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Thème : Seconde Guerre mondiale

1943, le problème de l’ouverture d’un « deuxième front »

Robert GIL

Le 22 novembre 1943, Staline, Roosevelt et Churchill se retrouvent à Téhéran. Parmi les questions les plus importantes discutées figuraient le problème de l’ouverture par les Alliés d’un « deuxième front ».

C’était la question la plus difficile. L’Angleterre et les États-Unis ont fait de leur mieux pour retarder l’ouverture d’un deuxième front en Europe occidentale. La décision d’ouvrir ce « deuxième front », c’est-à-dire le débarquement des troupes alliées en Europe et la création du front occidental, était censée accélérer considérablement la chute du Troisième Reich. Après le tournant stratégique survenu lors des batailles de Stalingrad et de Koursk, la situation sur le front de l‘Est s’est développée favorablement pour l’URSS. Les troupes allemandes avaient subi des pertes irréparables et ne pouvaient plus les rattraper. Les Allemands avaient perdu l’initiative stratégique dans la guerre. L’Armée rouge avait repoussé l’ennemi, libéré le Donbass, traversé le Dniepr et repris Kiev. Les Russes avait également chassé l’ennemi du Caucase du Nord et ont débarqué en Crimée. Mais la victoire était encore loin : l’Empire allemand était encore un adversaire redoutable doté de forces armées puissantes et d’une industrie forte. (...) Lire la suite »

Seconde Guerre mondiale : l’aide des États-Unis à l’URSS

Robert GIL
Le montant des prêts bail étasunien pendant la Seconde Guerre mondiale a été de presque 50 millions de dollars de l’époque. 10 millions furent consentis à l’URSS et plus de 30 millions à l’empire britannique. Le principal effort fut la fourniture de dizaines de milliers de camions, car les lignes de chemin de fer avaient été détruite par l’armée allemande, ensuite l’effort se porta surtout sur l’aviation, mais pas seulement en URSS. En 1940, par exemple, la France, la Grande-Bretagne et les pays du Commonwealth avaient acheté près de 90% de la production étasunienne d'avions. Evidemment, ces « aides » n’étaient pas une donation charitable, mais bien une vente de matériel que l’Union Soviétique a payé en or ou en exportation de chrome, manganèse et autres métaux. De plus, pendant ce temps, les Etats-Unis ont continué de fournir l’Allemagne de Hitler en matériaux pour leur effort de guerre : ainsi la société pétrolière Standard Oil de Rockefeller fournissait 13 000 tonnes de pétrole non raffiné par mois à Hitler (...) Lire la suite »