Venezuela : La pétro-révolution d’Hugo Chávez suscite des résistances, par Alain Cassani.

Le Courrier,
Alain Cassani, de retour de Venezuela, samedi 11 Mars 2006.


Pilier des politiques sociales au Venezuela, l’exploitation des ressources énergétiques ne fait pas que des heureux. Une contradiction exposée en janvier dernier lors du Forum social mondial de Caracas.


Venezuela, Brésil, Argentine, Uruguay, Bolivie... à l’heure où une majorité de pays d’Amérique du Sud bascule à gauche, que le projet d’Accord de libre-commerce des Amériques (ALCA) semble « enterré », se pose la question du modèle de développement énergétique choisi par ce nouvel ensemble. Le socialisme latino-américain émergeant peut-il révolutionner sa politique d’exploitation des ressources naturelles non-renouvelables ? Va-t-il prendre en compte les peuples originaires, victimes depuis la colonisation de l’extraction des richesses minières sur leurs terres ? La question ne pouvait échapper au dernier Forum social mondial (FSM) qui s’est déroulé en janvier à Caracas, capitale du Venezuela « révolutionnaire, socialiste et bolivarien ».

Car malgré une rhétorique emphatique sur l’environnement, le réchauffement climatique, et les droits des peuples amérindiens, le président vénézuélien Hugo Chávez continue de prôner le développement à marche forcée et avec l’aide d’une cohorte de multinationales de toute une infrastructure d’extraction et de drainage des ressources naturelles en zones écologiquement et socialement sensibles. C’est en tout cas ce qui ressort des ateliers organisés par le réseau Oilwatch [1], lors du forum.


« Le même modèle »

Présentation de diapositives à l’appui, la professeure Alicia Garcia fait un inventaire des projets d’extraction de ressources naturelles du gouvernement : oléoducs géants, nouveaux forages pétroliers dans le bassin de l’Orénoque, creusement d’un canal jusqu’à l’Amazone voire au rà­o Plata, projets d’extraction du charbon, édification d’une ligne à haute tension, le Venezuela joue plus que jamais la carte énergétique. Superposant les tracés de ces projets sur des cartes, Alicia Garcia souligne que cette infrastructure se calque sur le développement antérieur... « Chavez a continué le même modèle politique en reprenant tous les projets antérieurs, (...) Son projet n’est pas l’ALBA (l’alternative bolivarienne d’intégration latino-américaine, ndlr), mais bien l’IIRSA (Intégration de l’infrastructure régionale en Amérique du Sud), qui est un projet privatisateur ouvrant la porte à l’ALCA », s’insurge Mme Garcia. « Ce modèle n’a pas été changé ni par Lula, ni par Kirchner, ni par Chávez, et c’est pour cela que nous réclamons une vaste consultation populaire », poursuit-elle.


Talon d’Achille écologique

Si le gouvernement de M. Chávez encourage effectivement la participation populaire au niveau microéconomique (coopératives, médias populaires, etc.), il en va tout autrement à ce niveau, selon le professeur Lusbi Portillo, anthropologue à l’Université de Zulia et responsable de l’association Homo y Natura : « D’amples secteurs de la population vénézuélienne ignorent les enjeux de cette stratégie énergétique de l’IIRSA. Le gouvernement n’a pas convoqué, devant une décision aussi transcendantale pour la vie du pays, de débat sur le sujet, même pas à l’assemblée nationale ni dans les universités, pour ne parler que des espaces traditionnels de discussions ; les émissions dominicales « Allo presidente » [2] ne suffisent pas pour construire une démocratie participative et souveraine », grince M. Portillo.

Pour le militant d’Homo y Natura, « cette révolution a un talon d’Achille : l’écologie ». Pour extraire le précieux combustible, le gouvernement doit mettre en danger forêts, fleuves et lacs, souvent situés en terres indigènes. A l’instigation des peuples Wayuu, Bari et Yukpa, de la Sierra de Perrija, à la frontière colombienne, une marche de protestation l’a rappelé dans les rues de Caracas durant le FSM. 




Pro et anti-Chávez

Ralliés sous la bannière « Non au charbon, pour la défense des fleuves et des terres indigènes », de nombreux groupes se sont joints à cette manifestation inclassable dans un Venezuela très polarisé entre les pro et les anti-Chávez. Elle a ainsi rassemblé des organisations paysannes pro et anti-Chávez, des groupes écologistes, des associations de « sans toits » urbains, des mouvements libertaires, des réseaux de médias communautaires - promus par le président, mais critiquant un dévoiement de la révolution par la bureaucratie, la corruption et les intérêts des multinationales - le tout soutenus par de nombreux délégués étrangers participant au forum.

Venu depuis sa communauté isolée avec une importante délégation de son peuple, le Yupka Jésus Teran, a témoigné de l’impact de l’exploitation carbonifère : « Quand l’exploitation commence, le fleuve s’assèche, et tous les animaux qu’il y a dans la montagne meurent, a raconté le jeune représentant. Ces terres où l’on vit, pêche, cultive, sont tout ce qui nous reste. » Les émissaires yupkas ont également réclamé « que le président Chávez nous octroie le titre collectif de propriété afin que nous puissions mettre en route des projets productifs qui puissent répondre aux besoins de la communauté ».


Rapport critique

Lusbi Portillo, qui a été à la base de la résistance à l’exploitation du charbon, rappelle qu’une première marche sur le palais présidentiel, en mars 2005, avait permis la formation d’une commission du Ministère de l’environnement chargée de répertorier les impacts de l’extraction du charbon sur le fleuve Guasare. Mais malgré les conclusion négatives de ce rapport (notamment en terme de perte d’eau potable pour une région de plusieurs millions d’habitants), le gouvernement n’a pas encore réagi. Les opposants craignent que ce silence n’annonce l’imminente mise en place d’une infrastructure visant à ouvrir de nouvelles mines sur les derniers fleuves intacts de la région de Maracaibo, conformément aux accords passés avec des compagnies nord-américaine, hollandaise et brésilienne.


