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Thème : Arkéa

Crédit Mutuel Arkea : le " sponsoring " pour se racheter une conduite

Thomas PARFAIT

Depuis toujours, le sponsoring est une manière de se faire connaître du grand public. Et celui-ci est de plus en plus utilisé comme un outil destiné à balayer les agissements critiquables d’une entreprise. La banque Crédit Mutuel Arkéa en est un exemple criant.

Après le greenwashing et le pinkwashing, le « sportswashing » serait-il en train de s’imposer comme la nouvelle pratique favorite des entreprises désireuses de se racheter une conduite aux yeux du public ? Si le sponsoring, ou l’art d’accoler sa marque à une équipe ou un sportif en vogue, est depuis longtemps entré dans les mœurs, certaines sociétés n’hésitent pas à y recourir de manière massive. Au risque, comme la banque Crédit Mutuel Arkéa, dont la direction est par ailleurs engagée dans un conflit avec sa maison-mère, le Crédit Mutuel, dont elle souhaite se séparer, d’allègrement — et opportunément — confondre campagne de communication et opération de diversion, de manipulation, voire de dissimulation d’information auprès des premiers concernés : ses clients, ou « sociétaires », dans le jargon mutualiste. Arkéa multiplie les opérations de sponsoring Depuis plusieurs mois, les dirigeants du Crédit Mutuel Arkéa multiplient en effet les investissements dans des actions de sponsoring. Revendiquant leur ancrage (...) Lire la suite »

Jean-Pierre Denis, «  bonnet rouge  » ou «  gros bonnet  »  ?

GUIREC

Le patron d’Arkéa, l’une des filiales régionales du Crédit Mutuel, entend se séparer de sa maison-mère. S’il clame qu’il agit pour préserver les intérêts bretons, les véritables motivations qui entourent le projet séparatiste de Jean-Pierre Denis interpellent : ces dernières semblent plus personnelles que désintéressées…

Le Crédit Mutuel est en ébullition depuis que l’une de ses fédérations locales exprime ses velléités de départ. En janvier dernier, la branche bretonne, Arkéa, annonçait effectivement son intention de se désarrimer du groupe français, provoquant une petite secousse dans le monde mutualiste tricolore. Jusqu’à mi-avril, quelque 3 600 administrateurs locaux doivent ainsi se prononcer sur le principe du divorce, avant qu’un nouveau vote, à l’automne, ne vienne entériner – ou non – la séparation. Derrière ce projet, un homme : Jean-Pierre Denis, inspecteur des finances et ancien secrétaire général adjoint de l’Élysée sous Jacques Chirac, passé par le monde des affaires, chez Vivendi puis Oséo. Et finalement débarqué dans le milieu vaste et complexe de la mutualité dont il entend faire bouger les fondations. Ceci à contre-courant de l’élan européen, davantage à la consolidation et au regroupement qu’aux scissions. Pour justifier son opération, Jean-Pierre Denis, le « bonnet rouge » de la finance comme il se présente, (...) Lire la suite »