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Thème : Cyberespionnage

Les États-Unis ont utilisé des espions néo-zélandais pour espionner des pays tiers, y compris la France (Consortium News)

Suzie DAWSON

On retrouve la marque des Five Eyes (« Cinq Yeux » - réseau des services de renseignement des Etats-Unis, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande et Royaume-Uni), qui font partie de ce que la NSA appelle en interne son "réseau mondial", partout dans le dernier scandale d’espionnage qui a englouti la Nouvelle-Zélande, écrit Suzie Dawson, journaliste et militante néo-zélandaise en exil.

J'ai passé six ans à supplier à tour de rôle les principaux journalistes néo-zélandais d'enquêter sur les activités d'espionnage menées par l'État contre des militants, dont moi, et, par pure nécessité, d'effectuer moi-même de nombreux reportages à ce sujet dans le vide créé par leur inertie. Il est donc quelque peu déconcertant d'observer maintenant le déroulement tardif de ce que l'ancien député et directeur exécutif de Greenpeace NZ, Russel Norman, décrit comme le "scandale Watergate" de la Nouvelle-Zélande. À la suite de la publication d'un rapport explosif de la Commission des services de l'État (State Services Commission) sur cette affaire, Norman a écrit : "Mon principal constat est que sous le gouvernement précédent, personne n'était à l'abri d'être espionné s'il était en désaccord avec la politique du gouvernement". C'est une déclaration remarquable de Norman, qui a déjà siégé au comité gouvernemental chargé de la surveillance des services de renseignement (…) Lire la suite »
Le nombre d’attaques de ce type a fortement augmenté en un an.

Le cyberespionnage, un fléau qui se propage à toute allure

Sandrine Cassini (Les Echos)
Parce qu'il est silencieux et discret, c'est le plus dangereux des fléaux. Alors que la cybercriminalité explose, le cyberespionnage est de plus en plus à la mode. L'opérateur télécoms étasunien Verizon a comptabilisé l'an passé plus de 511 incidents, un chiffre qui a triplé sur un an, même si, l'an passé, l'opérateur s'est appuyé sur un plus grand nombre de sources pour comptabiliser ce phénomène par nature difficile à circonscrire. Premier touché, le secteur public, autrement dit l'Etat, les organismes publics en tous genres, les programmes militaires et économiques, les ambassades. Derrière, sont particulièrement ciblées toutes les professions intermédiaires, comme les avocats, les cabinets juridiques, les services comptables et financiers, les entreprises de conseil, de design, les centre de recherche scientifique, etc... « Ces organisations sont ciblées en raison des contrats et des relations qu'elles développent avec les industriels », explique l'étude de Verizon. A la (…) Lire la suite »