LE DERNIER ESPOIR DES WAYUUS


Au bout de la route goudronnée, quelques bâtisses où l’on vient acheter ou vendre des fruits, légumes, fromages, produits de la ville... à quelques heures de Maracaibo, capitale torride du pétrole vénézuélien, « El Paradiso » est l’entrée en territoire indigène wayuu. Ici, la végétation tropicale encore bien conservée vient tempérer la touffeur du trajet, et notre délégation improvisée à partir du Forum social de Caracas a le plaisir de pouvoir se rafraîchir dans le fleuve Socuy, dans un cadre encore idyllique, mais pour combien de temps ?

Depuis que d’importants gisements de charbon ont été découverts le long de son lit, les communautés wayuus attendent anxieusement une décision gouvernementale qui donnerait le feu vert à l’exploitation minière. Elles n’auraient alors plus qu’à plier bagage, risquant la dissolution dans la misère des barrios de Maracaibo... Les habitants du Socuy pressentent bien qu’ils jouent là leur dernière carte, certains d’entre eux ayant déjà vécu le déplacement forcé du fleuve Guasaré tout proche, maintenant accaparé par les mines et en grande partie détruit et pollué.

Des représentants des communautés se rassemblent pour nous faire part de leurs doléances, ainsi que de leur détermination à résister à l’expulsion. Ils n’accepteront aucune compensation financière, qui ne pourra jamais remplacer un territoire pour perpétuer la vie communautaire des générations futures. Puis sont étalés sous nos yeux des restes de céramiques et objets usuels retrouvés sur ces terres, démontrant par là leur présence ancestrale en ces lieux.

A la sortie du territoire, nos hôtes nous montrent encore l’école wayuu, dont les murs ont été entièrement peints avec les enfants, et où l’on peut voir des animaux se demandant ce qui se passerait en cas d’exploitation du charbon. « Nous resterions sans eau, sans forêt et sans logis », répondent un papillon, un poisson et un oiseau.

Les promoteurs wayuus de cette école nous informent que les compagnies du charbon proposent de refaire cette peinture à la gloire du progrès charbonnier, tandis que le mouvement chaviste des écoles bolivariennes souhaiterait simplement effacer ces dessins au profit d’une peinture aux couleurs du drapeau national !

Malgré l’enjeu majeur que représente l’eau potable pour la ville voisine Maracaibo, la population urbaine ne semble pas très concernée par la résistance des indigènes. Rien d’anormal, explique Ruth, médiactiviste de l’ANMCLA, le réseau de radios communautaires qui a pris fait et cause pour les problèmes environnementaux et indigènes : « Ici, le financement de la presse n’est pas assuré en premier lieu par la publicité, mais directement par le paiement de mensualités par les entreprises elles mêmes ! Dès lors, il devient évident que les journaux ne reflètent la réalité que selon les vues de leurs clients - qui sont ici tous impliqués dans le négoce du charbon. » Le principal quotidien local ne manquera pas de confirmer ces propos. Après notre visite, il relatera une manifestation de mineurs dénonçant la présence dans la région de « pseudo écologistes venus du Forum social » qui seraient, en fait, à la solde d’entreprises minières colombiennes concurrentes.


Repères

Manne pétrolière :

- En 2005, la société publique pétrolière PDVSA a versé 22,7 milliards de dollars au budget de l’Etat. En outre, 4,4 milliards sont allés directement aux « missions » sociales (éducation, soins, alimentation, réinsertion...) destinées au 70% de Vénézuéliens vivant sous le seuil de pauvreté. Secteur privé compris, le pétrole rapporte 75% des recettes fiscales du pays.

Atout diplomatique :

- Hugo Chávez a fait du secteur énergétique le pilier de son projet d’intégration latino-américaine. Des accords ont notamment été passés avec le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay, Cuba, la Jamaïque et la Bolivie. Plus largement, Caracas se profile comme le leader de la coopération Sud-Sud. Si les USA continuent d’acheter une bonne part de son or noir, le Venezuela s’est beaucoup rapproché de l’Inde et de la Chine.

Alain Cassani en collaboration avec Benito Perez


Trois questions à ... Olivier de Marcellus, militant de l’APCM


Le militant genevois de l’Action populaire contre la mondialisation [3] était à Caracas pour le Forum social mondial alternatif. Il dresse un portrait de ces organisations de base qui apportent un appui parfois très critique à un processus bolivarien construit « d’en haut ».


Le Venezuela est très polarisé entre pro et anti-Chávez. Y a-t-il un espace pour un mouvement social autonome, critique mais progressiste ?

- Le chavisme était d’abord une révolution d’en haut. Elle a eu le mérite de déclencher (et de tolérer) une autre, depuis en bas. Entre les deux, il y a des tensions, des contradictions... et une couche épaisse de bureaucratie, d’opportunisme, de corruption et de clientélisme endémique. Toute l’inertie d’une société. Un réseau important de mouvements populaires soutient Chávez, mais de manière très critique : organisations de quartier (5000 sont organisées en Comités de Tierra Urbana), réseau national de radios libres (ANMCLA), mouvement paysan indépendant (Frente Nacional Campesino Ezequiel Zamora), organisations écologistes et indigènes. Tout en reconnaissant les acquis sociaux énormes, ils dénoncent les dérives, et veulent pousser la révolution jusqu’à une remise en question du modèle de développement et de société.


Cette fracture suit-elle une ligne idéologique ou est-ce une réaction à la bureaucratisation du pouvoir ?

- La ligne de ces mouvements, c’est le « pouvoir populaire », et une saine méfiance par rapport à l’Etat et la délégation. Ce contrôle par les bases, à partir du territoire, quartier ou communauté, prétend aussi sortir du local pour s’affirmer sur le plan national. Cela rappelle fortement la Bolivie (où la « guerre du gaz » a été lancée par l’assemblée populaire d’une ville), l’Argentine et les zapatistes (souvent cités à présent dans tous ces pays). De plus, les luttes partielles (quartiers, radios, paysans, écolos, etc.) se sont alliées. Par exemple, elles ont organisé une grande manifestation contre les mines de charbon pendant le Forum (lire ci-dessus). Enfin, elles visent à s’affirmer progressivement sur plusieurs fronts. Les radios de l’ANMCLA se sentent aussi concernées par « la production, la vie sociale, la défense », d’où leur slogan : « No somos medios, somos completos » [4]. De même, les barrios (quartiers, sous-entendu populaires et organisés, ndlr) dépassent la question du logement avec des projets de production, d’éducation, de jardins potagers, de radios ou TV, etc., prenant ainsi au sérieux les propositions de « développement endogène » de Chávez. Ils parlent d’« auto-gouvernement », de « reconstruire la république à partir du territoire ».


