanmoins vous êtes humains, avez des ancêtres et possédez une culture. Votre cœur croit-il vraiment que cela soit normal ? Alors selon vous, quelle culture est la plus réticente au changement ?

Le triste spectacle auquel nous assistons présentement avec la montée de l’intégrisme religieux, le multi-culturalisme au banc des accusés comme empêcheur de tourner en rond pour notre sérénité existentielle, alors que historiquement, cet apport possède une influence plus positive que négative au sein des sociétés, oblige à se poser la question suivante : Est-ce encore une manière hypocrite de détourner notre attention de ce qui est fondamentalement à l’origine de cette mascarade, soit le terrorisme économique que nous subissons ? Ne masque-t-elle pas une vérité encore plus cinglante pour notre d’amour propre : Le racisme est une manière de déléguer à l’autre le dégoût qu’on a de soi-même. (Sabatier)

D’un point de vue humain, je constate les défis auxquels nous sommes confrontés et l’échec annoncé, car simplement nous ne souhaitons pas les voir, ni les reconnaître. Le modèle politico-économique est une création de l’humanité. Il nous appartient d’en faire ce que l’on veut : le mettre au service de l’humanité ou en faire le fossoyeur de son créateur dans la plus pure tradition de l’esclavagisme qui caractérise les relations entre les membres de notre espèce, et ce depuis l’aube des temps. L’art de régner sur terre s’est-il perdu avec l’abolition de la monarchie comme autorité suprême, ou bien existe-t-il au cœur même des sociétés ? La règle d’or de la conduite est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même façon, nous ne verrons qu’une partie de la vérité et sous des angles différents. (Ghandhi)

Des données invariables façonnent le pouvoir établi :

(1) Évolution de secteur du travail depuis les années 70,

Robotisation = perte d’emploi massif,

(2) Bureaucratie, ploutocratie si lourde quelle est maintenant un boulet pour le développement des sociétés et ridiculise les fondations d’équité, d’un mieux-vivre collectif (pouvoir judiciaire, pouvoir politique, etc...), point de rupture atteint, voie saturée pour le travail.

En additionnant la deuxième invariable de l’équation :

. Apparition des problèmes environnementaux

. Mise en évidence de la nécessité d’une lutte pour la réduction des causes de pollutions.

. Réaction populiste volontaire des humains pour préserver la vie sur terre, par réduction de consommation inutile = perte d’emploi massif.

. Les obligations humaines, les besoins essentiels, manger dormir sous un toit = obligation de contribuer à l’église économique par le travail, pour sa propre survie et obligation de = entrave à la liberté.

Alors qu’il n’y a que le tiers de la population mondiale qui a provoqué cette réalité environnementale, les deux tiers restant salivent à l’idée d’adopter un mode de vie similaire... Pourrions nous simplement faire notre mea culpa et adopter un autre style de vie politico-économique ?

On attend toujours la réponse du clergé politico-économique autre que celui des extrémistes religieux, estimé à environ 1% des fidèles qui sont les conseillers les plus influents de sa Papauté PIB. Nous gagnerions à ce que ce clergé apprenne la somme de cette équation 1+1= que l’on enseigne en pré-maternelle.

Quel bel acquis individuel que d’avoir le privilège d’assister au mouvement de cette roue qui entraîne l’humanité dans les bas fonds d’on ne sait trop où ! Je travaille pour manger, je consomme pour l’emploi de mon voisin, je détruis mon habitat parce qu’il faut que je travaille pour manger et mon prochain fait de même. Wow, serveur donnez m’en double ration S.V.P ! Le fait est que ce n’est que depuis la deuxième grande guerre que l’équilibre de la loi de l’offre et de la demande du marché du travail a été déséquilibré de manière aussi significative. Et en à peine un demi siècle, les gains de libertés individuelles obtenues par l’abolition du régime des lignées royales ont été réduits à néant... Pourquoi briser ce cercle vicieux aujourd’hui et non demain ? M. Martin Luther King nous répond : Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.

