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Thème : Jean-Michel Aphatie
François Ruffin secoue la niche décrite par Paul Nizan

Bourrage de crâne : Jean-Michel Aphatie est il un chien ? a propos de la censure du film "Merci Patron"

Denis Souchon, Henri Maler (ACRIMED)

À l’évidence, Jean-Michel Aphatie n’est pas un chien ! C’est un grand professionnel qui, quand il le croit nécessaire, remplit sa fonction… à la façon d’un chien de garde. Un chien de garde indigné par cette métaphore qui, à défaut d’être poétique, ne manque pas de réalisme, comme l’a montré, une fois de plus, son récent entretien avec François Ruffin.

À l’évidence, Jean-Michel Aphatie n’est pas un chien ! C’est un grand professionnel qui, quand il le croit nécessaire, remplit sa fonction… à la façon d’un chien de garde. Un chien de garde indigné par cette métaphore qui, à défaut d’être poétique, ne manque pas de réalisme, comme l’a montré, une fois de plus, son récent entretien avec François Ruffin. I - Où il est question d’un os qui ne passe pas les nouveaux chiens de gardeLe 25 février 2016, Jean-Michel Aphatie publie sur son blog un article dans lequel il s’interroge doctement « Chiens de garde, la laisse et l’os : pourquoi des métaphores canines pour parler du journalisme ? ». Et le savant homme de s’insurger. Admirons son talent, puisqu’il réussit le tour de force, surprenant pour un individu si cultivé, de ne parler à aucun moment du livre de Paul Nizan (Les Chiens de garde, 1932), de celui de Serge Halimi (Les Nouveaux Chiens de garde, paru en 1997 et actualisé en 2005) et du documentaire Les Nouveaux Chiens de garde (sorti en 2012, réalisé par Gilles (...) Lire la suite »
Raúl Castro sera à Paris le 1er février 2016.

Le treillis du guérillero rencontre les pantoufles de l’énarque (et les robes de chambre des journalistes ?)

Maxime VIVAS

Le 26 juillet 1953, 150 guérilleros (dont Fidel et Raúl Castro), échouaient dans l’attaque de la caserne Moncada, à Santiago de Cuba. Beaucoup périrent lors de l’assaut, d’autres furent fait prisonniers, torturés, exécutés. Avant de se replier dans le maquis de la Sierra Maestra, les survivants erraient dans les rues où les soldats les repéraient à leur accent de La Havane avant de les abattre.

Parmi les passants égarés, un assaillant qui passa inaperçu grâce à sa petite taille et à son visage enfantin (on lui donnait 15 ans). C’était Raúl Castro (photo). Le 2 décembre 1956, 82 guérilleros, partis du Mexique sur un bateau nommé Granma, débarquaient sur une plage cubaine où les attendaient en embuscade les soldats du dictateur Batista. Il y eut seulement 22 survivants, dont Fidel et Raúl Castro, le Che, Camillo Cienfuegos. Le 8 janvier 1959, ces trompe-la-mort et 5000 barbudos entraient triomphalement à La Havane. Raúl Castro fut aussitôt chargé de créer une armée, tâche vitale devant les menaces des USA (Cf. entre autres, l’invasion de la Baie des Cochons). Il le fit avec l’autorité que lui conféraient son héroïsme dans la guérilla et les fonctions de N° 2 du gouvernement qui lui furent attribuées pour réussir : premier vice-président du Conseil d'Etat, deuxième secrétaire du Parti communiste cubain. C’est donc par « méritocratie » et non par népotisme, qu’il a succédé au N° 1, Fidel Castro (1). (...) Lire la suite »
Jérôme Cahuzac à la une.

Jean-Michel Aphatie : toujours du côté du manche

Bernard GENSANE

Malgré l’admiration effrénée et bien connue que je voue au plus grand journaliste de France (http://www.legrandsoir.info/Jean-Michel-Apathie-obsessionnel-et-poujadiste.html), je vais m’efforcer de rester objectif et calme.

Longtemps, Mediapart fut le seul organe de presse à enquêter sur les agissements financiers, bancaires de Jérôme Cahuzac. Une parenthèse sur ce verbe « enquêter ». On dit aussi « investiguer ». Comme dans les pays anglo-saxons, il n'y a plus en France que deux sortes de journalistes : les complaisants qui font du copier-coller de dépêches d'agence ou d'autres sites de la toile, et les enquêteurs, qui vont au charbon, qui prennent des risques, et qui, généralement, trouvent. Tant que Mediapart était le seul à accomplir le vrai travail, l'immense Aphatie prenait tout cela de très haut. Recevant Edwy Plenel chez Denisot sur Canal +, il y allait de sa morgue : « vous êtes sûr que vous avez des preuves, qu'elles tiennent la route ? ». La réponse de Plenel « on a tout, on sait tout » était accueillie par Aphatie par un sourire en coin décoché en direction des spectateurs signifiant : « moi, vous, savons bien que Mediapart s'agite pour vendre et que tout cela finira en eau de boudin ». Aphatie (qui contestait (...) Lire la suite »

Jean-Michel Aphatie : obsessionnel et poujadiste

Bernard GENSANE
Il y a une cinquantaine d'années, un sociologue britannique des médias, dressant une typologie des éditorialistes en fonction du lieu d'où ils s'exprimaient, distinguait trois positions : celle de "Sirius" (comme Hubert Beuve-Méry) : le journaliste parle d'un point imaginaire éloigné de la terre, du personnel politique, des lecteurs ; il est "objectif" parce que sans liens avec la contingence, celle de l'initié, l'insider, celui qui connaît les choses de l'intérieur, qui est dans la place, et fait donc profiter ses lecteurs de sa proximité avec les gens d'en haut dont il partage le style, les bonnes manières, les valeurs (les journalistes du Times, du Figaro), celui qui perçoit de l'extérieur, l'outsider, qui "sait" , parce qu'il est au parfum, parce qu'on ne la lui fait pas, qui a ses entrées dans le grand monde mais qui s'exprime au niveau de ses lecteurs en répondant à leurs attentes et en exprimant (prétendument) leur point de vue. Jean-Michel Aphatie (...) Lire la suite »
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