On a vu les résistances sur les questions environnementales, quelles autres luttes opposent ces mouvements à l’Etat ?

- Les paysans dénoncent les lenteurs et détournements de la reforme agraire, l’impunité des éleveurs qui ont assassiné (Chávez lui-même l’admet) plus de 150 militants paysans ; les mineurs artisanaux, la trahison des accords avec le gouvernement au profit des transnationales. Radios et barrios dénoncent la bureaucratisation, la corruption renaissante, les détournements de la loi sur les coopératives. Surtout, ils posent deux questions fondamentales pour l’Amérique latine (et pour nous !) : les régimes de gauche reprendront-ils les plans de « développement » (lire exploitation) à tout crin du néolibéralisme avec une dose de social en plus ? Dans ses nouvelles formes, le pouvoir populaire sera-t-il enfin assez fort pour permettre - voire obliger - les dirigeants à garder le cap, malgré les raisons d’Etat et d’Empire ?

Propos recueillis par Benito Perez.


- Source : Le Courrier www.lecourrier.ch

Quotidien suisse d’information et d’opinion édité à Genève.
Le Courrier n’a pas de capital, mais il a une richesse : son lectorat. Abonnez-vous !


Venezuela : démocratie participative ou gouvernement comme un autre ? par Gregory Wilpert.


Liliane Blaser, une histoire bolivarienne, par Benito Perez.

Le Vénézuéla avance à grands pas : la misère recule, par Romain Migus.

L’aube vénézuélienne : ALBA contre ALCA, par Anne Cauwel.


Le Venezuela dans la ligne de mire de Washington, par Salim Lamrani.


Est-ce que Washington pourra tolérer une alliance pétrolière entre le Venezuela et la Chine ? par Seth R.DeLong.



- Photo :
Yannick Bovy, journaliste belge

Peuples indigènes en lutte contre l’exploitation du charbon

En marge du IVe Forum social mondial polycentrique de Caracas, une série de mouvements sociaux se disant autonomes du gouvernement vénézuélien ont organisé une marche dans les rues de Caracas qui a rassemblé quelque 4 000 personnes. Le secteur le plus voyant de cette marche était les représentants des peuples indigènes de l’état de Zulia (frontalier avec la Colombie) qui luttent contre l’exploitation du charbon et ses conséquences sociales, culturelles et environnementales sur leurs territoires, dans la Sierra de Perija.

[2Emission télévisée dominicale, durant laquelle Hugo Chávez s’exprime sur des sujets d’actualité et explique sa politique.

[3L’APCM organise le 15 mars une rencontre sur le thème : « Révolution vénézuélienne : d’en haut et d’en bas ». Vidéos et débat sur les luttes et contradictions du processus, dès 20 h au 5e étage de la Maison des associations.

[4« Nous ne sommes pas medios (qui signifie médias mais aussi moitiés, ndlr), nous sommes complets ».


COMMENTAIRES  

17/03/2006 12:41 par à -nos-amis

Ca laisse pantois ? Encore la mouche ecologiste ? Qui ne sait pas garder les proportions et mélange les priorités. Oui mais cependant lorsque la mouche travaille dans et pour les labos ministériels du liberalisme Jospin/Raffarin, elle ne fait jamais de vague et ne pique surtout pas leurs petits copains des affaires : il est tellement + facile de réclamer du plouc du r-d-c de baisser sa flotte d’1 degré (& de prendre une douche de +/jour, narcissique et moderne, depuratif..)
Enfin je rêve ? Est-ce que les sociétés nanties d’occident n’ont pas developpées leurs capacités matérieles, technologiques, médicales etc, et sont nanties justement pour cela ? N’y a t-il pas urgence que les deshérités s’échappent en priorité du ruisseau de la mort partout dans le monde où ils le peuvent ? N’y a t-il pas un grand retard ? A moins qu’il ne soit très chic de mourir au nom des droits bourgeois de la "démocratie" occidentale...

Nous aurions aimé lire le point de vue du gouvernement. D’abord d’où émanent certaines (hors peuples indigènes amis* bien sùr) de ces critiques de Chavez ? De nouveau sattelittes de la NED us ? De l’alliance tacite entre l’idéologie libérale et la haine associative de tout pouvoir politique (même populairement légitimé) capable de prendre les grandes orientations economiques d’une société en endossant la responsabilité de l’intérêt général ? Un groupuscule de criards y est peut-être davantage habilité, mais c’est aux actes et aux résultats qu’il faut juger des intentions et jusqu’à present Chavez est un ami, on ne laisse pas tomber un ami...

*Personne n’aime être déracinné ni acculturé : cependant la chose est faite et il n’est plus possible de renvoyer Colomb à Gênes, l’essentiel est de savoir si cela profitera au plus grand nombre ou bien à un petit groupe fermé dans son el-dorado. Je ne juge pas non plus que la vie tribale des groupes indiens isolés ait été un paradis quotidien : c’est du mythe.

11/06/2010 07:13 par MILTON

Cette société mène un grand projet de blanchiment d’argent à Sao Paulo ( BRESIL ) - ATTENTION !

COMERCIAL CONSTRUCOES E SERVICOS BLANCHARD LTDA CNPJ 59.377.572/0001-37 - sito a Rua Estados Unidos, n° 2.280 - CEP 01427-002 - Jardim Paulista - Sao Paulo - Sao Paulo.

Le pire, c’est qu’ils sont couverts par JUSTICE DE TRAVAIL DE L’ État de São Paulo. En achetant des propriétés à des prix dérisoires (80-90%) en dessous du prix du marché, achetant des appartements de R$ 500,000.00 ( Cinq cent mille reais ) pour seulement R$ 75,000.00 ( Soixante quinze mille reais ). Comment ça ? Les juges de vendent les biens à des prix qui permettent à ces escrocs de s’enrichir tres vite. Plusieurs personnes prises dans le piege sont restees dans la misère et sont allees dans la rue pour ne pas avoir un endroit pour vivre. De cette façon en escroquant les personnes les juges bresiliens se permettent de renforcer leurs salaires élevés ainsi que leurs privilèges qui ne sont deja enormes. LE PIRE DE L’AFFAIRE C’EST QUE DES PERSONNES SE TROUVENT DEJA EN ETAT DE PRECARITE SE FONT AUSSI VOLER PAR CETTE MAFIA : PERSONNES AGEES, SEROPOSITIFS ET PORTEURS DE MALADIES CHRONIQUES ET DEFICIENCES PHISIQUES.

