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Thème : Banque Mondiale
Aux 50 000 communistes appelés à se prononcer dans quelques jours.

Pourquoi je voterai pour Jean-Luc Mélenchon

Jean ORTIZ

Nos lecteurs ont pu trouver plus d’une centaine de fois sur ce site des articles de Jean Ortiz. Intellectuel, fils d’un guérillero espagnol, auteur de plusieurs livres, fondateur du prestigieux festival « CulturAmerica » à Pau, chroniqueur à l’Humanité, membre du PCF, iconoclaste et indomptable, il est de surcroît un spécialiste de l’Amérique latine où il a vécu quand il était correspondant de presse. Il n’est guère de dirigeants latino-américains progressistes qui ne le connaissent et ne voient en lui un frère.

La déclaration que vous allez lire nous est parvenue par téléphone, Jean Ortiz étant hospitalisé et dans l’impossibilité de correspondre par un autre biais.

On lira, en complément, la liste des autres communistes qui ont fait le même choix que Jean Ortiz.

Le Grand Soir

Je suis communiste depuis 50 ans j’assume ainsi une histoire familiale. Je n’appelle pas à voter pour un homme, mais pour continuer à construire tout ce que nous avions commencé à construire ensemble, avec lui et avec des milliers d’autres. J‘appelle à voter pour redynamiser et élargir un processus politique que nous avions impulsé tous ensemble. J’appelle à voter pour un projet qui est un projet de rupture. Sur cette base, j’appelle à voter pour Jean-Luc Mélenchon, qui fut le candidat charismatique du Front de Gauche. Je n’ai pas l’impression ni l’intention de brader quoi que ce soit de mon idéal communiste. En fait, le programme de Mélenchon n’est pas très éloigné du programme que nous avons élaboré et défendu en 2012. Et je ne mets donc à mon choix aucune condition. Certes, il va falloir négocier des formes plus larges d’ouverture, mais en même temps, il ne faut pas oublier que nous sommes restés pendant des mois sur le quai de la gare. Et il y a des gens qui n’ont pas fait ce qu’il fallait quand il (...) Lire la suite »
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Le soutien de la Banque mondiale au déplacement forcé de population

Eric TOUSSAINT

La Banque mondiale semble reconnaître qu’elle a commis des erreurs en matière de déplacement de populations |1|. De son côté, Le Consortium international pour le journalisme d’investigation (International Consortium for Investigative Journalism – ICIJ) a examiné les activités de la Banque mondiale dans 14 pays, et a découvert que presque 3,4 millions de « personnes des plus vulnérables » ont été forcées de fuir leurs maisons au cours de la dernière décennie |2|. Nous reproduisons ici un article consacré au déplacement forcé de population en Indonésie.

En Indonésie, la Banque mondiale a collaboré activement au sinistre projet de transmigration |3| dont certaines facettes constituent des crimes contre l’humanité. Il s’agit du déplacement – dans certains cas, forcé – de millions de personnes des îles de Java et de Sumatra vers d’autres îles de l’archipel et de la dépossession des indigènes de ces îles. La Banque mondiale est, surtout pendant les quinze années de l’âge d’or du programme (1974–1989), sa principale source de financement extérieur. Les historiens reconnaissent cette responsabilité de la Banque : « Au milieu et à la fin des années 1970, la Banque a soutenu et a prêté son assistance au programme controversé du gouvernement qui consistait au déplacement officiel et subventionné des familles de Java vers d’autres îles |4| ». Cette contribution ne se limite pas seulement à un appui financier et technique. Elle apporte aussi son appui politique à ce projet. Entre 1950 et 1974, le nombre de personnes déplacées par le gouvernement dans le cadre de la (...) Lire la suite »
Qui a falsifié les comptes, a emprunté, s’est enrichi, a ruiné la Grèce, l’a dépouillée, l’a livrée à la Troïka...? Qui doit payer ?

Les députés grecs réclament une commission d’enquête

Anastase ADONIS

Avec les signatures de tous les membres des partis politiques SYRIZA et ANEL, la coalition gouvernementale qui a porté l’extrême gauche au pouvoir a déposé (Mardi 31 Mars 2015) devant le Parlement la demande d’une création d’une commission d’enquête (voir ci-après) qui examinera les raisons et attribuera les responsabilités pour la mise sous tutelle de l’Etat aux conditions du Memorandum.

La proposition a été adoptée. Elle comporte 3 pages et le débat en séance plénière aura probablement lieu le lundi 6 Avril. Cette commission aura en charge les enquêtes qui porteront sur les quatre périodes, les périodes des gouvernances qui se sont succédé aux affaires depuis le début de la crise de l’euro, soient : Octobre 2010 – Mai 2010, Pour le premier accorde de prêt Mai 2010 – Novembre 2011 Pour le deuxième accord de prêt Novembre 2011 - Mai 2012 Mise en œuvre de PSI Mai 2012 - Janvier 2015 Coalition pour le Memorandum Pour les profanes : MoU = Memorandum of Undertanding PSI = Private Sector Involvment TAIPED = Caisse Publique de Valorisation de la Richesse Privée (en charge de liquider le patrimoine de l’Etat) dont le directeur, nommé par le gouvernement, a carte blanche pour ce faire. L’objectif de la proposition, qui ne cite pas des personnes nominativement, est d’attribuer les responsabilités politiques. Après une première citation du soi-disant plan de sauvetage, qui a permis de (...) Lire la suite »
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Série : Les 70 ans de Bretton Woods, de la Banque mondiale et du FMI (partie 12)

