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Thème : Dominique de Villepin

Les guerres des cliques terroristes au Moyen-Orient sanglant

Robert BIBEAU

Dans cet article, le « has been » Dominique de Villepin se plaint que rien ne semble atteindre la présidence française et il y va de ses pronostics à propos de l’avenir de la « guerre antiterroriste » (sic). Voici l’article ainsi que notre analyse décapante.

Quand j’enseignais l’histoire et l’économie dans une école secondaire canadienne, je pratiquais la critique analytique comme méthode pédagogique scientifique. Cette méthode didactique va comme suit : 1) vous dénichez un texte particulièrement complexe, hermétique et alambiquée, largement diffusée sur les médias à la solde des géants de la désinformation. 2) Par l’analyse matérialiste marxiste non conformiste vous débusquez les lieux communs, les inanités patentées diffusées comme « vérités » par la plupart des journalistes stipendiés. 3) Vous traduisez en langage vernaculaire, non diplomatique, ce charabia éclectique et, à l’aide des faits, vous exposez la vérité cachée derrière ces clichés formatés. Nous allons faire la démonstration de cette méthode dialectique à l’aide d’un article présentant l’entrevue accordée par un poncif ayant perdu les dernières élections présidentielles françaises. Dans cet article, le « has been » Dominique de Villepin se plaint que rien ne semble (…) Lire la suite »

Quai d’Orsay : le discours d’un homme d’État

Rosa LLORENS

Ce n’est pas sans crainte qu’on aborde Quai d’Orsay : la mode de l’adaptation de BD et autres romans graphiques (Snowpiercer, La Vie d’Adèle) peut susciter l’appréhension, tout comme, inversement, la réussite, aussi bien visuelle que verbale, de la BD de Blain et Larzac, que le Nouvel Obs accuse Tavernier d’avoir "massacrée", tandis que d’autres lui reprochent de l’avoir trop servilement suivie.

Le film est donc une excellente surprise et il faut le dire bien haut face aux critiques qui font la fine bouche devant tout film qui sort de la routine psychologique (Guillaume et les garçons actuellement) ou hollywoodienne. Quai d'Orsay n'est pas un grand chef-d'oeuvre ? C'est entendu, et on ne va pas le comparer au Guépard. Mais même si ce n'était qu'une comédie divertissante (comme semble le suggérer Télérama), on aurait raison d'aller le voir. Au moment où on célèbre avec enthousiasme les 50 ans des Tontons flingueurs, (et où l'on vient d'apprendre la mort de Georges Lautner), on peut voir dans Quai d'Orsay un retour à la grande tradition du cinéma populaire français des années 30-60, dont la force résidait dans la conception des seconds rôles et le talent des acteurs qui les interprétaient. Les tontons flingueurs du Quai d'Orsay, eux aussi, sont incarnés par une équipe d'excellents acteurs (Niels Arestrup, Bruno Raffaelli, Marie Bunel, Didier Bezace...) et on peut imaginer (…) Lire la suite »