Voici quelques noms de ces escrocs :

Juge PAULO EDUARDO VIEIRA DE OLIVEIRA de la 49ème Cour du travail de l’État de Sao Paulo.

Juge LIZETE BELIDO BARRETO ROCHA - Tribunal Régional du Travail de Sao Paulo - 2ème Region-1ere classe.

Juge LUIZ CARLOS NORBERTO - Tribunal Régional du Travail de Sao Paulo - 2ème Region -1ère classe.

Juge ANDREA RENDEIRO PEREIRA DOMINGUES ANSCHAU de la 49ème Cour du travail de l’État de Sao Paulo.

Mr. GENIVALDO VALDIVINO DO AMARAL - Directeur de Bureau de la 49ème Cour du travail de l’État de Sao Paulo.

Mme MARIA HELENA DE ALMEIDA CUNHA - Secrétaire de la 49ème Cour du travail de l’État de Sao Paulo.

Pour aggraver les choses, ni le Président du Tribunal Regional du Travail de la deuxième région, le Juge DECIO SEBASTIAO DAIDONE et ni le Vice-président Juge NELSON NAZAR echappent au scandale, ils savent de tout et ils ne font rien demontrant de cette façon avoir une complicite et même participation dans la repartition des benefices vu leur comportement.

Ils utilisent aussi de la complicité de la société TETRA EMPREENDIMENTOS IMOBILIARIOS LTDA - CRECI 10 896-J - Avenida Brigadeiro Luis Antonio, n ° 733 - Loja 05 - CEP : 01317-904 - Bela Vista - São Paulo (M. Sidney PETRONI - CRECI 40 160 - (Cel. 8171-1009), dont la fonction est de commercialiser les appartements au plus vite et faire touner l’argent.

Aussi le Juge AMERICO CARNEVALLE - ( Rua da Consolação, n ° 1272 - CEP : 01302-906 - Consolaçâo - São Paulo - Capital) ainsi que la Juge MAGDA APARECIDA KERSUL DE BRITO du Tribunal du Travail de la Deuxième Région de São Paulo 15eme classe, par défaut de la plainte en toute connaissance de faits et de complicité, par omission de leur devoir de juger et de permettre la condamnation de l’action de cette mafia car ayant en leur possession toute la procedure et les dennonciations avaient le pouvoir de les condamner et leurs dennoncer, mais ils ont montre par leurs attitudes avoir une complicite dans l’affaire aussi.

Il a beaucoup plus de gens impliqués et, ils tous connaissance da gravite de l’affaire et font semblant de ne rien savoir. Surtout les plus hautes fonctions sont impliquees dans l’affaire. Est-ce que avec les hauts salaires des juges bresiliens ils ont besoin de voler le peuple ? Si un juge est reconnu coupable au Bresil il ná que comme punition une retraite anticipée ( ils font leur loi pour eux seulement en s’enfichant du peuple et du pays ). Vous trouvez cela juste ? Un juge qui se fait attraper en train de voler au Bresil ne va pas en prison mais en RETRAITE.......C’est une mer de scandales la Justice du Travail de l’État de São Paulo.

Le système est assez simple : un juge corrompu marque une première vente aux enchères avec le prix de la propriété déjà a un prix bien inférieur à la valeur marchande réelle (dans un cas, une cote appartement à une vente aux enchères pour R$ 600,000.00 a été réévalué à R$ 300.000 , quelques mois après). Il a été mis a la vente aux enchères, mais du fait que la société COMERCIAL, CONSTRUCOES E SERVICOS BLANCHARD LTDA possedent une filiale destinee a fausser les ventes aux encheres par le biais de 30 ( oui TRENTE ) pauvres ouvriers bresiliens qui laissent utiliser leurs noms, tout le monde se montre intéressé à la propriété et les autres pensent que le prix de l’appartement va monter en flèche. Mais ils n’achètent pas en laissant partir vers une seconde vente aux enchères. C’est là que nous commence l’escroquerie : un juge corrompu fait baisser le prix a la valeur de R$ 180,000.00 et marque la première vente aux enchères à 13h00 par exemple et la seconde pour 13.05 (oui c’est ça, cinq minutes plus tard ce qui est interdit par la loi bresilienne). C’est la que les 30 (trente) FAUX ASSOCIES de la societe BLANCHARD qui apres avoir pousse l’immeuble vers la deuxième vente aux enchères achetent celui-ci pour le montant derisoire de R$ 90,000.00 (quatre-vigt dix mille reais).

Le pire de cette histoire est qu’ils ont encore un soutien juridique, car ils disent ne pas avoir eu des acheteurs et l’entreprise prend la propriété presque gratuitement. Apres cette societe partage les gains avec les juges bresiliens corrompus.

Il s’agit d’un manque de respect pour les entrepreneurs qui ont déjà à payer une énorme quantiidade des impôts et des cotisations et sont toujours condamné par le Tribunal du travail a verser des indemnités absurdes vu le système protectionniste de la Justice du Travail. En plus ils sont encore agressées de cette façon quand ils n’ont pas d’argent pour payer ces indemnites, ayant leurs propres residences mises a la vente par le Tribunal du travail, au mépris des lois du Brésil (loi 8009/90 bien de famille), ainsi que de la Constitution Fédérale . Mais si vous pensez que ces jugent defendent les pauvres travailleurs vous vous trompez. Ils defendent cést leur enrichissement ilicite et personnel car vu les prix qu’ils vendent les immeubles et vu le fait que cette societe achete la majorite des biens il s’agit pure et simplement d’une escroquerie.

Mais en dépit des bureaux de la société BLANCHARD se situer dans la tres chic Rue Etats-Unis ( Jardim America - Sao Paulo ), ses associes vivent dans des quartiers tres modestes ( pour ne pas dire favelas ) de Cabreuva, Jundiaà­, Varzea Paulista, Campo Limpo Paulista ( des villes et banlieues lointaines de Sao Paulo).