Les mensonges théoriques de la Banque mondiale

Eric TOUSSAINT
La Banque mondiale prétend que pour progresser, les pays en développement (PED) [1]) doivent recourir à l’endettement extérieur et attirer des investissements étrangers. Cet endettement sert principalement à acheter des équipements et des biens de consommation aux pays les plus industrialisés. Les faits démontrent jour après jour, depuis des décennies, que cela ne marche pas. Les modèles qui ont influencé la vision de la BM aboutissent logiquement à une forte dépendance des PED à l’égard des apports extérieurs de capitaux, notamment sous la forme de prêt, avec l’illusion d’atteindre un niveau de développement auto-soutenu. Les prêts sont considérés par les bailleurs de fonds publics (gouvernements des pays les plus industrialisés et BM en particulier) comme un puissant moyen d’influencer les pays qui s’endettent. Les actions de la Banque ne se résument donc pas à une succession d’erreurs ou de mauvais coups. Au contraire, elles participent d’une vision cohérente, théorisée, conceptualisée que l’on enseigne (...) Lire la suite »

FMI, Banque Mondiale, Valls, Fabius...la Tunisie sous les vents mauvais

Abla Merzougui Lahket, François CHARLES
Le FMI veut retrouver son "meilleur élève" Qu'on se souvienne, quelques jours avant le grand chambardement révolutionnaire, en même temps que le gouvernement français de Nicolas Sarkozy voyait toujours en Ben Ali un "Grand Ami de la France", Dominique Strauss Khan, encore patron du FMI, en tournée mondiale, décernait le prix du "meilleur élève du FMI" à la Tunisie du même...Ben Ali ! Quand on connaît les exigences draconiennes imposées par le FMI dans le cadre du "paiement de la dette", on mesure mieux, outre les dérives dictatoriales et odieuses du personnage en lui-même, à quelles conditions de misère extrême le régime contraignait sa population. Aujourd'hui le gouvernement Mehdi Jomaâ, non content de, sans la remettre en cause, "honorer" une dette héritée du clan Ben Ali, donc largement illégitime, s'applique, au contraire, à mettre en oeuvre une politique bâtie sur les mesures d'austérité imposées, comme avant, par les FMI, Banque Mondiale et UE. La mise en musique de cette politique se fait (...) Lire la suite »
Nous devons fermer nos frontières aux produits étrangers que nous pouvons produire aisément

Algérie. L’OMC, un non-événement. La nécessité du compter sur soi

Chems Eddine CHITOUR

« Nous avons abandonné le pouvoir aux grandes entreprises, et nous allons connaître une vague de corruption sans précédent qui va s’infiltrer jusqu’aux plus hauts niveaux de l’État. Les forces de l’argent vont tenter de se maintenir au pouvoir en excitant les classes sociales les unes contre les autres jusqu’à ce que toute la richesse se trouve concentrée dans quelques mains et que notre République s’effondre. J’éprouve en ce moment plus d’inquiétude pour mon pays que je n’ai jamais eu, même en temps de guerre. » Abraham Lincoln, 16e président des États-Unis d’Amérique.

Le débat sur l'OMC qui agite la société est de notre point de vue un non-événement tant que l'on ne dit pas de quoi il s'agit s'il est vrai que nous ne devons pas rester en marge du monde. Il nous faut montrer constamment notre volonté d'adhésion à l'OMC dans un partenariat Winn-Winn et non Winn-Lose. Pour l'histoire ce que l'on claironne comme 150 pays ayant adhéré en dehors de la dizaine de pays occidentaux auxquels il faut ajouter quelques pays du Brics, tous les autres pays sont à des degrés divers des losers, des perdants, des éclopés d'une mondialisation laminoir dimensionnée à la taille des plus grands. Pourquoi ne pas envisager une adhésion avec les grands ensembles qui se constituent en dehors de l'OMC qui est devenue une coquille vide depuis l'échec de Doha il y a dix ans et dont on n'a pas mesuré les causes profondes qui sont celles du chacun pour soi. A telle enseigne que les grands pays s'organisent entre eux et font cohésion pour dépecer les plus faibles. Il en est ainsi de l'Union (...) Lire la suite »
Série : Les 70 ans de Bretton Woods, de la Banque mondiale et du FMI (partie 7)

