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Thème : République française

Pour reconstruire une France et une République démocratiques et populaires

Fadi KASSEM
En annonçant clairement sa stratégie d’« emmerder les non-vaccinés », le despote Macron non seulement confirme son mépris absolu vis-à-vis des travailleurs et des citoyens de France depuis son arrivée au pouvoir illégitime, mais également qu’il est un agent central de la fascisation en France – contrairement à ce que les semi opposants Pierre Laurent, Benoît Hamon ou Philippe Martinez ont affirmé en avril 2017 en le qualifiant de « barrage contre le fascisme ». Cette nouvelle – et certainement pas dernière – provocation illustre la volonté d’une majorité de plus en plus aux abois d’en finir avec ce qu’il reste de la République une et indivisible, démocratique et souveraine, sociale et fraternelle. Déjà lors de ses vœux le 31 décembre 2021, en affirmant que « les devoirs valent avant les droits », le despote montrait une nouvelle fois son penchant contre-révolutionnaire, alors même que l’article 1 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (DDHC) du 26 août 1789 déclare dès son premier article que « les (...) Lire la suite »
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« 1870-2020 : 150 ans de République » : le mandarinat qui sert le « républicain » Macron... et détruit la République

Fadi KASSEM

Le 8 juillet dernier, Sciences Po Alumni, l’association des ancien(ne)s étudiant(e)s ayant fréquenté la rue Saint-Guillaume, annonce la tenue d’une « journée d’études » le 4 septembre 2020, intitulée « 1870-2020 : 150 ans de République »[i]. Outre le titre très orienté, la formule interpelle en cela qu’elle consiste en une « Journée d'études organisée par l'Assemblée nationale et le Comité d'histoire parlementaire et politique, avec le soutien de Sciences Po Alumni, sous le haut patronage de Monsieur le Président de l'Assemblée nationale ». Ou comment honorer l’« histoire consensuelle » chère aux « historiens » de Sciences Po Paris, habitués à la fréquentation assidue des hommes au pouvoir (« neutres » et « consensuels », probablement).

Une « journée d’études » pour une « histoire du consensus » D’emblée, le titre de la journée d’études a de quoi surprendre. Bien évidemment, la journée du 4 septembre n’est pas anodine, puisque Gambetta proclama la République en 1870, contraint et forcé par une foule révolutionnaire ; c’est également le 4 septembre 1958 que le général de Gaulle annonça la tenue d’un référendum pour faire approuver la constitution de la Ve République, rédigée alors que de Gaulle exerçait les pleins pouvoirs depuis début juin. Bien évidemment, la tenue d’une telle journée le 21 septembre (jour de proclamation de la Première République) ou le 23 février (jour de proclamation de la Deuxième République) ne peut être envisagée puisqu’il s’agit de fêter 150 ans, chose difficilement réalisable pour les deux premières républiques respectivement proclamées en 1792 et 1848. Mais l’intitulé résume à lui seul la pensée des « historiens » et « politiques » prétendument « républicains », qui renvoient aux oubliettes de l’histoire la Première et la (...) Lire la suite »