Encore plus drôle sont les professions des faux associes : 9 (neuf) sont des mécaniciens, 2 (deux) caissiers, deux (2) à la retraite et les autres électricien, polisseur, acheteur, assistant de bureau, outilleur, peintre du batiment.....

Mais comment font-ils les moyens d’acheter autant de propriétés ? Ont-ils des femmes ou des maris riches ?
Je pense que cést très peu probable parce que : 11 (onze) domestiques, (2) couturieres, les autres télévendeurs, caisse de supermarche, vendeur autonome ...

C’est alors donc M. Blanchard qui a l’argent ? Mais dans le contrat social n’a pas de BLANCHARD. Ils ont tous des noms tres bresiliens et portugais comme : SOUZA, OLIVEIRA, CALDEIRA, NOVAIS, FARIA, SILVA, RIBEIRO, MOREIRA et ainsi de suite ....

Mais peuvent-ils ? Comme un électricien ou un mecanicien peuvent être membres d’une société de cette taille ? La réponse peut se trouver dans le nom, BLANCHARD. Qui est BLANCHARD ? Pourquoi BLANCHARD ? Est-ce que cést un des associes avec la profession de « caissier de supermache » qui sést rendu à Paris ou sur la Côte d’Azur en vacances, a vu le nom, a trouve joli et l’a choisi pour l’entreprise ? Peu probable avec les salaires de misère du Bresil. Mais personne ne sait qui est ce BLANCHARD, il ne figure pas dans la liste des membres. Pourquoi ? QUI EST LE BLANCHARD ?

C’est la qu’on trouve la reponse :

Ils sont tous des complices du BLANCHARD.

La société COMERCIAL CONSTRUCOES E SERVICOS BLANCHARD LTDA n’est rien de plus qu’une entreprise de blanchiment d’argent. Le problème est : DE QUEL ARGENT ? Le trafic de la drogue ? De trafic d’organes ? Du trafic d’armes ? D’une faction criminelle ? Eh bien, seuls les JUGES pourront y répondre.

Mais comment un juge payé (et très bien payé) avec l’argent de nos impôts peut s’associer à des CRIMINELS, alors qu’ils devraient nous protéger par la loi et la justice ?

Eh bien, les Français l’ont décrit ainsi :

« Le Brésil est un pays où les fruits n’ont pas de saveur, où les femmes n’ont pas de pudeur, et où les hommes n’ont pas d’honneur."

Le plus triste est d’avoir à écouter et ne pas pouvoir répondre le contraire car on saît qu’ils n’ont pas completement tort , ça fait mal au coeur.

Ci-dessous une copie du contrat de cette société pour établir les faits. Si elles peuvent être dénoncées comme contribuant à changer notre pays bien-aimé (du moins pour certains). Découvrez qui est BLANCHARD et vous allez avoir un frisson !

