Dans l'air du temps de l'indigence résonnent mille envies d’encanaillement, d'emmerdement, d’encerclement et d'enfermement émanant des gouvernements du monde entier. Il est temps que les citoyens de cette humanité rebelle, digne et libre se lèvent et hurlent aussi leurs énervements et leurs envies de chambardement pour sortir de cette impasse abyssale dans laquelle les indigents poussent le monde. Un cri du shithole haïtien pour les citoyens insoumis du monde.
Note du Grand Soir : Cet article a été écrit le 14 novembre, veille de la "grande manifestation à Cuba" contre la révolution.
Ce fut un bel échec, ainsi expliqué par le Monde (et de nombreux médias) : "A Cuba, la police déjoue le projet de manifestation de la dissidence". Rires.
Sous ce slogan, le collectif « Vive la Commune de 1871 » avait appelé samedi 20 mars à Paris à un rassemblement pour célébrer le 150e anniversaire de la Commune de Paris par des discours, des contributions à micro ouvert, des chansons et des poèmes au cœur de Paris. Après que la ville ait refusé le rassemblement devant l’Hôtel de ville, nous nous sommes rassemblés à proximité sur la Place du Châtelet.
La question de l’État est centrale dans la théorie marxiste. Machine d’oppression au service de la classe dominante, l’État « est le produit et la manifestation de ce fait que les contradictions de classes sont inconciliables » (Lénine). Ces dernières années, le tournant autoritaire de la Ve République en France, pose sur le devant de la scène diverses questions notamment sur le rôle de la police et sur les structures de la Ve République. Mais ces questions sous-entendent la place et le rôle de l’État. La théorie marxiste, de Engels à Lénine, nous a apportés de précieux outils pour pouvoir analyser aujourd’hui ce qui se joue dans le durcissement de la politique de la classe bourgeoise. De cette analyse pourront être tiré des clés de compréhension de la situation politique actuelle en donnant des armes de lutte à la classe laborieuse se révoltant radicalement, semaine après semaine, contre un autoritarisme décomplexé.
Défendu un temps par le gouvernement et le Parlement, l’Union sacré est une illusion bourgeoise. Il est temps aujourd’hui, que les travailleurs et la jeunesse du monde unissent leur force pour d’une part, engager une sortie de crise qui ne se fasse pas par des mesures réactionnaires. D’autre part, de prendre conscience de sa classe, ainsi que de son ennemi bourgeois. Pour que puisse se mettre en marche, sur les cendres de l’Ancien Monde qui est en train de brûler, un nouveau monde sans classes et sans propriété, « où le libre développement de chacun est le libre développement de tous ».
Les Révolutions de Couleurs et quelques vérités de La Palice - Epilogue
La question de la nationalisation s’est imposée eu égard aux circonstances. En effet, la crise du COVID-19 a démontré l’incapacité du capitalisme à protéger le peuple, mais aussi sa fragilité, son obsolescence. Nationaliser nos moyens et instruments de production changerait-il quelque chose à l’affaire ? Pourquoi ne pas collectiviser les moyens et instruments de production et non pas les nationaliser puisque l’État représente une minorité dominante, exploiteuse d’une majorité exploitée. Dans cet article, nous allons essayer de différencier la nationalisation de la collectivisation et leurs conséquences. Pour comprendre cette question nous ferons un passage via 1917 en Russie. Ensuite, nous reviendrons dans la France du passé et actuelle. La crise du COVID-19 a démontré que la propriété privée des moyens et instruments de production est un obstacle qui doit être balayé immédiatement. Mais la nationalisation dans un État tel que nous le connaissons ne changera rien à nos existences. Pourquoi ?