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Thème : Barrage de Sivens

Exclusif : Des gendarmes écolos relancent la ZAD de Sivens

Rosa JAURÈS

Les journées et les nuits sont longues et se ressemblent pour les gendarmes mobiles affectés à la protection de feue-la ZAD de Sivens où il n’y a plus rien ni personne à surveiller.

Depuis l’éradication des zadistes et leur internement au camp de Brens, les forces de l’ordre ont perdu leur raison d’être et cherchent, sinon à légitimer leur présence en contrôlant l’identité des personnes chevelues ou pas qui pourraient se promener dans le coin, du moins à trouver des occupations. Et ce n’est pas facile... Pas de réseaux pour jouer sur leurs smartphones ; les cartes, y en a toujours un qui comprend pas les règles ; la lecture, ça fait mal à la tête. Et puis les copains de la FNSEA ne viennent plus les voir pour partager un bout de saucisse avec eux. Heureusement, il y a encore quelques sorties pour traquer les restes de zadistes qui pourraient se dissimuler dans les caves, mais ça ne suffit pas à combler les journées. Et puis les nuits sont fraîches. Alors, les gendarmes ont commencé à faire des feux de camp, puis de fil en aiguille, ils se sont mis à développer d’autres activités de pelluts : construire des cabanes dans les arbres, se faire pousser la barbe et les cheveux, il y en (...) Lire la suite »
Une semaine de terreur aura permis de rétablir l’Etat de droit !

6 mars 2015, Sivens : l’Etat de droit est de retour !!

Claire DUJARDIN

L’ordre républicain doit s’imposer. L’Etat de droit doit revenir sur le site de Sivens.

Attroupement de plus d'une centaine de personnes avec armes, sur les routes départementales pendant cinq jours, intimidations et menaces de mort réitérées, violences verbales et physiques en réunion et avec armes, contrôle de véhicules systématique en dehors de tout cadre légal par des personnes privées, diffamation et incitation à la haine sur internet, contrôle d'identité au faciès par personnes dépositaires de l'autorité publique, Deux cents gendarmes mobiles présents pendant une semaine, simples observateurs des violences. Une vingtaine de garde à vue de personnes libérées à l'issue des 24 heures ....pour rétablir l'Etat de droit ! La résolution politique était à peine annoncée que les forces de l'ordre évacuaient manu militari une quarantaine d'occupants. Les occupants sont partis. Ceux qui ont mis un peu trop de temps, le temps de rassembler leurs affaires, ont été placés en garde à vue. Le Conseil Général a voté à quasi l'unanimité un nouveau barrage ! Il ne fallait surtout pas faire preuve (...) Lire la suite »