 : 1) MILTON VIEIRA SOUZA, brasileiro, eletricista, portador do RG nº 13.944.581-x e do CPF nº 024.686.598-99, casado sob o regime de comunhão universal de bens em 12/09/1987 com SANDRA HELENA VIOTTI SOUZA, brasileira, do lar, RG nº19.366.938-SSP-SP, CPF nº 068.521.168-16, residentes e domiciliados na Rua Dragutin Kalman, nº 27, Parque Cidade Jardim, Jundiaà­/SP, CEP 13230-524 ; 2) ADELSON ALVES DE OLIVEIRA, brasileiro, professor, portador do RG nº 20.389.687 e do CPF nº 120.814.768-43, casado sob o regime de comunhão universal de bens em 30/03/2001 com MORGANA LIMA FERREIRA DE OLIVEIRA, brasileira, caixa, portadora do RG nº 27.787.766-0 e do CPF nº 253.687.528-81, residentes e domiciliados na Rua Célio Barbosa, nº 600, Vila Santa Terezinha, na cidade de Várzea Paulista/SP, CEP 13220-100, a quem cabe a proporção de 3,0134% ; 3) ADRIANO ALTOMANI, brasileiro, mecânico, portador do RG nº 23.122.145-9 SSP/SP e do CPF nº 165.027.398-30, casado sob o regime de comunhão parcial de bens em 14/09/2000 com DANIELE MUNHOZ ALTOMANI, brasileira, operadora de telemarketing, portadora do RG nº 28.182.202-5, CPF nº 266.728.078-45, residente e domiciliada na Rua André Mazzola, nº 44, na Cidade de Jundiaà­, SP, CEP 13202.751 ; 4) ANTôNIO CARLOS MORETTI, brasileiro, assistente de vendas, portador do RG nº 13.946.160 SSP/SP e do CPF nº 867.625.328-53, casado sob o regime de comunhão universal de bens em 30/07/1977 com ANA FERREIRA MORETTI, brasileira, do lar, portadora do RG nº 19.876.327 e do CPF nº 775.833.968-91, residentes e domiciliados na Rua Prof. Noêmia Sereno, nº 120, Jundiaà­/SP, CEP 13203-230 ; 5) APARECIDO CARLOS ALVES DE GODOY, brasileiro, aposentado, portador do RG nº 8.087.465 SSP/SP e do CPF nº 820.814.098-87, casado sob o regime de comunhão universal de bens em 24/04/1976 com ELISABETE FERNANDES DE GODOY, brasileira, auxiliar de contabilidade, portadora do RG nº 12.304.571 SSP/SP e do CPF nº 222.409.478-70, residentes e domiciliados na Rua Antônio Mania, nº 278, jardim Itapoã, Várzea Paulista, CEP 13225.820 ; 6) CELSO CLEMENS GASPARI, brasileiro, solteiro, mecânico, portador do RG nº 25.587.877-1 SSP/SP e do CPF nº 245.684.988-48, residente e domiciliado na Rua Senador Fonseca, nº 559, Jundiaà­/SP, CEP 13200-000 ; 7) CYRO CÉSAR CALDEIRA, brasileiro, solteiro, lubrificador, portador do RG nº 29.591.396-4 SSP/SP e do CPF nº 253.866.718-63, residente e domiciliado na Rua Mogi das Cruzes, nº 33, Várzea Paulista/SP, CEP 13222.045 ; DIOMAR CAPALBO, brasileiro, mecânico, portador do RG nº 6.565.880 SSP/SP e do CPF nº 723.648.828-34, casado sob regime de comunhão parcial de bens em 04/12/1986 com MARIA APARECIDA BORGES QUIRINO CAPALBO, brasileira, autônoma, portadora do RG nº 9.091.951-6 e do CPF nº 003.256.628-00, residentes e domiciliados na Rua José da Fonseca, nº 58, Jardim Santa Rita de Cássia, Jundiaà­/SP, CEP 13219-200 ; 9) EDISON DE OLIVEIRA NOVAIS, brasileiro, solteiro, meio oficial ferramenteiro, portador do RG nº 29.426.513-2 SSP/SP e do CPF nº 215.467.048-25, residente e domiciliado na Rua Madagascar, nº 46-C-1, Cabreúva/SP, CEP 13315-000 ; 10) ISAà AS FARIA, brasileiro, encarregado de garantia, portador do RG nº 18.802.098 SSP/Sp e do CPF nº 068.450.328-07, casado sob o regime de comunhão parcial de bens em 10/08/1996 com Mà RCIA APARECIDA DE MORAES FARIA, brasileira, auxiliar de escritório, portadora do RG nº 28.466.981-7 e do CPF nº 257.335.198-00, residentes e domiciliados na Av. Central, nº 551, Vila Santa Terezinha, Várzea Paulista/SP, CEP 13220-170 ; 11) GILSON MARIANO DA SILVA, brasileiro, polidor, portador do RG nº 24.965.468-4sSP/SP e do CPF nº 246.723.798-25, casado sob o regime de comunhão parcial de bens em 20/04/1996 com MIRIAM QUIRINO DA SILVA, costureira, portadora do RG nº 34.521.594-1 e do CPF nº 275.072.378-77, residentes e domiciliados na Rua à gua Branca, nº 360, Vila Rui Barbosa, Várzea Paulista/SP, CEP 13219-120 ; 12) LAÉRCIO TROLESI, brasileiro, viúvo, consultor técnico, portador do RG nº 3.261.484-6 SSP/SP e do CPF nº 283.277.488-15, residente e domiciliado na Rua Santo Antônio, nº 84, Ponte São João, Jundiaà­/SP, CEP 13218-070 ; 13) LUà S CARLOS RIBEIRO, brasileiro mecânico, portador do RG nº 9.310.370 SSP/SP e do CPF nº 712.096.118-72, casado sob o regime da comunhão parcial de bens em 26/03/1988 com IVONE DA CRUZ RIBEIRO, brasileira, costureira, RG nº 17.172.509 e do CPF 024.931.338-38, residentes e domiciliados na Rua Prudente de Moraes, nº 497, Jardim da Felicidade, Várzea Paulista/SP, CEP 13223-400 ; 14) LUà S FERNANDO SIQUEIRA MOREIRA, brasileiro, mecânico, portador do RG nº 07.257.247.