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Thème : Monarchie

Á quoi sert le monarque britannique ?

Bernard GENSANE
Á rien ou pas grand-chose diront ceux qui, se référant à Walter Bagehot, ont à l’esprit la célèbre définition des pouvoirs royaux. Pour le constitutionnaliste du XIXe siècle, le souverain a « le droit d'être informé, le droit d'encourager et le droit de mettre en garde ». S’il ne s’agissait que de cela et de la distribution d'“ honneurs ” nous n’aurions pas eu ce déferlement politique et médiatique mondial autour d’un personnage, très éminent certes, mais dont les pouvoirs et le rôle vont bien au-delà du triptyque cité ci-dessus. Chez nous, depuis que les chaînes d’information carburent à plein régime, il n’est question, depuis le décès d’Élisabeth 2, que de portraits hagiographiques, d’éloges de toute nature des royals, jusques et y compris du prince Andrew malgré les énormes turpitudes qu’il a commises. Les chaînes nationales ont emboité le pas, consacrant la moitié (ou plus) de leurs journaux télévisés à des personnages traités en icones, en symboles. Bien sûr, on se (…) Lire la suite »

Pourquoi le capitalisme britannique s’accroche-t-il à la monarchie ?

Le correspondant socialiste
Par le correspondant socialiste Philippos Andreou de Schleswig-Holstein-Sonderberg-Glucksburg, est finalement décédé après 70 ans de vie dans un luxe remarquable aux dépens de l'État-providence. Alors que la Commission gouvernementale sur les disparités raciales et ethniques a conclu que le racisme en Grande-Bretagne n’est pas institutionnel, le duc raciste récidiviste a été glorifié durant 10 jours d’adulation nourrie de l’establishment. Époux (et cousin), comment pouvez-vous devenir « institutionnel » ? La thèse républicaine est bien comprise. La monarchie est dépassée, antidémocratique, parasitaire. C’est une relique féodale. La prérogative royale est autocratique. L’argument en faveur d’un chef d’État non élu n’est pas crédible. La Couronne est devenue un spectacle de célébrités. La grande majorité des démocraties capitalistes ont transcendé leur passé monarchique. À première vue, le républicanisme n'est pas révolutionnaire et pourrait être compatible avec le capitalisme (…) Lire la suite »