Après le débat en séance plénière au sujet du CETA et de la déclaration interprétative, qui s’est tenu au Parlement wallon ce vendredi 14 octobre, Paul Magnette a pris la parole en réponse. Le Ministre-Président du Gouvernement wallon a expliqué précisément ce qui animait le refus de donner les pleins pouvoirs au Gouvernement fédéral.
L’équipe de POUR a voulu lui donner un écho supplémentaire en reproduisant in extenso ce discours. Le fait est assez inhabituel pour en donner un mot d’explication. Nous n’avons aucun goût pour le culte de la personnalité et pas davantage pour les positions qui seraient strictement partisanes. Les propos tenus disent éminemment le sens de l’action politique et réhabilitent celle-ci aux yeux des citoyens.
La violence terroriste est malheureusement présente dans beaucoup de pays et régions du monde. La guerre aussi, la promesse de la paix mondiale semble tout aussi utopique que la faculté du capitalisme globalisé au service de l’humanité, du partage des richesses ou du développement et la prospérité des nations.
Les semences, comme d'autres volets de l'agriculture, sont pleinement concernées par les négociations en cours dans les différents accords de libre échange (ALE) comme le TAFTA et le CETA que l'UE négocient avec nos voisins d'Amérique du Nord. Si certains points les touchent particulièrement comme les Droits de Propriété Intellectuelle (DPI), elles pourraient également être concernées par d'autres pans des ALE : renforcement des normes industrielles sanitaires, environnementales, de biosécurité…
4160 milliards de dollars ! Ceci est la valeur des échanges commerciaux entre la Chine et le reste du monde pour l’année 2013. La désormais première puissance commerciale du monde est d’ailleurs en passe de devenir la première puissance économique en termes de pouvoir d’achat réel (parité du pouvoir d’achat), si l’on en croit les statistiques de la Banque Mondiale. (1) En 2013, le volume échangé entre la Suisse et la Chine dépassait les 20 milliards de francs. Les importations de produits chinois ont crû de 75% en deux ans. Ces chiffres ne peuvent qu’exploser avec l’entrée en vigueur le 1er juillet 2014 de l’accord de libre-échange sino-suisse.
Dans cette interview donnée à Stuart Brown et Chris Gilson, Noam Chomsky analyse les politiques d’austérité en Europe et la montée de l’extrême droite dans des pays comme la Grèce et la France.
100 % des passagers sont scannés à leur arrivée à Roissy.
0,4 % des containers sont scannés à leur arrivée au Havre.
55 : c’est le nombre de douaniers au service de Tracfin, l’organisme supposé contrôler les mouvements financiers suspects.
256 : c’est le nombre de douaniers préposés au seul tunnel sous la Manche, point de passage des réfugiés vers l’Angleterre. Plus de 500, au total, avec Lille-gare et Paris-Nord qui travaillent sur l’Eurostar.
Ces chiffres résument l’orientation d’un métier moins tourné, désormais, vers le contrôle des marchandises et des capitaux que vers la surveillance des personnes.
Dans cette Europe forteresse pour les hommes (surtout les pauvres), et passoire pour le Capital et ses produits, on fait ça de nos douaniers : des auxiliaires de police.
Alors qu’ils pourraient remplir des missions bien plus utiles pour les salariés, les consommateurs, l’environnement. Alors qu’on pourrait bâtir une douane de gauche, rouge et verte. Alors que eux-mêmes approuveraient ces missions, plus conformes à leurs aspirations que « agents d’immigration »…
En Bretagne, en Lorraine, en Provence, on a rencontré des papys douaniers qui nous ont raconté. D’une douane à l’autre, ils ont vécu la mue de leur métier, la dérive. Leur « police des marchandises et des capitaux » qui devient, lentement, « la police » tout court…