Thème Haïti

L’indécence de la « démocratie » en Haïti

COMAGUER
Soudainement soucieuse de respect des règles constitutionnelles, la « Communauté internationale » après avoir organisé en 1992 et 2004 deux coups d’Etat pour obliger Jean Bertrand Aristide le Président légalement élu à abandonner l’épée dans les reins le pouvoir en cours de mandat, a voulu , à toutes forces, organiser des élections dans un pays qui a souffert en Janvier 2010 une catastrophe qui a tué , bilan encore incertain, 400 000 personnes et qui a contraint prés d’un million et demi (…)

Pour un mouvement culturel en Haïti…

Raynal TROUILLOT
Haïti, culture d’apartheid et guerre de basse intensité … et si la classe moyenne se mettait du côté du peuple… ? Depuis le 7 février 1986, Haïti est systématiquement en proie à des crises : a) Une crise conjoncturelle qui se traduit selon le contexte, par une crise gouvernementale, une crise parlementaire, une crise alimentaire, une crise énergétique, une crise de confiance etc… ; b) Une crise structurelle qui nous renvoie aux premiers moments de la formation de la nation haïtienne (…)

Les femmes haïtiennes demandent le retour d’Aristide

Grève mondiale des femmes
Avec urgence, nous faisons appel à vous pour nous aider à recueillir des signatures pour la Pétition des femmes haïtiennes revendiquant le retour du Président Jean-Bertrand Aristide et de sa famille. Vous pouvez signez en ligne ici : http://www.petitiononline.com/haitiwom/ (Texte en français ici : http://www.globalwomenstrike.net/node/526) Huit mois après le tremblement de terre, la catastrophe se poursuit : alors que les États-Unis, l’ONU, le Canada, la France et une multitude (…)

L’humanitaire au service du capital : retour sur le cas de Haïti.

Mohamed BELAALI
« ...Alors que les Haïtiens ordinaires souffrent, les riches familles de Port-au-Prince continuent de vivre dans le luxe » (1). Si les soldats américains, les forces de l’ONU et les ONG humanitaires par dizaines sont toujours présents sur le sol de ce pays meurtri, rien ou presque rien n’a été fait pour la population qui continue à vivre dans des conditions inhumaines neuf mois après le terrible séisme qui a emporté des centaines de milliers de vies humaines. L’humanitaire n’est qu’un (…)

Salvador Allende, l’exemple de fidélité au peuple

Joel LEON
Depuis neuf ans, l’humanité commémore deux dates fatidiques. La dernière en date est celle du 11 septembre 2001, lorsque des terroristes avaient transformé quatre avions civils en missiles pour détruire les deux plus grands symboles économiques et militaires des Etats-Unis d’Amérique, le « World Trade Center » et le « Pentagon », pour ainsi dire le monde occidental. La première date de trente sept ans et ce fut au Chili le 11 septembre 1973, quand l’oligarchie locale chilienne, alliée aux (…)

Insurrection du 22 au 23 août 1791 à St-Domingue, révolution et... liquidation

Jean-Hénoch TROUILLOT
Insurrection générale des esclaves de Saint-Domingue, révolution et… liquidation Dans la nuit du 22 au 23 août 1791, se déclenche l’insurrection générale des esclaves de Saint-Domingue, provoquant l’éclatement du système colonial esclavagiste. Cette insurrection n’était pas le fruit du hasard, ou d’un coup de chance, mais le résultat d’une organisation émanant d’un culturel, décidé à éliminer trois siècles d’exploitation sauvage de l’homme par l’homme. Elle a débordé les frontières de (…)

Manifeste pour un mouvement culturel en Haïti

Jean-Hénoch Trouillot et Raynal Trouillot
Introduction Depuis quelques années, la culture des classes dominantes, est en plein effervescence, privilégiant la langue française à la langue créole. En effet, de caractère plutôt francophone, les évènements culturels comme Livres en Folie, Musique en Folie, les vente-signatures et autres se succèdent. Des festivals et projection de films sont organisés sur les places publiques ; de nouveaux centres et espaces culturels, dont les évènements et activités sont couverts par des revues du (…)

"Révolutions colorées" en Europe et "Gnbistes" en Haiti : deux faces d’une même politique

Joel LEON
« Dans un pays sous-développé une bourgeoisie nationale authentique doit se faire un devoir impérieux de trahir la vocation à laquelle elle était destinée, de se mettre à l’école du peuple, c’est-à -dire de mettre à la disposition du peuple le capital intellectuel et technique qu’elle a arraché lors de son passage dans les universités coloniales. Nous verrons malheureusement que, assez souvent, la bourgeoisie nationale se détourne de cette voie héroïque et positive, féconde et juste, pour (…)

HAITI : L’AGENDA MAFIEUX DE L’INTERNATIONAL

Joel LEON
« L’occident mentait à l’homme noir, à l’homme jaune et a l’homme blanc. Il mentait au moins depuis quatre siècles a tous les colonisés de la terre » René Depestre (Alléluia pour une femme jardin) La communauté internationale a beaucoup d’agendas pour Haïti. Elle veut un état stable à la manière de la république Dominicaine ou les mouvements sociaux subissent les « lois du sacrifice pragmatique » imposées par les investisseurs étrangers. (…)

Haïti-Honduras : le sort de deux présidents

Oscar FORTIN
Si nous nous fions aux principaux titres et articles que nos médias affichent ces temps-ci sur Haïti, nous arriverons vite à la conclusion que le Président Préval, non seulement doit laisser sa place vite, mais doit être exclu comme Président légitime et responsable de la tenue des prochaines élections. Des « étudiants » et « divers mouvements et personnalités publiques » se manifestent et réclament la démission du Président Préval avant même la tenue des élections présidentielles et (…)

Haïti : Monsanto et le "Projet Winner"

Thalles GOMES
Les médias ne parlant plus d’Haïti on se dit que tout s’est bien fini, que la solidarité internationale a permis de faire sortir le petit pays de la crise qu’il a subit en janvier dernier. Et bien non, en fait tout commence, même si le pays tente de se réorganiser et que la vie reprend doucement son cours Haïti n’en a absolument pas fini avec les crises. Tout au contraire, comme annoncé précédemment les vautours multinationales se sont jetés dessus avec l’avidité des investisseurs (…)

Il ne faut pas reconstruire Haïti.

Denis BLONDIN
Dans sa chronique du Devoir des 24-25 avril 2010, Gilles Courtemanche pose la question : Faut-il reconstruire Haïti ? Sa réponse, c’est qu’il ne faudrait pas reconstruire le pays dysfonctionnel d’avant le séisme mais d’abord investir dans l’éducation, en en faisant si nécessaire une condition imposée par les bailleurs de fonds. Pour une rare fois, je ne suis pas du tout d’accord avec lui. D’abord, de qui est-il question dans cette question ? De Nous : faut-il que Nous reconstruisions Haïti (…)