Tom FOWDY
Nous vivons une nouvelle ère fascinante de réformes socialistes, très ambitieuses et radicales, qui ne visent qu’un seul résultat : gagner la bataille technologique contre l’Amérique.
L’ampleur de la révolution sociale de Xi Jinping s’intensifie chaque jour, et rien ne semble à l’abri de sa portée.
En plus de la réorganisation spectaculaire des cours particuliers, de la mise à mal des grandes entreprises technologiques et de la campagne contre la culture des stars, l’État chinois s’intéresse désormais à ce qu’il perçoit comme l’utilisation excessive des jeux en ligne chez les jeunes. De nouvelles réglementations strictes visent à limiter leurs activités sur les plateformes de jeux en ligne à seulement trois heures par semaine, en les décrivant comme un « opium spirituel » et en soulignant qu’elles ont un impact négatif sur la santé mentale des enfants, tout en cherchant à faire en sorte que les enfants se concentrent davantage sur leur éducation.
Il s’agit d’un autre effort pour aligner la société chinoise sur ses priorités nationales, et d’une autre indication que les intérêts des « grandes entreprises » ne représentent pas toujours les intérêts de la société dans son ensemble, comme de nombreux pays occidentaux le supposent. George Soros a récemment exprimé son (…)
Tom FOWDY
Au début du XXe siècle, la Chine était encore un pays médiéval, mais elle apprend vite. Au contact de l’Occident, elle a rapidement su lui emprunter ses outils commerciaux, tout en gardant ses particularismes culturels, sa souveraineté et sa structure de gouvernance. Aujourd’hui, grâce à sa réactivité et à son réalisme en matière économique, l’élève dépasse le maître – ce qui pourrait s’avérer catastrophique pour ce dernier...
Reste à savoir de quelle façon, et à quel point la nouvelle donne mondiale affectera l’Europe.
Paru sur RT America sous le titre As Biden embraces Trump’s America-first protectionism, foreign investors give up on the US and bet big on China. Power has shifted.
En prônant les accords de libre-échange, Pékin est en train de dépasser les États-Unis, qui se replient sur eux-mêmes, pour devenir la première destination mondiale des investissements étrangers et créer un dilemme pour le nouvel homme de la Maison Blanche.
Donald Trump est parti, mais de nombreux aspects de son héritage sont encore là. En matière de commerce, c’est clairement le cas. Les membres de l’équipe Biden ont promis un « nouveau regard » sur le commerce et les investissements internationaux qui impliquera de mettre à nouveau l’accent sur la priorité des emplois étasuniens par rapport à la simple ouverture des marchés internationaux aux entreprises étasuniennes, une ligne qui pourrait potentiellement être plus trumpiste que Donald Trump.
Il n’est pas surprenant qu’en cherchant à se mettre aux commandes et (…)