-2 SSP/SP e do CPF nº 849.998.027-91, casado sob o regime de comunhão parcial de bens em 17/03/1990 com FRANCINETE DA SILVA MOREIRA, brasileira, do lar, portadora do RG nº 21.546.513 e do CPF nº 118.674.438-30, residentes e domiciliados na Rua Antônio Digiolia, nº 448, Jardim Califórnia, Campo Limpo Paulista/SP, CEP 13230-000 ; 15) LUZIA CASSARI, brasileira, solteira, compradora, portadora do RG nº 22.074.795 SSP/SP e do CPF nº 150.445.708-00, residente e domiciliada na Rua Pedro Tadei, nº 31, Vila Rio Branco, Jundiaà­/SP, CEP 13215-271 ; 16) MARA APARECIDA MORAES VANINE, brasileira, divorciada, auxiliar de escritório, portadora do RG nº 16.967.633 SSP/SP e do CPF nº 108.065.798-38, residente e domiciliada na Rua Pedro Fioravante, nº 64, Vila Arens, Jundiaà­/SP, CEP 13202-623 ; 17) MARCOS CÉSAR MORA, brasileiro, mecânico, portador do RG nº 20.792.855-1 SSP/SP e do CPF nº 250.738.168-03, casado sob o regime de comunhão parcial de bens em 18/03/2000 com PATRà CIA COUTINHO FERREIRA MORA, brasileira, do lar, portadora do RG nº 33.325.248-2 e do CPF nº 315.992.768-79, residentes e domiciliados na Rua Athenas Paulista, nº 163, Jardim das Indústrias, Jacareà­/SP, CEP 12306-300 ; 18) RICARDO SIMà•ES DE CAMPOS, brasileiro, solteiro, balconista, portador do RG nº 27.916.527-4 SSP/SP e do CPF nº 132.152.818-30, residente e domiciliado na Rua Adalgiso L. de Almeida, nº 34, Sorocaba/SP, CEP 18051-490 ; 19) SÉRGIO HENRIQUE LOSILLA, brasileiro, mecânico, portador do RG nº 15.894.704 SSP/SP e do CPF nº 075.847.268-44, casado sob o regime de comunhão parcial de bens em 22/11/1986 com ROSINEIA FERNANDES LOSILLA, brasileira, do lar, portadora do RG nº 20.917.741 SSP/SP e do CPF nº 102.486.208-94, residentes e domiciliados na Rua Ary Normaton, nº 315, CS 2, Jardim Santa Gertrudes, Jundiaà­/SP, CEP 13205-200 ; 20) WANDERLEI CARLOS PEREIRA, brasileiro, balconista, portador do RG nº 23.212.726 SSP/SP e do CPF nº 143.276.298-20, casado sob o regime de comunhão parcial de bens em 21/12/2002 com ANA PAULA RODRIGUES PEREIRA, brasileira, do lar, portadora do RG nº 29.515.697-1 e do CPF nº 312.650.628-38, residentes e domiciliados na Rua Amazonas, nº 144, Bairro Jacaré, Cabreúva/SP, CEP 13315-000 ; 21) BENEDITO ANTONIO DA SILVA, brasileiro, ajudante geral, portador do RG nº 3.026.591-2 SSP/SP e do CPF nº 603.071.029-04, casado sob o regime de comunhão parcial de bens em 08/09/1984 com MARIA JOSÉ GIMENEZ GUIMARàƒES SILVA, brasileira, do lar, portadora do RG nº 34.873.622-8 e do CPF nº 293.187.558-99, residentes e domiciliados na Rua Tanque Velho, nº 450, Vila Marajó, Várzea Paulista/SP, CEP 13.220-000 ; 22) BENEDITO ANTONIO DOS SANTOS, brasileiro, chefe de oficina, portador do RG nº 11.788.635 SSP/SP e do CPF nº 963.028.108-25, casado, sob o regime de comunhão parcial de bens em 28/05/1987 com ARLETE BERTIÉ DOS SANTOS, brasileira, coordenadora, portadora do RG nº 16.769.214 e do CPF nº 074.170.368-80, residentes e domiciliados na Rua Raul Pompéia, nº 85, Jardim Rio branco, Jundiaà­/SP, CEP 13215-420 ; 23) ROSà‚NGELA APARECIDA DOS SANTOS BATISTIOLI, brasileira, advogada, portadora do RG nº 15.892.716 SSP/SP e do CPF nº 090.773.418-97, casada sob o regime de comunhão parcial de bens em 31/10/1991 com LAIRTO BATISTIOLI, brasileiro, vendedor, portador do RG nº 13.603.985-SSP/SP, CPF 038.082.988-63, residentes e domiciliados na Rua Ana Néri, nº 52, Vila Aparecida, Bairro Ponte São João, Jundiaà­/SP, CEP 13.218.421 ; 24) LAURO PRESTES, brasileiro, aposentado, portador do RG nº 3.255.521-0 SSP/SP e do CPF nº 392.610.428-72, casado sob o regime de comunhão universal de bens em 03/05/1973 com IRENE BARBOSA PRESTES, brasileira, do lar, portadora do RG nº 19.803.851 e do CPF nº 157.524.508-61, residentes e domiciliados na Rua Rio Grande do Sul, nº 70 CS 2, Jardim Tarumã, Jundiaà­/SP, CEP 13216-603 ; 25) ANTONIO TORRES, brasileiro, pintor, portador do RG nº 21.853.698 SSP/SP e do CPF nº 137.579.768-94, casado sob o regime de comunhão parcial de bens em 13/02/1993 com ROSà‚NGELA NOGUEIRA DE SOUZA TORRES, brasileira, do lar, portadora do RG nº 29.426.306-8 e do CPF nº 154.577.858-23, residentes e domiciliados na Rua Colatina, nº 204, Vila Real, Várzea Paulista/SP, CEP 13220-000 ; 26) MARCOS ROBERTO ALVES CARDOSO, brasileiro, mecânico, portador do RG nº 24.965.773.9 SSP/SP e do CPF nº 318.000.908-03, casado sob o regime de comunhão parcial de bens em 13/06/1998 com MARIA CRISTINA ALVES CARDOSO, brasileira, do lar, portadora do RG nº 4.280.163 SSP/PE, CPF 818.233.714-34, residentes e domiciliados na Rua Itararé, nº 126 - CS 2, Jardim Paulista, Várzea Paulista/SP, CEP 13222-120 ; 27) CARLOS ALBERTO DOS SANTOS, brasileiro, funileiro, portador do RG nº 14.652.134-1 SSP/SP e do CPF nº 024.942.358-80, casado sob o regime de comunhão parcial de bens em 14/05/1983 com ANA MARIA FLORIANO DOS SANTOS, brasileira, do lar, RG nº 16.965.692-3-SSP/SP e do CPF nº 052.650.578-89, residentes e domiciliados na Rua Engenheiro Hermenegildo Campos de Almeida, nº 738, Anhangabaú, Vila Japi, Jundiaà­/SP, CEP 13208-640 ; 28) JACKSON NOGUEIRA DE LIMA, brasileiro, solteiro, operador de processo, RG nº 26.595.833-7 SSP/SP e CPF nº 180.626.148-08, residente e domiciliado na Rua Antenor Soares Formis, nº 120, Jardim Esplanada, Jundiaà­/SP, CEP 13202.080 ; 29) CLà UDIO ROBERTO ALVES DE SOUZA, brasileiro, solteiro, mecânico, RG nº 25.268.110-1 SSP/SP e do CPF nº 157.472.538-67, residente e domiciliado na Av. S. Paulo, nº 294, Jardim Santa Lúcia, Campo Limpo Paulista/SP, CEP 13230-000 ; 30) LUIZ EDUARDO DE OLIVEIRA, brasileiro, solteiro, mecânico, portador do RG nº 26.853.742-2 SSP/SP e do CPF nº 263.036.138-10, residente e domiciliado na Rua Armando Lenhaioli nº 239, Campo Limpo Paulista/SP, CEP 13230-000.