La plupart d’entre vous me diront que la population s’est enrichie de façon exponentielle comparativement à cette époque. Mais en êtes-vous bien sûr ? Majoritairement, combien d’entre nous ont plus d’argent dans leurs poches à la fin du mois ? C’est le même principe mathématique que pour l’environnement : nous travaillons très fort pour réduire les gaz à effets de serres. Augmenter délibérément la source du problème pour le pib, l’emploi et les babioles inutiles est un piège magistral et j’y reviendrai. L’ignorance jumelée à l’amour-propre biaisé ainsi que le manque de volonté à penser librement (ce qui devait caractériser les humains) contribuent à maintenir ce piège en place.

Depuis la révolution tranquille québécoise, qu’ont vu les yeux de mon père comme évolution du système ? : une création de richesse artificielle, basée sur du vent spéculatif alimenté par l’intégrisme économique ; des avancées en éducation et en soins de santé universels devenir de véritables boulets pour les gouvernements ; la création de secteurs économiques illégitimes qui n’ont servi en réalité qu’à creuser l’écart entre les pauvres et les mieux nantis, au nom du maintien des prétendus acquis et privilèges de pseudo-emplois au sein de ce terrorisme financier.

Nous tentons de construire une société de droit en greffant des textes de lois, telle la charte des droits et libertés, au nom d’une justice sociale plus égalitaire, sans jamais avoir songé préalablement à la viabilité de ce projet, en s’assurant que la base sur laquelle il s’appuie offre les conditions propices à sa réussite. Sinon, la logique la plus élémentaire veut que cette base soit modifiée pour offrir des conditions optimales à l’atteinte de l’objectif voulu. La répartition de la richesse et nos salaires, sont à la base de la société moderne. La croyance que rien ne change provient soit d’une mauvaise vue, soit d’une mauvaise foi. La première se corrige, la seconde se combat. (Nietzsche)

Pendant ce temps, j’ai plutôt la certitude acquise que ma facture humaine est de voir souffrir mon enfant, victime d’une fracture légère au poignet, à attendre et poireauter 14 heures à l’urgence avant d’être examiné par un médecin. Sinon il y a la consultation dans une clinique sans rendez-vous (privée) qui n’offre évidemment pas des soins gratuits. Physiquement, la guérison ne sera pas plus rapide j’en conviens, mais psychologiquement, la différence est là, car c’est inhumain de laisser un enfant souffrir de la sorte sans lui apporter le plus rapidement possible le soulagement dont il a besoin... Afin de lui éviter plus de souffrances, je me vois forcé de faire partie des loyaux sujets de sa majesté (lol).

Dites moi, croyez-vous que le combat à mener lors de vos 5 à 7 doit obligatoirement porter sur les différends entre les divinités ou si comme moi, que de franches discussions entre nous pourraient être plus constructives ? Si vous soucier un tant soit peu de votre sécurité est un enjeu critique (après tout, Dieu, Allah et tous les autres ont l’éternité pour régler leurs différends, mais pas nous, simples mortels !), réapprendre à maîtriser votre libre- pensée est primordial.

Néanmoins dans ce spectacle une chose est claire : démonstration est faite du résultat concret que l’abandon de votre pensée à un tiers, soit la classique pensée unique, a sur votre qualité de vie. À vous de juger si cela est positif pour vous. Pour ma part, je crois que c’est maintenant notre tour d’accuser une fin de non recevoir aux obscurs dirigeants intégristes économiques qui tirent les ficelles de la pensée unique afin de régner sur terre et tentent délibérément de nous diviser pour y parvenir (diviser pour mieux régner). Simplement parce que : La paix n’est pas l’absence de guerre, c’est une vertu, un état d’esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice. (Spinoza)

J’ai proposé quelques pistes de réflexions pour tenter d’attiser les flammes qui chauffent la marmite terrestre... à l’intention des pointilleux de la virgule, fiers diplômés des hauts lieux du savoir, accrocs aux prestigieuses babioles qui leur confèrent la notoriété et qui sont dotés d’une conscience existentielle qui leur est aussi utile actuellement qu’une verrue sur leur majeur.

