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Thème : Didier Reynders

Didier Reynders : ce que tout parlementaire européen doit savoir sur sa pratique des droits de l’homme

Luk VERVAET

La nomination de Didier Reynders en tant que commissaire européen à la Justice « avec pour mission les Droits fondamentaux et la défense de l’État de droit » est une gifle magistrale à toutes celles et tous ceux qui l’ont croisé sur le chemin de la défense des droits de l’homme en Belgique.

À l’annonce de sa nomination, Didier Reynders, dont le nom a été cité dans des affaires comme le Kazakhgate, la loi sur la transaction pénale, la gestion des fonds libyens et, tout récemment, le blanchissement d’argent et de corruption au Congo, a déclaré : « L'Union (européenne) n'est pas uniquement un grand marché : il faut une surveillance des droits fondamentaux et de la séparation des pouvoirs, comparable à celle déjà appliquée aux finances ». Commencer par aborder la question des droits de l’homme en prenant le libre marché et le monde financier comme référence en dit beaucoup sur Reynders. C’est ce monde qu’il connaît le mieux et les intérêts économiques et financiers ont toujours été sa première préoccupation. On pourrait déjà s’interroger : si les droits de l’homme en Europe seront surveillés comme le sont les multinationales et les banques, ça promet. Dorénavant, Reynders se chargera d’un "rapport annuel objectif" sur ces questions, dans lequel la situation de chaque État membre devra être analysée « sur (...) Lire la suite »