RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

14 

Un cas d’école, l’Ukraine et la disparition de BHL

La presse : « Près de la moitié (49%) des directeurs d’écoles élémentaires et maternelles se sont fait agresser verbalement ou physiquement par des parents d’élèves durant l’année scolaire 2012-2013 ».

En vérité, l’enquête (1) que-LGS-s’est-procurée (sans-mal : il suffit de ne pas être fainéant et escroc) révèle des différends (liés aux punitions et sanctions, aux résultats scolaires, à la surveillance et à la maltraitance entre élèves) pouvant donner lieu, exceptionnellement, à des menaces, insultes, harcèlement à l’encontre d’une minorité de directeurs.

Quant aux agressions physiques (coups portés), elles épargnent 99,3 % des directeurs et en touchent donc… 0,7 %.

De même, 99,99999% (au moins) des humains n’étaient pas menacés par des armes de destruction massive de Saddam Hussein, un pourcentage légèrement supérieur de Roumains a échappé au charnier de Timișoara, tandis que 100 % des civils ukrainiens opposés aux putschistes de Kiev s’exposent à se faire trouer la peau par leur armée si BHL n’intervient pas avec Fabius en découvrant que la défense de ce pays est sous le commandement d’un ministre néo-nazi.

Théophraste R. (Pacifiste agresseur d’enfumeurs et de philosophes botuliens).

(1) (http://www.casden.fr/Espace-educatif/Etudes-et-enquetes/L-etat-des-rel...)

URL de cette brève 4094
https://www.legrandsoir.info/un-cas-d-ecole-l-ukraine-et-la-disparition-de-bhl.html
Imprimer version PDF
pas de commentaires
no comment
reagir
Commentaires
02/05/2014 à 10:58 par Tiaire

Théophraste, j’adore vos billets mais celui-ci me gène un peu .J’étais enseignante, mon ami et mon fils le sont encore, je peux vous dire que les conditions de travail ont bien changé...Les enseignants sont effectivement très souvent en butte avec les enfants ou les ados, avec les parents, avec leurs inspecteurs. Ils ont droit en classe à l’irrespect le plus total des élèves, ça n’est pas du tout une rareté ;Je ne pense pas non plus que 49% des directeurs se fassent agresser...Ce sont plutôt les maitres et les profs...Les agresseurs ont intégré hélas qu’il valait mieux taper sur le sous-fifre !et la loi d’airain des inspections et du ministère est : " pas de vague avec les électeurs " , ce qui fait que les enseignants sont muselés d’autant que de nos tristes jours, ils ne sont guère combattifs !Et leurs syndicats sont solfériniens autant dire inexistants .Cette génération d’enseignants étant formatée par cette Europe libérale !

#105694 
02/05/2014 à 12:31 par Théophraste R.

@ Tiaire
Votre commentaire ne me surprend, ni ne me dément. Par ce billet, j’ai rectifié les chiffres qui étaient bidonnés partout dans les médias.
Vous ajoutez une information que je ne conteste pas.
Je suis entouré d’enseignants et je sais qu’ils sont AVANT les policiers ET PLUS qu’eux, confrontés chaque jour à la violence montante d’une société où les médias (et parfois vos ministres) vous jettent « aux chiens » (« petits » profs, longues vacances, 12 heures par semaine, congés de maladie, etc.). La violence est là, mais faire croire qu’il est presque banal de frapper des enseignants, c’est encourager à y aller plus souvent et plus fort.
Merci en tout cas d’avoir utilement complété ce billet. On ne le dira jamais assez : LGS, c’est vous.

#105697 
02/05/2014 à 13:31 par Dwaabala

Ceci ne concerne pas seulement les enseignants : Comme le travail du dimanche, les temps partiels, etc. ne sont pas suffisants, le 1er mai a été l’occasion de partir en guerre contre les ponts du mois de mai et - aujourd’hui tout finit en « chiffrons » - d’évaluer le manque à gagner.

#105699 
02/05/2014 à 15:07 par Dwaabala

Il me semblait bien que tout à l’heure je passais à côté de quelque chose.
Vous avez sans doute entendu parler hier "au poste", des difficultés de recrutement rencontrées par l’Éducation nationale.
- Difficulté des concours, placés à bac + 5, en même temps que la présentation du mastère ; dame ! en ces temps de sous-emploi la concurrence est rude, quelle que soit la fonction visée, mais la barre est quand même sans doute placée un peu haut.
- Travail peu rémunéré par rapport à ce qu’offrent d’autres secteurs, à qualification comparable.
- At last but not least, les conditions de travail elles-mêmes. Les enseignants débutants sont nommés dans les endroits chauds dont personne ne veut.

