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Thème : Libre échange

La via Campesina appelle à la mobilisation contre l’OMC et les accords de libre-échange

via campesina
( Organisation Mondiale du Commerce : https://viacampesina.org/fr/contre-quoi-nous-luttons/capitalisme-inter... ) Deux décennies après sa création, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) – l’un des porte-drapeaux de la mondialisation et du néolibéralisme – est confrontée à une crise existentielle provoquée par le même groupe de personnes qui l’a créée. Cela se produit également à un moment où les paysans et les populations autochtones sont dans une situation bien pire qu’il y a vingt ans : leurs terres, leurs rivières, leurs océans et leurs forêts ont subi une érosion massive et des expulsions forcées leur sont infligées par des entreprises avides de profits. Les marchés paysans locaux et les systèmes alimentaires de plusieurs pays ont été décimés par un ordre du commerce international qui ne tient compte que de la marchandisation de tout, y compris des aliments que les gens consomment. Alors que cette organisation a inscrit dans ses objectifs fondateurs “d’aider les pays en développement à tirer pleinement (...) Lire la suite »
Que faire en 2017 ? Lettre ouverte aux progressistes

L’Histoire brûle à nouveau.

Fabrice AUBERT
PRESENTATION : Cela fait longtemps que l’idée de ce papier germe, mais je n’ai jamais trouvé le support conjoncturel me permettant de l’aborder. C’est l’assassinat du diplomate russe et les événements de Berlin qui m’ont incité à la rédaction de cette réflexion que j’abordais déjà dans d’autres articles (« La matrice des siècles » / « le spectacle du terrorisme » / « Derrière le vote F.N un crash sociétal »), sur LGS. LES GUERRES DE RELIGION LE RETOUR : Depuis le 11 Septembre et le dernier attentat de Berlin, le terrorisme renvoie à l’analyse en termes de « choc des civilisations », concept, qui renvoie en définitive aux « guerres de religion » comme le déclare le nouveau Président américain Trump. Derrière cette déclaration frappé du mouvement des apparences, se joue l’avenir de l’humanité qui avance ou qui recule, car à chaque moment historique, l’humanité peut, soit revenir vers Neandertal, soit progresser. UNE ELECTION COMME LES AUTRES ? Certains croient encore que cette élection Présidentielle se déroulera comme (...) Lire la suite »
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Les raisons d’un refus, la volonté d’un avenir

Paul Magnette

Après le débat en séance plénière au sujet du CETA et de la déclaration interprétative, qui s’est tenu au Parlement wallon ce vendredi 14 octobre, Paul Magnette a pris la parole en réponse. Le Ministre-Président du Gouvernement wallon a expliqué précisément ce qui animait le refus de donner les pleins pouvoirs au Gouvernement fédéral.

L’équipe de POUR a voulu lui donner un écho supplémentaire en reproduisant in extenso ce discours. Le fait est assez inhabituel pour en donner un mot d’explication. Nous n’avons aucun goût pour le culte de la personnalité et pas davantage pour les positions qui seraient strictement partisanes. Les propos tenus disent éminemment le sens de l’action politique et réhabilitent celle-ci aux yeux des citoyens.

Monsieur le Président, chers collègues, C’est pour notre Parlement et la Wallonie, un moment extrêmement important. Ce dont nous parlons, ici, ce n’est pas seulement d’un traité commercial entre l’Union européenne et le Canada. Ce dont nous parlons, ici, c’est de toute la philosophie des échanges commerciaux tels qu’ils se construiront pour les 10, 15, 20 ou peut-être 30 prochaines années. Cela tombe sur le traité CETA mais la discussion que nous avons, au-delà de toute l’amitié qui nous lie aux Canadiens, est dans le fond une discussion de principe, est une discussion évidemment politique et même, à certains égards, une discussion philosophique. Sur le sens même de ce qu’est le commerce et sur la manière dont il faut le mener. C’est pour cela qu’il y a dans ce débat tant de gravité. Je commencerai comme vous, Monsieur Jeholet, par vraiment me réjouir du fond du cœur de la qualité des débats que nous avons eus dans ce Parlement sur ces sujets et qui font que ces débats (...) Lire la suite »
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Le concept de liberté a été corrompu : liberté oui, mais économique

Le complot contre les complotistes

Ernesto Bustos

La violence terroriste est malheureusement présente dans beaucoup de pays et régions du monde. La guerre aussi, la promesse de la paix mondiale semble tout aussi utopique que la faculté du capitalisme globalisé au service de l’humanité, du partage des richesses ou du développement et la prospérité des nations.

