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Auteur : Manuel David ORRIO
Interview de David Orrio, membre des Services Secrets de Cuba, taupe infiltrée chez les « journalistes indépendants »

« Le journalisme, c’est tout mon combat » (Rebelion)

Manuel David ORRIO

Manuel David Orrio nous raconte, à La Havane, son expérience des 11 années qu’il a vécues, en tant qu’agent des Services Secrets cubains, comme taupe infiltrée dans le milieu des « journalistes indépendants », financés et formés par le Bureau des Intérêts des États-Unis à Cuba. En outre, il formule un certain nombre de critiques sur le journalisme pratiqué aujourd’hui à Cuba.

Pourquoi donne-t-on à ces gens le nom de « journalistes indépendants » ? Nous devrions nous interroger : existe-t-il un seul journaliste qui soit indépendant ? Du point de vue du discours nord-américain dirigé contre Cuba, le « journaliste indépendant » est celui qui se présente comme « indépendant du gouvernement cubain » ; en réalité, c'est un journaliste qui est un opposant au gouvernement et qui obéit très clairement aux exigences de la politique des États-Unis envers Cuba pour tout ce qui concerne la rédaction et le choix des nouvelles ou de sujets qu'il traite. Du fait que tu as vécu dans la gueule même du loup, tu as dû te faire un tas d'amis et d'ennemis ? Dans mon travail au sein des Services Secrets, il y a eu deux étapes : la première, la façade d'opposant politique qui impliquait l'obligation d'informer, de diviser, de détruire ; la seconde, mon passage au « journalisme indépendant », fut une décision des Services de la Sécurité d'État. L'éclosion du « journalisme indépendant » entraîne aussi (...) Lire la suite »