#105702 
02/05/2014 à 23:08 par croft

Il y a 20 ans nous emmerdions les profs ...mais avec respect
aujourd´hui les gosses emmerdent les profs ...mais non plus de respect
aujourd’hui des qu’un prof fait preuve d’une autorité graduée, il y’a les parents derrière
les enfants sont sur-protégés, et c’est inadmissible
ma fille est en classe de 4ieme dans un collège des Sables d’olonne (ville ou le salaire moyen est 4 fois supérieur à la moyenne national), nous sommes ici a l’autre bout des quartiers sensibles de la banlieue parisienne et pourtant,
il faut voir comment les profs se font insulter, ma fille me relatent chaque jours ce qu’il se passe dans sa classe, c’est effarant.
personnellement à leur place j’en frapperai plus d’un, et pourtant j’en ai fait des conneries au collège...mais avec respect
je plains nos professeurs, faut un sacré courge pour éduquer ces petits cons...

en tout cas, comme dirais ma fille de 14 ans : je kiff vos éditos :)

#105717 
03/05/2014 à 08:21 par Ancien prof

Je possède le fameux master exigé pour enseigner depuis quelques années et donc le bac+5 (avec mention très bien) dont parle Dwaabala. A 27 balais, je suis déjà un ancien prof.

J’ai enseigné trois ans en collège, et pourtant en milieu rural (supposé moins difficile), et en septembre dernier j’ai décidé d’arrêter. Trop dur. Pas forcément de gros problèmes d’indiscipline car à ce niveau-là je m’en sortais relativement bien, mais tout simplement découragé. Aujourd’hui je suis au chômage mais je ne regrette nullement mon choix car 80% de mes collègues étaient en souffrance et s’étaient résignés à l’être jusqu’à la fin de leur carrière.

En faisant mes études, je percevais pourtant ce métier comme un idéal, et je voyais l’enseignement de l’histoire-géographie comme un moyen de mieux faire comprendre nos sociétés à nos jeunes pour leur donner envie de l’améliorer et de le changer. Comment faire quand une majorité (je dis bien une majorité) des élèves ne possède pas les rudiments de langue française et le vocabulaire pour comprendre ce qu’on leur dit ? Sans parler d’une capacité de concentration presque inexistante, qui rend une grande partie d’entre eux incapable de lire et de comprendre un texte de plus de 15 lignes.

La grande majorité des parents a le bac, voir un bac+2 ou bac+3, sans pour autant avoir tout simplement un travail ou en tout cas un job dans lequel ils pourraient percevoir une réussite sociale. Les parents ne croient plus en l’école comme moyen d’ascension sociale, alors comment faire pour que les élèves y croient ? Je me souviendrai toujours de cet élève de 5ème en grande difficulté qui me disait "Mon frère a un bac pro, ma soeur un BTS, et aucun des deux n’a de travail, alors comment je vais faire moi qui sais à peine lire ?"... J’ai beau encore y réfléchir, j’ai du mal à trouver une réponse satisfaisante à l’inquiétude qu’il partageait avec moi.

Je salue le courage des enseignants qui sont plus passionnés que moi et qui tiennent le coup. Mais combien tiennent en conservant leurs idéaux et non pas en courbant l’échine pour arriver en bonne santé psychologique jusqu’aux prochaines vacances ? De mon côté je suis bien pessimiste sur l’avenir de notre jeunesse mais je ne lui jette pas la pierre car elle n’est pas responsable de tout ça.

En tout cas, la clé des futures luttes sociales est pour moi assez claire : le langage. C’est en se battant contre la novlangue néolibérale ("cout du travail", "compétitivité"...) et en continuant à transmettre et expliquer des termes permettant une analyse des rapports sociaux ("classe sociale, moyens de production, aliénation"...) qu’on a une chance de renverser la vapeur.

#105723 
03/05/2014 à 09:24 par babelouest

L’irrespect, j’ai connu en classe de seconde. L’un de mes condisciples en était le spécialiste. Notre classe était un ajout au premier étage, dont le rez de chaussée était le préau. Un jour le pion, excédé par les manières désinvoltes du potache, lui lance "Prenez la porte !". Sans se démonter, ce type flegmatique de presque1,90 mètre se lève, dégonde la porte de la classe, et la descend sous le préau.