Le modèle occidental qui pourtant s’auto-proclame comme le meilleur des mondes possible a ce jour est un échec total pour la majorité des populations mondiales. S’il est vrai que notre histoire contemporaine est pire encore, alors que nous sortons tout juste de siècles d’esclavage intercontinentaux qui se justifiait simplement par le gain et le lucre, par le racisme et la religion, la fin des empires coloniaux sont tout de même un propret. La Révolution Française de 1789 et la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen qui s’en suivait ont bouleversées le cour de l’histoire en imprégnant nos sociétés a venir d’une conscience humaniste et d’éthique morale. Aujourd’hui cela semble évident mais ce ne l’était pas forcément au Moyen Age et auparavant, quand aucune doctrine ne contemplais des droits pour personne, sauf pour les puissants qui régnaient férocement a coups d’épée, meurtres et soumission d’autrui. Cette révolution malgré ces contradictions, certainement les peuples africains (...) Lire la suite »

Les semences dans les Accords de Libre-échange. L’UE et l’Amérique du Nord : le TAFTA et le CETA

Réseau Semences Paysannes

Les semences, comme d'autres volets de l'agriculture, sont pleinement concernées par les négociations en cours dans les différents accords de libre échange (ALE) comme le TAFTA et le CETA que l'UE négocient avec nos voisins d'Amérique du Nord. Si certains points les touchent particulièrement comme les Droits de Propriété Intellectuelle (DPI), elles pourraient également être concernées par d'autres pans des ALE : renforcement des normes industrielles sanitaires, environnementales, de biosécurité…

1- Droit de Propriété Intellectuel : le CETA , une préfiguration du TAFTA ? Des fuites confirment que l'accord TAFTA en cours de négociation comprend bien un chapitre sur le renforcement des DPI qui concernera entre autres les brevets et les Certificats d'Obtention Végétale (COV - voir en anglais : http://keionline.org/node/1984 , http://www.consumersinternational.org/media/1398528/tacd-ip-resolution... ), principaux DPI appliqués aux semences. Les éléments présents dans le CETA (accord du même type en cours de finalisation entre l'UE et le Canada) dessinent une orientation aux conséquences inacceptables ( http://www.semonslabiodiversite.com/blog/2014/04/30/accord-de-libre-ec... ). Engageant un pays, le Canada, déjà lié aux USA par un autre ALE, les clauses négociées dans le CETA sont nécessairement conformes à celles qui se négocient pour le TAFTA. En bref, il s'agit ici de mesures draconiennes obligeant les acteurs économiques à respecter les droits de propriété intellectuelle : un agriculteur (...) Lire la suite »

Place financière suisse cherche yuan !

Liliane HELD-KHAWAM

4160 milliards de dollars ! Ceci est la valeur des échanges commerciaux entre la Chine et le reste du monde pour l’année 2013. La désormais première puissance commerciale du monde est d’ailleurs en passe de devenir la première puissance économique en termes de pouvoir d’achat réel (parité du pouvoir d’achat), si l’on en croit les statistiques de la Banque Mondiale. (1) En 2013, le volume échangé entre la Suisse et la Chine dépassait les 20 milliards de francs. Les importations de produits chinois ont crû de 75% en deux ans. Ces chiffres ne peuvent qu’exploser avec l’entrée en vigueur le 1er juillet 2014 de l’accord de libre-échange sino-suisse.

4160 milliards de dollars ! Ceci est la valeur des échanges commerciaux entre la Chine et le reste du monde pour l’année 2013. La désormais première puissance commerciale du monde est d’ailleurs en passe de devenir la première puissance économique en termes de pouvoir d’achat réel (parité du pouvoir d’achat), si l’on en croit les statistiques de la Banque Mondiale. (1) En 2013, le volume échangé entre la Suisse et la Chine dépassait les 20 milliards de francs. Les importations de produits chinois ont crû de 75% en deux ans. Ces chiffres ne peuvent qu’exploser avec l’entrée en vigueur le 1er juillet 2014 de l’accord de libre-échange sino-suisse. C’est dans ce contexte de forte dynamique commerciale que nous découvrons avec stupéfaction que la place financière suisse ne dispose de yuans (renminbi) qu’à travers des intermédiaires à Londres, Francfort, Singapour ou Hong-Kong. Or, un accord de libre-échange des biens est biaisé dès lors que la liberté de circulation des monnaies et des capitaux ne le soutient (...) Lire la suite »
Les sociétés transnationales ont gagné des pouvoirs choquantes pour poursuivre des États souverains et n’hésitent pas à s’en servir.

Tribunaux du Capital : comment les entreprises peuvent tenir les gouvernements en otage (Red Pepper)

John Hilary
En mai 2011, le gouvernement allemand a annoncé qu'il mettrait fin en 2022 au programme nucléaire du pays. La décision faisait suite à des manifestations de masse qui ont éclaté dans ​​les rues allemandes après la catastrophe au Japon de la centrale nucléaire de Fukushima, et illustre l'opposition profonde à l'énergie nucléaire qui existe au sein de la société allemande depuis des décennies. La législation visant à éliminer progressivement l'énergie nucléaire a été adoptée par le Parlement à une majorité écrasante. Peu après, l'entreprise suédoise de l'énergie Vattenfall a annoncé qu'elle poursuivait le gouvernement allemand pour la somme astronomique de 3,7 milliards d'euros en « compensation » des pertes résultant de la sortie du nucléaire. La société avait déjà gagné un procès précédent contre le gouvernement allemand sur la réglementation environnementale pour l'Elbe, Vattenfall faisant valoir qu'une telle législation rendait sa centrale au charbon non-rentable. L'affaire fut réglée en 2011 lorsque Vattenfall se vit (...) Lire la suite »

Le grand marché transatlantique, et aprés...

