RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
Auteur : James PETRAS

La nature de l’Empire étasunien

James PETRAS
Quasiment personne ne croit ce que disent ou écrivent les dirigeants et les médias dominants. La plupart des gens choisissent d'ignorer la cacophonie des voix, des vices et des vertus. Cet article détaille dix caractéristiques de l’Empire étasunien dans le but de susciter un dialogue avec et entre ceux qui s'abstiennent aux élections, pour les inciter à s’engager dans la lutte politique. Caractéristique n° 1 Les hommes de toutes couleurs et opinions qui ont bâti l'empire étasunien pratiquent la tactique de l'âne ; ils agitent la carotte et brandissent le fouet pour obliger les cibles du gouvernement à prendre le chemin qu’ils veulent. C’est ainsi que Washington fait des concessions plus ou moins réelles et menace de représailles ceux qu’il veut faire mettre sur l'orbite impériale. Washington a appliqué cette tactique avec succès lors de plusieurs rencontres récentes. En 2003, les États-Unis ont offert au gouvernement libyen de Mouammar Kadhafi un arrangement pacifique en échange du désarmement, de (...) Lire la suite »

L’essor de l’impérialisme allemand et la pseudo « menace russe »

James PETRAS
Le principal argument idéologique nazi, qui assura au parti une aide financière et politique massive de la part des plus importants industriels allemands, fut la menace communiste et soviétique. Le principal effort militaire nazi, absorbant les deux tiers de ses meilleures troupes, s’exerça vers l’Est pour la conquête et la destruction de la Russie. La « menace russe » servit à justifier la conquête et l’occupation par l’Allemagne nazie de l’Ukraine, des Balkans, de l’Europe de l’Est et des États baltes, avec l’aide d’une confortable proportion de collaborateurs nazis locaux. "La menace russe : une carte dessinée de l'Europe". Caricature anglaise de 1877 montrant la Russie comme une pieuvre monstrueuse dévorant les terres voisines, en particulier l'Empire ottoman. (Wikipédia)« La menace russe : une carte dessinée de l’Europe ». Caricature anglaise de 1877 montrant la Russie comme une pieuvre monstrueuse dévorant les terres voisines, en particulier l’Empire ottoman. (Wikipédia) Après la défaite, la (...) Lire la suite »

Le génocide israélien et ses complices volontaires

James PETRAS
En dehors d’Israël et de ses partisans organisés dans les principales organisations sionistes, l’opinion publique mondiale et la plupart des experts en droit international considèrent l'invasion par l'État sioniste de la bande de Gaza et son attaque systématique contre les civils et les infrastructures essentielles, comme un crime contre l'humanité. Le but de cet essai est quadruple : 1 Identifier la nature du crime - le caractère génocidaire de l'attaque armée et le processus qui mène à lui 2 Identifier les auteurs directs des crimes de guerre ainsi que leurs complices nationaux et internationaux 3 Expliquer les liens entre les dirigeants, les décideurs, les propagandistes, les complices et les séides, y compris leurs idéologies, leurs intérêts matériels et leur structure organisationnelle, qui font que leurs crimes soient non seulement possibles, mais commis à ce jour en toute impunité 4 Identifier les intérêts impériaux plus étendus qui lient Israël aux États-Unis, et dans la poursuite (...) Lire la suite »

Arrêter le fascisme au Venezuela avant qu’il ne soit trop tard !

James PETRAS

La capitaine José Guillén Araque, de la Garde Nationale du Venezuela, avait alerté Maduro concernant l’offensive nazie, en disant : « le fascisme doit être arrêté avant qu’il ne soit trop tard » (*). En représailles pour cet avertissement prophétique, le jeune capitaine patriote a été la cible d’un assassin, appuyé par les EU, dans les rues de Maracay, dans l’état d’Aragua, le 16 mars 2014. Sa mort porta à 29 le nombre de soldats et policiers assassinés depuis que le début des révoltes fascistes.