A l’époque, c’est certainement la pire "incivilité" à laquelle j’ai assisté.

#105724 
03/05/2014 à 11:55 par cunegonde godot

Ancien prof : « Comment faire quand une majorité (je dis bien une majorité) des élèves ne possède pas les rudiments de langue française et le vocabulaire pour comprendre ce qu’on leur dit ? Sans parler d’une capacité de concentration presque inexistante, qui rend une grande partie d’entre eux incapable de lire et de comprendre un texte de plus de 15 lignes. »

L’Ecole est l’endroit où l’idéologie soixante-huitiste fait rage depuis quarante ans, avec accélération brutale dès l’arrivée de la "gauche" au pouvoir en 1981. Résultat : l’école de la République, plus inégalitaire que jamais, est dévastée.On entend souvent dire que l’école n’est pas adaptée à la société. C’est faux, bien sûr. Elle n’a jamais aussi bien adaptée au capitalisme, à la démolition systématique de la France, à sa désindustrialisation, son "euromondialisation" encouragée en toute connaissance de cause par les "socialistes", la droite et la gauche-de-la-gauche depuis trente ans. Une école moderne. Mais j’entends encore aujourd’hui sonner à mes oreilles (du temps de la scolarité de mes enfants, année 90 et plus) les enseignants de "gauche" (80% au moins) eux-mêmes psalmodier la propagande qu’ils apprenaient par cœur (par chœur) dans le Monde l’Education (ministère bis de l’Education sous un gouvernement de "gauche" à l’époque). Et maintenant, ils ne cessent de pleurnicher...
La gauche-de-la-gauche (européiste) n’a eu de cesse depuis des décennies de parler de l’école comme d’un "service public" pour masquer son allégeance à l’idéologie délétère soixante-huitiste. Aujourd’hui, elle se retrouve, après européanisation en cours, avec un "service minimum". Ça ne l’empêche pas de continuer à haïr la "ripoublique". Comprenne qui pourra...

#105728 
03/05/2014 à 14:06 par Dwaabala

@ cunegonde godot
La citation que vous faites de @ Ancien prof paraît refléter fidèlement un aspect de la réalité de l’École.
Un aspect seulement (mais sans doute numériquement majoritaire), parce que l’École est plus largement le reflet de la société ; si bien qu’il faut distinguer l’École des couches aisées de celle du tout-venant.
De même que lorsqu’on parle de l’emploi, il y a emploi et emploi ; des revenus, il y a revenu et revenu.
Quand on parle de la crise de l’enseignement, c’est bien sûr de l’École du peuple qu’il s’agit, car la première mène tout naturellement les meilleurs aux classe préparatoires et aux concours, ou aux études universitaires suivies dans des conditions d’existence décentes et n’est pas dans la crise générale. Elle a ses filières.
L’École est donc traversée elle aussi par le clivage des classes sociales ; ainsi le mal-être de nombre d’élèves à l’école est aussi plus largement celui de leurs familles et de leur monde dans la vie.
Ce clivage est la réalité vécue également dans les structures de l’École et chez les enseignants.

#105729 
03/05/2014 à 15:07 par Ancien prof

Cunégonde, pourquoi me citer ? Je ne vois aucun rapport entre mon témoignage et votre charabia réactionnaire (habituel de votre part sur ce site, je le regrette) qui instrumentalise mon discours dans un sens qui n’est pas celui de ma vision de l’école, et encore moins celle que j’ai de la République.

Merci d’assumer seule vos idées que je ne partage pas.

#105731 
03/05/2014 à 15:38 par chb

Ah, novlangue ! Le concept variable et multi-sauce de « l’agression » floute tout ça, pondéré par la distance. Incivilité et génocide se côtoient dans les stats, sans gradation sensible : tout ça, c’est de l’émotion n’est-ce pas ?
L’Europe est « agressée » dans sa substance profondément démocratique et généreuse par l’annexion de la Crimée, et doit répondre.
Directrice d’école, je suis « agressée » par le verbe haut et coloré d’un parent limite sauvageon qui refuse catégoriquement de payer le cinéma scolaire de son chiard, alors qu’il se paye force demis au café du coin -je l’ai vu- et des cartouches de Fumar puede matar.
Dans ces deux cas, la réaction épidermique sera valorisée : faut qu’ça saigne, faut sévir, faut faire pleurer pour justifier la répression... ou l’escalade belliciste. Cerveaux 100% reptiliens.

