Le jeune intellectuel réformiste IÑIGO ERREJÓN, il y a quelques mois, provoquait une scission au sein de PODEMOS ; numéro deux de la formation, « historique » du 15M « Puerta del Sol ». Il voulait la tête du numéro un, Pablo IGLESIAS.
La « grande affaire » médiatique en Espagne, le scandale des scandales, la cause de tous les maux, c’est un « chalet », une maison agréable, achetée, à crédit, loin du centre de Madrid (l’équivalent d’un 100 mètres carrés Puerta del Sol), par le leader de « Podemos » Pablo Iglesias, et sa compagne, porte-parole du parti.
« Les résultats ne sont pas satisfaisants, ils ne sont pas à la hauteur de ce que nous attendions (...) Ils ne sont pas bons ». Pablo Iglesias ne cache pas sa déception, entouré des principaux animateurs de « Unidos Podemos », tous visage grave. Aucune démagogie ; un constat lucide, honnête, et une confiance dans l’avenir.
Après l’annonce des résultats des élections du 20 décembre dernier, un porte-parole du Parti Populaire (PP, droite) a déclaré que l’Espagne était « ingouvernable ». Du point de vue de la bourgeoisie, c’est exact.