L’assassinat d’un officier remarquable et patriote dans une des rues principales d’une capitale de province est une indication de plus de ce que les fascistes vénézuéliens mènent l’offensive, confiants en l’appui de Washington et d’une large frange des classes hautes et moyennes du Venezuela. Ils font partie d’une minorité électorale qui n’a pas d’illusions à se faire quand à sa capacité de prendre le pouvoir par des voies constitutionnelles usant de méthodes démocratiques. Le Capitaine Guillén Aroque fit un pas de plus, rappelant à Maduro que, dans l’histoire contemporaine, le chemin vers le pouvoir des groupes totalitaires, fascistes et nazis prend forme grâce aux corps de démocrates et sociaux-démocrates bien intentionnés mais incapables d’user des moyens constitutionnels pour écraser les ennemis de la démocratie. Histoire de l’avancée du fascisme dans les démocraties. Au Venezuela, le terme “fasciste” s’applique de manière appropriée à des groupes politiques organisés et violents qui poursuivent des (...) Lire la suite »

Il est absurde de prétendre qu’en Egypte c’était un « coup d’Etat démocratique » (Radio Centenario)

James PETRAS

Des analystes comme Samir Amin, qui soutient le coup d’Etat, ont perdu leur boussole en ne voyant pas au-delà de leur lutte contre l’islamisme ni la trajectoire des militaires.

L'analyse de James Petras, ce lundi 8 Juillet 2013,à CX36, Radio Centenario depuis Montevideo (Uruguay). www.radio36.com.uy Iribarne Chury Ephraim : Nous saluons ici James Petras, qui, comme tous les lundis est en contact avec Radio Centenario depuis les États-Unis. James Petras : Bon, commençons par l’Égypte où la situation est assez complexe, gauche, droite, islam, tout est mêlé et dans un scénario où il n' ya clairement pas de mouvement, de processus avec des possibilités démocratiques. Soulignons d'abord le fait que le gouvernement a été renversé par un coup d'Etat militaire, même si de larges secteurs des masses anti Mursi, anti-islamique, disent que c'était un "coup d'Etat démocratique », ce qui est absurde. Les militaires ont déjà emprisonné des centaines de sympathisants du Parti islamique, emprisonné ses leaders, suspendu toute la presse indépendante, tentent d'imposer des contrôles sur diverses activités, désigné le président par intérim et continueé à massacrer les gens dans les (...) Lire la suite »

Quand les respectables deviennent extrémistes, les extrémistes deviennent respectables : la Colombie et les grands médias

James PETRAS
Introduction De toutes les mesures historiques, qu'il s'agisse de droit international, des conventions relatives aux droits de l'homme, des protocoles des Nations Unies, des indicateurs socio-économiques, les politiques et les pratiques des régimes des États-Unis et de l'Union européenne peuvent être caractérisées comme extrémistes. Par là nous voulons dire que leurs politiques et leurs pratiques entraînent à grande échelle une destruction systématique et à long terme de vies humaines, de l'habitat et affectent probablement des millions de personnes à travers l'application directe de la force et de la violence. Les régimes extrémistes détestent la modération qui implique le rejet de la guerre totale en faveur de négociations pacifiques. La modération poursuit la résolution du conflit par le biais de la diplomatie et du compromis, du rejet de l'Etat et de la terreur paramilitaire, de la dépossession massive et du déplacement de populations civiles et de l'agression systématique sur les secteurs (...) Lire la suite »

Impérialisme et Violence en Colombie

James PETRAS

Article qui sera présenté à la conférence nationale "Multinationales, violence, liberté syndicale et démocratie en Colombie" organisée par le syndicat international SINALTRAINAL à l’occasion de son 30 ème anniversaire, le 26 juillet 2012, à l’Université Autonome de Colombie, Bogota. Traduit de l’anglais par Silvia Arana pour Rebelion.