21/10/2012 20:30 par Dominique

Un petit update sur cette question. Il ne semble pas que les choses se soient améliorer pour les Yupkas en date de 2009. Voici un texte 2d’anarchistes vénézuéliens qu’il faut copier-coller pour le rendre lisible :
Criminalisation et mort contre le peuple Yukpa
L’éditorial collectif de El Libertario dénonce les attaques crimininelles qui ont eu lieu le 13 octobre 2009 contre le peuple Yukpa dans la Sierra de Perija, dans l’ouest du Venezuela, causant la mort de deux indigènes et en blessant plusieurs autres. L’article suivant - portant sur la tactique et la stratégie de la normalisation culturelle de la « révolution vénézuélienne » - décrit ces faits.
Le 12 octobre, ce que nous avions dénoncé depuis longtemps comme étant une volonté d’éradication des cultures indigènes et une stratégie de normalisation culturelle venant de l’actuel gouvernement du Venezuela a eu lieu : l’équipe ministérielle de Chávez est venue pour attribuer de prétendus titres de propriété aux trois communautés indigènes de Yukpa dans la Sierra de Perija, avec pour prétexte d’achever le processus de délimitation des terres appartenant à ces peuples. L’absence du président Chávez fut remarquée lors d’un tel événement attendu dans la sierra depuis l’année 2002 quand, par mandat constitutionnel, l’État a été censé achever le processus de délimitation de tous les territoires indigènes du pays. En fait cela a donné lieu à un énorme déploiement de soldats, soit-disant pour assurer la sécurité des ministres (dont ceux de l’Intérieur, de la Justice et des Peuples indigènes, parmi d’autres fonctionnaires présents), qui, au plus léger signe de protestation des communautés non « concernées » par l’événement, réagissaient immédiatement pour réprimer leurs demandes. Finalement, le peuple Yukpa a été contraint d’accepter de ne rien recevoir.
On s’attendait depuis des semaines déjà à ce que quelque chose se passe du côté du peuple Yukpa de la sierra de Perija. La Commission régionale de délimitation a annoncé la date d’attribution des titres de propriété mais a déclaré qu’elle ne concernait que trois communautés : Aroy, Sirapta et Tinacoa, terres que le gouvernement avait déjà livrées à des propriétaires terriens qui n’ont en fait pas été forcés de les rendre au peuple Yukpa, qui n’a donc rien reçu d’autre que de la montagne et des rochers non cultivables.
Durant cette période, de manière coordonnée, les commissions ministérielles, dirigées par Diosdado Cabello (ministre plénipotentiaire de Chávez) et Tarek el Aisami (ministre de l’Intérieur et de la Justice) notamment, s’employèrent à distribuer des sacs de nourriture, promettant une amélioration des infrastructures : écoles, postes d’instituteurs, routes, hôpitaux et autre projets pour la production agricole, pour ceux qui accepteraient de ne pas prendre part à la remise des titres de propriété le 12 octobre et menaçant ceux qui s’y opposeraient. Pendant ce temps, une base militaire a été construite sur un territoire Yukpa non reconnu, ce qui a été vivement contesté par les peuples indigènes réprimés par le même Diosdado Cabello, chargé par Chavez de mener cette tâche, puisque la base est liée aux plans dont nous parlerons plus loin.
Dans le même contexte, la communauté Chaktapa et son chef, Sabino Romero, sont devenus le « caillou dans la chaussure » chaviste car cette communauté a été une de celles qui n’ont pas voulu attendre la délimitation humiliante de leurs territoires par le gouvernement. Ses membres ont assumé leur état de sujets historiques et décidé de reprendre par eux-mêmes leurs terres ancestrales, en occupant et contrôlant de manière collective environ six exploitations agricoles.
Pour le gouvernement de Chávez, les compagnies minières internationales et les propriétaires terriens, cet épisode a designé Sabino et sa communauté Chaktapa comme l’ennemi à défaire ; pour son audace, il a été condamné à mort, pas en tant que guerrier indigène que l’on ne peut acheter, mais en tant que vulgaire voleur de bétail, délinquant prêt à enlever et tuer, complice de forces militaires étrangères et ennemi du gouvernement en place.
Ainsi, le fait de donner cette terre à certains propriétaires Yukpas le 12 octobre a donné carte blanche à Olegario Romero pour agir contre leurs propres frères Yukpas de Chaktapa dirigés par Sabino Romero. La raison : une plainte pour vol de bétail (120 têtes) déposée par un propriétaire de ranch improvisé, dans laquelle Sabino Romero, le vrai leader de la lutte pour la reconnaissance du territoire Yukpa en sierra de Perija, est directement accusé.
Aujourd’hui, quand j’écris ces lignes, le 13 octobre 2009, Sabino est évacué de Chaktapa avec trois blessures par balle infligées par des sbires d’Olegario qui, avec l’appui des propriétaires terriens et du gouvernement « révolutionnaire », l’attaquèrent, tuant un de ses gendres, blessant deux de ses fils et une de ses petites-filles, alors qu’un autre de ses fils a disparu. Tout cela est le résultat d’une stratégie orchestrée par la « révolution bolivarienne » concernant la délimitation des terres et l’habitat indigène dans la Sierra de Perija.
Par conséquent, nous dénonçons ouvertement le fait que le président Hugo Chávez savait pertinemment ce qui allait se produire. C’est la raison pour laquelle il n’a pas assisté à l’acte dégradant du 12 octobre. Nous dénonçons cela alors que l’on commence déjà à voir les informations sur la chaîne télévisée d’État essayant de déformer les faits. De même, nous lisons ou entendons des rapports erronés provenant de journalistes et propriétaires terriens de Fegalago constituant l’opposition traditionnelle, justifiant les actions contre Sabino et la communauté de Chaktapa, et se joignant paradoxalement à la politique du gouvernement, dont l’application est confiée aux deux principaux ministres Diosdado Cabello et Tarek el Aisami. Par conséquent, nous affirmons que tout ce qui s’est produit et peut se produire est une tactique, incluse dans une vaste stratégie politique de normalisation et d’éradication des cultures indigènes, d’une politique d’un gouvernement qui continue de s’immiscer dans la langue et les vies des pauvres pour maintenir ce qui lui est vraiment essentiel : son pouvoir.
Dans cette stratégie de conservation du pouvoir, Chávez a opté pour des projets de développement combinés avec l’exploitation de minerais non traditionnels tels que l’uranium, présent dans le région Yukpa du Perija. Par conséquent, le gouvernement a établi une base militaire très contestée par le peuple Yukpa mais défendue, au nom du président, par Diosdado Cabello comme un élément du partenariat Chávez-Iran d’exploitation de l’uranium. En même temps, il donne carte blanche à d’autres projets d’exploitation et assure ainsi aux propriétaires terriens le dépouillement du territoire des peuples indigènes.
Nous en avons assez, avec d’honnêtes camarades, solidaires de la lutte indigène, que continue à se justifier Chávez et que la bureaucratie soit désignée comme coupable de ces abominables politiques. Les coupables sont les coupables, et dans ce cas présent ce sont Chávez, Diosdado Cabello et Tarek el Aisami. Ces trois-là devront un jour s’expliquer sur ce qui est arrivé à Sabino Romero et sa communauté, qui, contre toute attente, continuent de lutter parce qu’ils ont décidé que c’est leur voie et celle de toutes les communautés indigènes de ce pays.
#####################
Deux questions : quelqu’un sait-il ou en est la situation des Yupkas aujourd’hui ?
Et ensuite, qui sont ces anarchistes vénézuéliens auteurs de ce texte ?

21/10/2012 21:24 par Dominique

Cette question me turlupine un peu. En cherchant, j’ai trouvé ce texte qui dit entre autre que pour régler ce vieux contentieux, 25 ranchs ont été expropriés et 15’800 hectares de terres distribuées aux indiens Yukpa. Il dit aussi que le charbon sous leurs terres ne sera pas exploité sans leur accord.

(Commentaires désactivés)