#105732 
03/05/2014 à 16:33 par cunegonde godot

« Cunégonde, pourquoi me citer ? Je ne vois aucun rapport entre mon témoignage et votre charabia réactionnaire (habituel de votre part sur ce site, je le regrette) qui instrumentalise mon discours dans un sens qui n’est pas celui de ma vision de l’école, et encore moins celle que j’ai de la République.
Merci d’assumer seule vos idées que je ne partage pas. »

J’assume complètement mes idées. Je vous ai cité non pour vous "récupérer", mais parce que je suis absolument d’accord avec le constat que vous établissez de l’état de l’école appelée encore républicaine (ce n’était pas suffisamment clair, en effet, et vous prie de m’en excuser). J’en fournis une explication majeure à mes yeux : l’idéologie libertaire soixante-huitiste et son "pédagogisme" délirant, puissant outil d’instrumentalisation aux fins de destruction de la République fut simultanément l’allié objectif de l’ultralibéralisme (et pas par hasard).

Dwaalaba : « (...) parce que l’Ecole est plus largement le reflet de la société (...) ».
Justement, l’école n’est plus le reflet de la société – si elle ne l’a jamais été complètement. Elle est aujourd’hui le reflet du triomphe du capitalisme mondialiste sous un vernis libertaire. Et ça ce n’est pas la société, justement. Ou alors, la gauche-de-lagauche – pénétrée consciemment et inconsciemment jusqu’à l’os de cette idéologie – serait systématiquement portée au pouvoir. Ce qui n’est pas le cas. Loin s’en faut.
Une majorité cherche à fuir l’école libertaire pseudo-républicaine, aujourd’hui. Les riches comme les plus pauvres, sauf que ces derniers y restent faute de moyens. La question des filières d’excellence n’a jamais été qu’un épiphénomène.
Autrefois, l’école de la République était la référence (jusqu’aux années 60-70), y compris pour l’école dite "libre" qui plutôt mal que bien tentait de s’aligner sur son niveau. Aujourd’hui, c’est l’inverse. Voilà les faits.

#105733 
03/05/2014 à 21:31 par gérard

Entièrement d’accord sur le constat avec croft et ancien prof...
@ Babetouest nos incivilités n’étaient jamais allées jusque là, pourtant même au "tout petit" lycée sis derrière le Panthéon à Paris, notre classe était vraiment composée d’"horribles" lascars ! Je ne me souviens pas avoir été traumatisé par les sanctions, mais par les injustices, ça oui !
Mais c’était peut-être le parcours idéal pour bien connaître le goût des vraies valeurs anarchistes au sens noble du terme...
Ce n’est pas facile d’ expliquer les causes des "mutations" actuelles, car il y a une notion qui pousse dans un sacré paradoxe : ce n’est pas en adoptant une éducation libertaire, que l’on peut être certain d’obtenir comme résultat des adultes libres, bien dans leur peau et dans la société, ce serait même le contraire qui aurait de fortes chances de se produire.
Je concède à cunegonde godot que le contre pied de l’éducation autoritaire d’avant 1968, pris à partir des années 70, en ne voulant pas faire subir ce qu’ils avaient subi, et en voulant à tout prix se faire aimer de leurs enfants, les adultes ont eu comme résultat de casser les limites, de supprimer les bornes de l’enfant et donc de brouiller tous ses repères ; « il faut apprendre à dire « non » , même s’il est tentant de dire « oui » pour se faire aimer » dit Marcel Ruffo (c’est quelqu’un que j’aime beaucoup, et à mon avis qu’il faut écouter).
@ Cunegonde godot, je n’irai pas plus loin car le reste de ton commentaire, c’est beaucoup d’amalgames, et mettre sur le dos de la gauche socialiste et la "gauchedelagauche" toutes les dérives de la société, c’est beaucoup trop facile...
C’est la Société qui est malade, malade de tellement de choses qu’il serait trop long de les énumérer dans un simple commentaire...
Les profs, eux, ils font ce qu’ils peuvent, et même à en juger ceux que je connais, beaucoup plus (je tiens à préciser que je ne fais pas partie du corps enseignant).
Mais je le redis ce sont des bibliothèques entières qu’il faudrait écrire sur l’école, ce n’est pas en quelques mots qu’il est possible de bien cerner un tel sujet.

