Nos lecteurs ont pu trouver plus d’une centaine de fois sur ce site des articles de Jean Ortiz. Intellectuel, fils d’un guérillero espagnol, auteur de plusieurs livres, fondateur du prestigieux festival « CulturAmerica » à Pau, chroniqueur à l’Humanité, membre du PCF, iconoclaste et indomptable, il est de surcroît un spécialiste de l’Amérique latine où il a vécu quand il était correspondant de presse. Il n’est guère de dirigeants latino-américains progressistes qui ne le connaissent et ne voient en lui un frère.
La déclaration que vous allez lire nous est parvenue par téléphone, Jean Ortiz étant hospitalisé et dans l’impossibilité de correspondre par un autre biais.
On lira, en complément, la liste des autres communistes qui ont fait le même choix que Jean Ortiz.
Le Grand Soir
La Banque mondiale semble reconnaître qu’elle a commis des erreurs en matière de déplacement de populations |1|. De son côté, Le Consortium international pour le journalisme d’investigation (International Consortium for Investigative Journalism – ICIJ) a examiné les activités de la Banque mondiale dans 14 pays, et a découvert que presque 3,4 millions de « personnes des plus vulnérables » ont été forcées de fuir leurs maisons au cours de la dernière décennie |2|. Nous reproduisons ici un article consacré au déplacement forcé de population en Indonésie.
Avec les signatures de tous les membres des partis politiques SYRIZA et ANEL, la coalition gouvernementale qui a porté l’extrême gauche au pouvoir a déposé (Mardi 31 Mars 2015) devant le Parlement la demande d’une création d’une commission d’enquête (voir ci-après) qui examinera les raisons et attribuera les responsabilités pour la mise sous tutelle de l’Etat aux conditions du Memorandum.
« Nous avons abandonné le pouvoir aux grandes entreprises, et nous allons connaître une vague de corruption sans précédent qui va s’infiltrer jusqu’aux plus hauts niveaux de l’État. Les forces de l’argent vont tenter de se maintenir au pouvoir en excitant les classes sociales les unes contre les autres jusqu’à ce que toute la richesse se trouve concentrée dans quelques mains et que notre République s’effondre. J’éprouve en ce moment plus d’inquiétude pour mon pays que je n’ai jamais eu, même en temps de guerre. » Abraham Lincoln, 16e président des États-Unis d’Amérique.
47 chefs d’Etat africains en poste, convoqués par un seul, chez lui et « vous appelez ça un sommet ? ». Question de bon sens en effet, désigner par ce terme un tel non événement, comme l’a fait toute la presse radio, télé... relève au mieux d’une erreur de langage, au pire d’une supercherie.
"Désormais, privation de soins, mortalité infantile, sous-nutrition, corruption des dirigeants, délitement des services publics, économie informelle, chômage de masse...ne sont plus le triste privilège des pays en développement. Les mêmes maux s'abattent aujourd'hui, par exemple, de la même façon, et pour les mêmes raisons, sur les grecs et les centrafricains. Sachant que, si les africains, en général, subissent la loi d'airain du FMI depuis les années 70/80, ce n'est que depuis quatre ans que la "crise de la Dette" ravage la Grèce, on peut mesurer ce qui attend sa population."