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Thème : Slobodan Milosevic

Handke Prix Nobel ; le travail de la transparence contre l’opacité de la langue médiatique

Rosa LLORENS

Coup de tonnerre dans le ciel serein des Nobel : après 20 ans de Purgatoire (depuis qu’en 1996 il a commencé à défendre la Serbie contre « la communauté internationale »), Peter Handke accède au Paradis du Nobel ! Les haines qu’il a déchaînées ne désarment pas pour autant, mais cette reconnaissance officielle permet de reparler de la guerre médiatique déchaînée, aussi criminellement que celle des bombes, contre la Yougoslavie, et de mesurer la grandeur de l’écrivain.

Journaux et revues, littéraires ou non, ne manquent pas de nous faire connaître les réactions indignées de Croates et Albanais : Actualitté nous informe que le Premier ministre albanais, Edi Rama, a réagi sur Twitter : « Jamais je n'aurais pensé qu'un Prix Nobel puisse me faire vomir ». A-t-il vomi en apprenant que l'UCK, l'armée des Albanais du Kosovo, se livrait à un trafic massif d'organes prélevés sur des prisonniers serbes (Sur le Kosovo, voir, de Pierre Péan, Une guerre « juste » pour un Etat mafieux) ? Pourtant, en 2010, il fallait déjà avoir l'estomac bien accroché lorsqu'on a appris que le Nobel était attribué à Mario Vargas Llosa, ex-candidat libéral (c'est-à-dire adepte des criminels « Chicago boys ») à la présidence du Pérou. Courrier International, courageusement, s'abrite, pour salir Handke, derrière The Guardian : « Le dramaturge autrichien, dont les origines slovènes lui avaient inspiré un nationalisme fervent pendant la guerre des Balkans, avait publiquement suggéré que les musulmans de (...) Lire la suite »

Milosevic est innocenté pendant que la machine de guerre de l’OTAN continue sa route (RT)

Neil CLARK
Le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) vient d’innocenter Slobodan Milosevic, l'ancien président défunt de Yougoslavie, des crimes de guerre commis pendant la guerre de Bosnie. Cela prouve, une fois de plus, que nous ne devons pas seulement en prendre et en laisser dans les allégations de l'OTAN concernant ses « ennemis officiels », mais pratiquement tout laisser. Pendant les vingt dernières années, les commentateurs néo-conservateurs et autres sommités « libérales interventionnistes » n’ont pas cessé de nous répéter que Milosevic (un dirigeant démocratiquement élu dans un pays où plus de 20 partis politiques fonctionnaient librement) était un dictateur diabolique génocidaire responsable de TOUTES les morts survenues dans les Balkans, dans les années 1990. Répétez après moi avec la voix d’un robot (tout en faisant des mouvements de bras saccadés) : l'agression génocidaire de Milosevic », « l’agression génocidaire de Milosevic ». Mais le récit officiel, tout comme celui qu’on nous a (...) Lire la suite »
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