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Thème : ordinateur de Raul Reyes
Lorsque les élus sont inféodés à plus puissants qu’eux la démocratie perd son sens

Québec : une motion crève-coeur

Oscar FORTIN
Je viens de prendre connaissance de la motion votée par l'Assemblée nationale du Québec sur l'assassinat de Ben Laden et la lutte contre le terrorisme. En tant que Québécois de classe moyenne, je suis scandalisé que l'ensemble des parlementaires, sauf un, ait voté pour cette motion. Ma frustration est d'autant plus grande que je connais de ces parlementaires qui ont une connaissance élargie de ce qui se passe dans le monde, qui savent les avenants et aboutissants de ces jeux de coulisses où on pourrait en arriver à négocier jusqu'à sa propre mère ou son propre père, tellement la morale n'existe plus à ces niveaux.. Par cette motion, l'Assemblée nationale rappelle, « à la suite de la mort d'Oussama ben Laden qui a orchestré les attentats du 11 septembre, que le Québec a été et continuera d'être un allié de l'ensemble de la communauté internationale en matière de sécurité et plus particulièrement face à la menace terroriste ». Ainsi, le Parlement québécois « salue la persévérance et la détermination des (...) Lire la suite »

Colombie : les ordinateurs du cyberguérillero soudain muets

Maurice LEMOINE
Le 1er mars 2008, un commando de l'armée colombienne bombardait et tuait, en territoire équatorien, le numéro deux et « ministre des affaires étrangères » des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), Raúl Reyes. Outre la crise régionale déclenchée par le viol du territoire équatorien, un scandale de dimension internationale éclata lorsque trois ordinateurs, deux disques durs et trois clés USB « récupérés près du corps du guérillero et lui appartenant » révélèrent leurs « secrets ». Comme le diffusera abondamment le gouvernement colombien, relayé avec un ensemble touchant par la quasi totalité des médias internationaux (et Interpol), les enquêteurs trouvent dans le matériel informatique « des milliers de courriers électroniques » révélant les liens entre l'« organisation terroriste » colombienne et les présidents Hugo Chávez (Venezuela), Rafael Correa (Equateur), les Basques d'Euskadi ta Askatasuna (ETA), etc. En Colombie même, ces « courriers électroniques » ont permis de déclencher des poursuites (...) Lire la suite »

Ingrid Betancourt : le monologue du Président Sarkozy.

James PETRAS

Le Président français Sarkozy est apparu en deux occasions au centre des médias de masse pour faire part de sa détermination à faire libérer la franco-combienne Ingrid Betancourt retenue en captivité par le mouvement de la guérilla colombienne des Forces Armées Révolutionnaires de l’Armée Populaire de Colombie (FARC-EP). Suite au succès des négociations menées par Hugo Chávez entre décembre et janvier derniers, lesquelles avaient permis la libération de quatre otages par les FARC, Sarkozy a déclaré être déterminé à obtenir la libération d’Ingrid, et être même prêt à s’impliquer directement, quitte à se rendre lui-même dans la jungle colombienne et à escalader ses montagnes.

Une fois loin des feux des caméras, Sarkozy a chargé son Ministre des Affaires Extérieures, Bernard Kouchner, d'aller négocier avec les FARC, un téléphone portable de longue portée en main. De par ses antécedents de partisan enthousiaste de la guerre d'Irak (c'est ce pays qu'il avait choisi comme destination pour son premier voyage officiel en tant que ministre des Affaires Etrangères, manifestant du même coup son soutien aux troupes états-uniennes), de soutien inconditionnel depuis toujours de la guerre que mène Israël contre les palestiniens (y compris la guerre-génocide menée contre Gaza), et de par le rôle qu'il avait joué en tant que haut représentant des Nations-Unies au Kosovo dans les années 90 (lors de l'épuration ethnique de 200 000 serbes), il n'avait pas vraiment le profil d'un interlocuteur fiable pour négocier avec les FARC. Kouchner s'est néanmoins mis en contact par téléphone avec l'un des principaux dirigeants et négociateurs des FARC, Raul Reyes, en coordination avec le Président du (...) Lire la suite »

Interpol, la Farc et Chavez : L’ordinateur de Gauche et l’ordinateur de Droite

Romain MIGUS

Le 1er mars 2008, 10 bombes GBU 12 Paveway de 227 kilos chacune explosaient en pleine jungle équatorienne rasant toute la végétation aux alentours et laissant des cratères de 2.40 mètres de diamètre et 1.80 mètres de profondeur. (1) La Colombie venait de violer la souveraineté de l’Equateur et d’assassiner Raul Reyes, le principal négociateur pour la libération d’Ingrid Bétancourt et des autres otages retenus par la guérilla.

Au sol, les combattants de la FARC et des étudiants de l'Université de Mexico ne résistèrent pas à un bombardement d'une telle ampleur. En revanche, gisait au beau milieu des cratères, un ordinateur indestructible qui contient, selon Bogota, des informations cruciales sur les alliances régionales. Cet ordinateur dont la marque n'est malheureusement pas connue, c'est l'ordinateur de Raul Reyes. C'est l'ordinateur de gauche. Rappelons avant d'aller plus loin que les relations avec la FARC sont tout ce qu'il y a de plus normales pour les voisins de la Colombie. L'ancien vice président vénézuélien, José Vicente Rangel, rappelait il y a peu, qu'avant l'arrivée de Chavez au pouvoir, un responsable des FARC disposait d'un bureau au Ministère des Affaires Etrangères vénézuélien, notamment pour traiter des dommages collatéraux du conflit colombien au Venezuela. Imaginez qu'une armée de 15.000 hommes en guerre contre le pouvoir suisse stationne prés du lac Léman. Il y a fort à parier que le gouvernement (...) Lire la suite »