Leadership des États-Unis sur la Banque mondiale

Eric TOUSSAINT
L’idée selon laquelle la Banque mondiale serait devenue une énorme bureaucratie progressivement affranchie de l’influence des États ne correspond pas à la réalité. Cette conception erronée est notamment exprimée par l’environnementaliste nord-américain Bruce Rich dans son livre pénétrant sur la Banque mondiale |1|. En réalité, l’institution est fermement sous contrôle du gouvernement des États-Unis. Celui-ci négocie avec les gouvernements d’autres grandes puissances capitalistes la politique à suivre, sous son leadership, au sein de la Banque mondiale. Régulièrement, il ne prend pas la peine de réaliser les efforts nécessaires pour arriver à un consensus avec ses principaux partenaires (depuis la fin des années 1950, il s’agit du Japon, de l’Allemagne, de la Grande-Bretagne et de la France) et il impose ses vues directement à la Banque. En certaines occasions, le gouvernement des États-Unis est entré dans une relation tendue avec le président de la Banque et/ou avec sa direction au sens large. Il faut (...) Lire la suite »

Un sommet d’humiliations

Romuald BOKO, François CHARLES

47 chefs d’Etat africains en poste, convoqués par un seul, chez lui et « vous appelez ça un sommet ? ». Question de bon sens en effet, désigner par ce terme un tel non événement, comme l’a fait toute la presse radio, télé... relève au mieux d’une erreur de langage, au pire d’une supercherie.

Depuis son annonce, nombre d’observateurs africains, concentrés surtout, bien sûr, dans les médias, en on fait des tonnes : on allait voir ce qu’on allait voir ! Obama, premier président des EU, d’origine directement africaine, à moitié de son second mandat, allait enfin répondre aux attentes des Africains. Et tous de revenir sur le discours d’Accra, lourd de promesses. Il allait enfin rattraper le temps perdu. Hélas, hélas, hélas, que d’illusions répandues pour tant d’illusions perdues... Déjà, la forme annonçait le fond et nos « spécialistes » auraient dû se méfier. Eh non, puisqu’invités, en naïfs incorrigibles, la plupart de ces chefs d’Etat, se voyaient en hôtes d’importance et s’attendaient à la Maison blanche, tapis rouge, entretiens, tête à tête... Las, entre leurs espérances et la réalité , il y aura eu le gouffre sémantique qu’il y a entre « invitation » et « convocation ». Lorsqu’ on se rend à une convocation, on ne doit pas s’imaginer dire la messe avec celui qui a l’initiative : Celui qui convoque est (...) Lire la suite »

Rwanda 2014, Banque Mondiale et FMI jamais rassasiés

François CHARLES
Rwanda 2014, Banque Mondiale et FMI jamais rassasiés Avant 94, le "bon élève Rwanda" Dans les années 1970/80 les IFI* d'hier, tels la Banque Mondiale, le FMI...montraient le Rwanda en exemple. On avait là, selon eux, un modèle dont pouvait, dont devait même, s'inspirer tous les autres pays d'Afrique. En réalité, ils vantaient une politique de libéralisation forcée faite démantèlement des services publics, privatisations en masse, libéralisation totale des investissements étrangers...avec comme conséquence immédiate un appauvrissement vertigineux de la plus grande partie de la population...On sait par ailleurs que, en règle générale, lorsque la Banque Mondiale désigne le "meilleur élève de la classe", elle désigne en réalité, le pays qui obéit le mieux ou le plus servilement à ses recommandations-injonctions. Et, de fait, c'est à grands coups de PAS (plans d'ajustement structurel) que le FMI, imposait alors ses mesures à un Rwanda emporté dans la spirale infernale de la Dette, comme ligoté. Ce qui a fait (...) Lire la suite »
Afrique, pays émergents, Europe... le prétexte de la Dette

Banque Mondiale, FMI et BCE, les banquiers du désastre.

François Charles et Abla Merzougui Lahket

"Désormais, privation de soins, mortalité infantile, sous-nutrition, corruption des dirigeants, délitement des services publics, économie informelle, chômage de masse...ne sont plus le triste privilège des pays en développement. Les mêmes maux s'abattent aujourd'hui, par exemple, de la même façon, et pour les mêmes raisons, sur les grecs et les centrafricains. Sachant que, si les africains, en général, subissent la loi d'airain du FMI depuis les années 70/80, ce n'est que depuis quatre ans que la "crise de la Dette" ravage la Grèce, on peut mesurer ce qui attend sa population."

La "crise" de la Dette partout Alors que l'Europe voit la Grèce arriver à la tête de l'Union, les chiffres concernant la catastrophe qui frappe ce pays demeurent consternants. Un pays d'Europe où le taux de chômage, donné à 28% au mois de novembre 2013, n'en finit pas de grimper mois après mois et frappe désormais 60% de la jeunesse (1) Un pays en Europe où on souligne que 45% des immeubles d'Athènes, équipés du chauffage central au fuel, n'auront pas été fonction cette saison en raison du prix élevé du mazout et des coupes drastiques opérées sur le pouvoir d'achat (2). Selon une étude réalisée par la Fédération des Petits et Moyens Commerces et Artisans de Grèce, ce sont moins de 10% des personnes sans emploi qui touchent une allocation. 90% laissé sans rien ! On le sait, ce pays, comme tant d'autres avant lui, est depuis quatre ans, soumis aux diktats de la tristement célèbre Troïka (FMI, BCE, Union Européenne) qui, chaque mois, envoie ses sbires, armés de nouvelles "réformes", surveiller la bonne (...) Lire la suite »
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