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Thème : Pablo IGLESIAS

Ñigo Errejón, les bobos « de gauche » mollassonne, la presse du PSOE, le sociolibéral « el País » veulent la tête de Pablo Iglesias

URGENT ESPAGNE. L’opération ERREJÓN. Une fusée à plusieurs étages.

Jean ORTIZ

Le jeune intellectuel réformiste IÑIGO ERREJÓN, il y a quelques mois, provoquait une scission au sein de PODEMOS ; numéro deux de la formation, « historique » du 15M « Puerta del Sol ». Il voulait la tête du numéro un, Pablo IGLESIAS.

Numéro deux de Podemos, il ne rêvait que de devenir calife à la place du calife, (sans projet) battre Pablo Iglesias, considéré plus « à gauche » que lui... La plupart des scissions qui ont quitté le PCE depuis les années 1970 ont rejoint les socialistes. Malin, manœuvrier, anticommuniste, ERREJÓN, soutenu par les Bobos « de gauche » mollassonne, les réseaux et la presse du PSOE, l’incontournable et sociolibéral « el País »,° la télé « la Sexta », a procédé par étapes jusqu’à finir hier par tomber le masque et annoncer la création d’un nouveau parti ,« MAS MADRID », (« davantage de Madrid »). L’appellation topographique, dépolitisée, en dit long sur le contenu et les causes de l’opération de division. Les uns et les autres veulent enterrer Unidas Podemos (UP), cette coalition IU-Podemos, où militent la plupart des communistes, des antifascistes, formation qui décolle d’après les derniers sondages, donnée à 15,5% à quelques semaines des élections générales du 10 novembre. Le « (…) Lire la suite »
Faut-il habiter dans un bidonville pour être révolutionnaire, et se fringuer comme un charbonnier ?

Le chalet et les 1000 voleurs

Jean ORTIZ

La « grande affaire » médiatique en Espagne, le scandale des scandales, la cause de tous les maux, c’est un « chalet », une maison agréable, achetée, à crédit, loin du centre de Madrid (l’équivalent d’un 100 mètres carrés Puerta del Sol), par le leader de « Podemos » Pablo Iglesias, et sa compagne, porte-parole du parti.

Tous deux se sont engagés auprès des banques sur 30 ans (800 euros par tête et par mois). Les charognards, à l’affût jour et nuit, se sont emparés de l’ « affaire » pour discréditer « Podemos » (qui n’est plus le « Podemos » des débuts), faire oublier les sentences enfin prononcées par la « Audiencia nacional » dans l’immense scandale d’Etat et de financement illégal de parti (tout l’appareil du « parti populaire ») : l’affaire Gürtel, la vraie affaire. Du jamais vu en Espagne : un réseau gigantesque de corruption, de détournements de fonds publics, blanchiment d’argent sale (pléonasme), surfacturations, fausses factures, construction d’un aéroport sans avions, sursalaires, malversations « de todo tipo », du concentré de pourri de chez pourri.... « Ce n’est pas un parti, c’est une mafia », crient les manifestants contre le sinistre chef du gouvernement, le néofranquiste trumpiste Mariano Rajoy et ses « mercenaires ». Le tribunal a confirmé l’existence au sein du parti populaire (…) Lire la suite »
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L’avenir de l’Espagne passe par « Unidos Podemos »

Jean ORTIZ

« Les résultats ne sont pas satisfaisants, ils ne sont pas à la hauteur de ce que nous attendions (...) Ils ne sont pas bons ». Pablo Iglesias ne cache pas sa déception, entouré des principaux animateurs de « Unidos Podemos », tous visage grave. Aucune démagogie ; un constat lucide, honnête, et une confiance dans l’avenir.

Les meetings de l’UP ont drainé un public majoritairement jeune, des foules immenses, venues d’horizons multiples. L’avenir d’une Espagne plurinationale passe par cette « UP » si elle se prolonge, s’élargit, se construit politiquement sur la durée, si elle devient plus qu’un accord électoral. Les deux partis du bipartisme néolibéral s’en sortent eux plutôt bien. Le PSOE (22,83% et 85 députés) perd cinq sièges mais reste stable en nombre de voix. Le PP se renforce et progresse par rapport à la consultation du 20 décembre 2015 (33,28%). Il gagne 14 sièges. PP et PSOE ont « récolté » les fruits pourris de la « stratégie de la peur », d’une monopolisation des médias, de l’intox exponentielle permanente sur le Venezuela notamment, sur l’alliance avec « les communistes », du matraquage sur le « retour des rouges ». Pour les médias qui dépendent tous de grands groupes liés au PP ou au PSOE, la cause est entendue : l’accord avec Izquierda Unida et les communistes a plombé « Podemos » (…) Lire la suite »
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Podemos sera désormais le principal parti d’opposition.

Elections en Espagne : un coup contre le régime

Arturo Rodríguez

Après l’annonce des résultats des élections du 20 décembre dernier, un porte-parole du Parti Populaire (PP, droite) a déclaré que l’Espagne était « ingouvernable ». Du point de vue de la bourgeoisie, c’est exact.

Les élections ont débouché sur un Parlement fragmenté, reflet de la polarisation de classes dans le pays. En remontant la pente, ces dernières semaines, Podemos (20,7 %) a fragilisé le PSOE (22 %). C’est la fin du bipartisme établi après la mort de Franco, pour assurer le maintien du régime capitaliste. La croissance de Podemos, sur la vague d’une radicalisation des masses, a balayé toutes les soupapes de sécurité de la démocratie bourgeoise espagnole. Avec 28,7 % des suffrages, le PP arrive en tête, mais recule de 15,9 % et de 4 millions de voix depuis 2011. « Ciudadanos » (13,9 %) réalise une contre-performance. Malgré les efforts des médias et des capitalistes, nombre de ses électeurs potentiels ont fini par comprendre qu’il s’agissait d’un parti réactionnaire, une roue de secours de la bourgeoisie. Quant au PSOE, il a reculé de 6,7 % et de plus d’1,5 million de voix depuis 2011. Une section croissante de la population comprend que les problèmes de la société ne peuvent plus (…) Lire la suite »
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