Alain TERRIEUR
Il est maintenant établi que les 2 « pères fondateurs » de l’Europe étaient inspirés et financés par la CIA. Dès l’origine, dans une logique impérialiste, le but est de réaliser une union transatlantique sous domination US. Pour certains, il s’agissait de faire face à l’autre empire, l’URSS. Pour d’autres, il s’agit d’éliminer la concurrence en contrôlant les institutions stratégiques, les normes et règlements. Depuis 2012, l’idée d’un « grand marché transatlantique » prend forme avec la constitution d’un « Groupe de haut niveau » piloté par le commissaire européen au Commerce et son confrère américain. Un projet en est sorti, baptisé « Accord de partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement » par Obama, Barroso et Van Rompuy le 13 février 2013. Tous ces projets et documents sont relayés par le très puissant institut euro-américain, le « Transatlantic Policy Network » (TPN). Bénéficiant de l’appui financier d’une multitude de multinationales (Boeing, Microsoft, Nestlé…) et d’une myriade de think tanks (...) Lire la suite »

Le démantèlement de l’État social (Znet)

Noam CHOMSKY

Dans cette interview donnée à Stuart Brown et Chris Gilson, Noam Chomsky analyse les politiques d’austérité en Europe et la montée de l’extrême droite dans des pays comme la Grèce et la France.

Question : Que signifie pour la démocratie européenne le recours à des gouvernements technocratiques ? Noam Chomsky : Il y a deux problèmes. D'abord cela ne devrait pas arriver, au moins si on croit en la démocratie. Deuxièmement, les politiques qu'ils appliquent sont tout simplement en train de mener l'Europe vers des problèmes de plus en plus graves. L'idée d'imposer l'austérité en temps de récession n'a de toute façon aucun sens. Il y a des problèmes, particulièrement dans les pays du sud de l'Europe, mais en Grèce les problèmes ne sont pas réglés quand on demande au pays de faire baisser sa croissance tout simplement parce que la proportion de la dette par rapport au Produit intérieur brut augmente ; et c'est le résultat des politiques qui ont été menées. Dans le cas de l'Espagne, qui est un cas différent, le pays allait plutôt bien avant le krach, il y avait même un excédent budgétaire. Il y avait des problèmes, mais il s'agissait de problèmes causés par les banques, non par le gouvernement, dont (...) Lire la suite »
Reçu de Fakir, bimestriel « fâché avec tout le monde, ou presque".

Contre le dumping social, fiscal, environnemental : Vive les douaniers ?

François RUFFIN

100 % des passagers sont scannés à leur arrivée à Roissy.

0,4 % des containers sont scannés à leur arrivée au Havre.

55 : c’est le nombre de douaniers au service de Tracfin, l’organisme supposé contrôler les mouvements financiers suspects.

256 : c’est le nombre de douaniers préposés au seul tunnel sous la Manche, point de passage des réfugiés vers l’Angleterre. Plus de 500, au total, avec Lille-gare et Paris-Nord qui travaillent sur l’Eurostar.

Ces chiffres résument l’orientation d’un métier moins tourné, désormais, vers le contrôle des marchandises et des capitaux que vers la surveillance des personnes.

Dans cette Europe forteresse pour les hommes (surtout les pauvres), et passoire pour le Capital et ses produits, on fait ça de nos douaniers : des auxiliaires de police.

Alors qu’ils pourraient remplir des missions bien plus utiles pour les salariés, les consommateurs, l’environnement. Alors qu’on pourrait bâtir une douane de gauche, rouge et verte. Alors que eux-mêmes approuveraient ces missions, plus conformes à leurs aspirations que « agents d’immigration »…

En Bretagne, en Lorraine, en Provence, on a rencontré des papys douaniers qui nous ont raconté. D’une douane à l’autre, ils ont vécu la mue de leur métier, la dérive. Leur « police des marchandises et des capitaux » qui devient, lentement, « la police » tout court…

Du « contentieux de classe » « Gamin, j'habitais à Givet, dans les Ardennes, raconte Alain Brombin (joint par téléphone). Le dimanche, parfois, on allait en Belgique, on achetait des vêtements et on les mettait sous nos habits, pour les cacher. Je me souviens de mon père, qui me disait : "Surtout, si le douanier te pose une question, tu ne réponds pas.' C'est qu'on avait peur d'eux, plus que des gendarmes. Y avait des queues, des centaines de mètres, à la frontière, et ils contrôlaient tout, les allumettes, les cigarettes. A l'aller, pour l'essence, il fallait faire une déclaration - pour qu'ils puissent sonder le réservoir au retour, vérifier qu'on n'avait pas fait le plein là -bas. » Alain n'était pas franchement prédestiné à faire carrière dans les Douanes : « D'ailleurs, quand j'ai passé le concours, je n'ai pas osé le dire à mes parents… Mais une fois dedans, j'ai découvert l'utilité sociale du métier : le contrôle des marchandises et des capitaux. J'étais recruté pour ça, en 1982. C'était au (...) Lire la suite »
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