Alice... il est temps de se réveiller ! Ensemble nous formons l’humanité. Rendons hommage à nos ancêtres qui ont aboli la royauté et redonné aux individus. Et pour une réelle première fois dans l’histoire moderne, depuis que les défis qui se posent s’adressent directement et de manière authentique à cet art de régner. gonflez votre ego de la fierté de laisser en héritage à votre tour (et le temps presse) l’exemple que les générations futures pourront utiliser à leur tour lorsque d’autres défis se présenteront. Pour ce faire, il faut comprendre et accepter une chose, soit celle qui fait la force de l’humanité selon Confusius : Notre plus grande gloire n’est point de tomber, mais de savoir nous relever chaque fois que nous tombons.

Est-ce que cette gloire provenait du simple fait que les familles royales existaient à cette époque dans ce monde autoritaire et esclavagiste, comme semblent le croire les dirigeants actuels et autres fomenteurs du nouvel ordre mondial ou était-elle bien ancrée au fond de des êtres ? J’ai répondu tout au long de ce texte à cette question, dans la mesure de mes moyens, à vous maintenant de répondre. Je n’ai pas le leadership d’un meneur, le charisme d’un bon communicateur, ni l’esprit analytique aussi développé qu’un scientifique, mais j’ai en commun avec eux un cœur et c’est avec celui-ci que j’écris. Sans artifices, sans dogmes, sans préjugés, 100% humain je l’espère.

Ce que je retiens est qu’il faut être bien naïf pour penser que les banques et oligarques sont seuls responsables de ces aberrations. J’y vois bien plus l’ensemble des organisations de toute nature, orienté uniquement à la préservation de ce modèle politico-économique dépassé pour la suite du développement de l’humanité. Il a tellement paralysé, alimentant la peur du lendemain, qu’il sombre lui aussi dans la plus abjecte inconscience, jouant de comédies, vulnérable aux marionnettistes qui dans l’ombre le manipule.

Pourquoi pensez-vous que les bobos n’arrivent plus vraiment à distinguer la gauche de la droite ? Simple en fait car historiquement les deux grandes phases évolutives sont le conservatisme et le libéralisme. Lorsque le libéralisme atteint son objectif initial, il mue tout simplement parce qu’étant devenu la norme, il cherchera impérativement à protéger ses acquis. Ce n’est pas la définition même du conservatisme ?

Avis à ceux et celles qui ont le goût de la politique et non de simples affaires d’état, vous avez une indication de ce que vous devez faire. Je pense qu’au Québec par un beau soir printanier de mai 1980, le message avait été clair. L’engouement populaire n’était pas pour un autre pays conservateur, mais bel et bien pour un nouveau libéralisme, dont l’écriture à ce jour est encore au stade de la page blanche.

Oui les mentalités avancent à petit pas, mais si en plus le pouvoir politique laisse filtrer une évolution idéologique au compte-goutte et verse par son inaction ses propres peurs sur la population, c’est qu’il y a un bug dans sa matrice... Et ce bug à mon avis, vient du manque de clairvoyance quant aux bienfaits de pratiquer une certaine solidarité humaine nécessaire à qui veut régner sur terre d’une manière inconnue dans l’histoire jusqu’à maintenant, soit sans pouvoir autoritaire à la base. Et pour y parvenir, il faut d’abord et avant tout s’aimer soi-même et respecter notre libre pensée issue du coeur. Vous verriez que lorsque cet amour est authentique, il dégage un parfum naturel de justice sociale, et là, l’amour devient viral !

Ce n’est pas la conscience des hommes qui déterminent leur existence, c’est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience. (Marx)

Le paysan hystérique

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