#105738 
03/05/2014 à 23:25 par Dwaabala

Pour revenir à Théophraste R.
Quand même, 0,7 % d’agressions physiques de directeurs d’école, cela paraît peu, mais c’est pas mal ; alors que
le cas unique eût paru extraordinaire jadis, quel que fût l’établissement.
Aujourd’hui, il est probable que ce n’est pas dans « les bons établissements, » ceux où seront recrutés les futurs cadres et sous-fifres de la société, que la plupart ont lieu.
Ce qui amène à une simple remarque.
S’il est déjà difficile du point de vue du randonneur ou du jardinier d’admettre que la terre tourne autour du soleil et non l’inverse, il est encore plus difficile du point de vue du quidam d’entrevoir que tout le monde et la manière dont il va ne se résume pas à ce qu’il en connaît par son expérience immédiate.
Pour les premiers, s’ils y arrivent en méditant, ils le doivent à leur intelligence, au long effort séculaire de la science et à l’enseignement.
Alors, quittant le soleil et prenant la jeunesse maintenant, - par exemple, cette jeunesse, et parce qu’elle est la jeunesse, échapperait bien sûr à la structure de classes de la société.
Et son éducation et l’enseignement qu’elle suit aussi, bien évidemment.
Parce que pour le quidam ce que l’on voit autour de soi de la société suffit pour la connaître ; et c’est ainsi que pour lui tout le monde fait ses courses à Intermarché® , bouffe des frites ou de la pizza, marche avec des pompes Adidas®, roule dans une caisse à crédit ; alors, pour lui, et dans le meilleur des cas, le marxisme n’est bon qu’à être brandi abstraitement en beuglant : lutte des classes ! ultra-libéralisme ! Europe de la finance !

#105745 
RSS RSS Commentaires
   

Gabriel Péri : homme politique, député et journaliste
Bernard GENSANE
Mais c’est vrai que des morts Font sur terre un silence Plus fort que le sommeil (Eugène Guillevic, 1947). Gabriel Péri fut de ces martyrs qui nourrirent l’inspiration des meilleurs poètes : Pierre Emmanuel, Nazim Hikmet, ou encore Paul Eluard : Péri est mort pour ce qui nous fait vivre Tutoyons-le sa poitrine est trouée Mais grâce à lui nous nous connaissons mieux Tutoyons-nous son espoir est vivant. Et puis, il y eu, bien sûr, l’immortel « La rose et le réséda » qu’Aragon consacra (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

En transformant les violences de l’extrême droite vénézuélienne en "révolte populaire", en rhabillant en "combattants de la liberté" des jeunes issus des classes aisées et nostalgiques de l’apartheid des années 90, c’est d’abord contre les citoyens européens que l’uniformisation médiatique a sévi : la majorité des auditeurs, lecteurs et téléspectateurs ont accepté sans le savoir une agression visant à annuler le choix des électeurs et à renverser un gouvernement démocratiquement élu. Sans démocratisation en profondeur de la propriété des médias occidentaux, la prophétie orwellienne devient timide. L’Amérique Latine est assez forte et solidaire pour empêcher un coup d’État comme celui qui mit fin à l’Unité Populaire de Salvador Allende mais la coupure croissante de la population occidentale avec le monde risque un jour de se retourner contre elle-même.

Thierry Deronne, mars 2014

Le DECODEX Alternatif (méfiez-vous des imitations)
(mise à jour le 19/02/2017) Le Grand Soir, toujours à l’écoute de ses lecteurs (réguliers, occasionnels ou accidentels) vous offre le DECODEX ALTERNATIF, un vrai DECODEX rédigé par de vrais gens dotés d’une véritable expérience. Ces analyses ne sont basées ni sur une vague impression après un survol rapide, ni sur un coup de fil à « Conspiracywatch », mais sur l’expérience de militants/bénévoles chevronnés de « l’information alternative ». Contrairement à d’autres DECODEX de bas de gamme qui circulent sur le (...)
Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
Analyse de la culture du mensonge et de la manipulation "à la Marie-Anne Boutoleau/Ornella Guyet" sur un site alter.
Question : Est-il possible de rédiger un article accusateur qui fait un buzz sur internet en fournissant des "sources" et des "documents" qui, une fois vérifiés, prouvent... le contraire de ce qui est affirmé ? Réponse : Oui, c’est possible. Question : Qui peut tomber dans un tel panneau ? Réponse : tout le monde - vous, par exemple. Question : Qui peut faire ça et comment font-ils ? Réponse : Marie-Anne Boutoleau, Article XI et CQFD, en comptant sur un phénomène connu : "l’inertie des (...)
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.