Introduction L'intervention militaire des USA en Colombie constitue la guerre de contre-insurrection la plus longue dans l'histoire mondiale récente. Elle a commencé quand le Président Kennedy a créé en 1962 les « Bérets verts » et s'est intensifiée dans ce nouveau siècle avec le programme militaire de sept millions de dollars du Président Clinton (Plan Colombie) initié en 2001, qui aujourd'hui se poursuit avec Obama, et avec l'établissement de 7 nouvelles bases militaires. La guerre que les USA mènent en Colombie dure depuis 50 ans déjà . Dix présidents étasuniens, 5 démocrates et 5 républicains, libéraux et conservateurs, se sont succédés pour conduire en avant une des plus brutales guerres de contre-insurrection jamais enregistrée en Amérique Latine. En termes d'assassinats de civils, de syndicalistes et d'activistes, de droits humains, de déplacement de paysans, l'oligarchie, appuyée par les USA, détient le douteux privilège de figurer en tête de liste des gouvernements tyrans. Pour comprendre la (...) Lire la suite »

La réémergence de la Chine en tant que puissance mondiale (Dissident Voice)

James PETRAS
L'histoire du pouvoir dans le monde a été déformée par des historiens eurocentrés qui ont ignoré le rôle dominant de la Chine dans l'économie mondiale de 1100 à 1800. La brillante rétrospective historique que John Hobson fait de l'économie mondiale de cette période fournit des quantités de données empiriques qui prouvent la supériorité économique et technologique de la Chine sur la civilisation occidentale pendant la plus grande partie du millénaire précédent avant qu'elle se soit assujettie et ne commence à décliner au 19ième siècle. La réémergence de la Chine en tant que puissance économique nous conduit à nous interroger sur son ascension et sa chute précédentes et sur les menaces intérieures et extérieures qui pèsent dans le futur immédiat sur cette superpuissance économique renaissante. D'abord nous soulignerons les principaux aspects de l'ascension historique de la Chine et de sa supériorité économique sur l'Occident avant le 19ième siècle à partir du livre de John Hobson, "Les origines orientales de la (...) Lire la suite »
L’année 2011 a posé les fondations de l’explosion de l’Union Européenne

2012, une vision d’apocalypse

James PETRAS

La perspective économique, politique et sociale de 2012 est profondément négative. Quasiment tous les économistes orthodoxes de le pensée dominante sont pessimistes en ce qui concerne l’économie mondiale. Bien que, là aussi, leurs prédictions sous-estiment l’étendue et la profondeur de la crise, il y a de grandes raisons de croire que 2012 sera le début d’un déclin plus important que celui engendré par la Grande Récession de 2008-2009. Avec moins de ressources, plus de dette et une résistance populaire croissante, les gouvernements ne pourront pas sauver le système.

Beaucoup des principales institutions et relations économiques qui ont été la cause et la conséquence de l'expansion capitaliste régionale et mondiale des 30 dernières années sont en train de se désintégrer et de sombrer dans le chaos. Les anciens moteurs économiques de l'expansion globale, les Etats-Unis et l'Union Européenne, ont épuisé leurs ressources et sont clairement en déclin. Les nouveaux centres de croissance, la Chine, l'Inde, le Brésil et la Russie, qui pendant une "courte décennie" ont donné un nouvel élan à la croissance mondiale arrivent en fin de course, leur décélération est rapide et continuera pendant toute l'année prochaine. L'explosion de l'Union Européenne En particulier l'Union Européenne gangrenée par la crise se désintègrera et au lieu des relations croisées actuelles on aura des accords de commerce ou d'investissement bilatéraux ou multilatéraux. L'Allemagne, la France, les Pays-Bas et les pays nordiques essayeront de négocier le virage. L'Angleterre —c'est à dire la Cité de (...) Lire la suite »

Amérique Latine : croissance, stabilité et inégalités : Leçons pour les Etats-Unis et l’Europe (Information Clearing House)

James PETRAS
Les médias dominants et les personnes éduquées décrivent d'Amérique Latine comme une région de fréquents coups d'état, de révolutions périodiques, de dictatures militaires, avec une alternance de booms et de fiascos économiques et la présence éternelle du Fond Monétaire International (FMI) pour lui dicter sa politique économique. A l'opposé, les mêmes faiseurs d'opinion ainsi que leur homologues universitaires présentent les Etats-Unis et l'Europe comme des sociétés stables avec des croissances économiques régulières, une amélioration progressive des acquis sociaux, des compromis consensuels pour résoudre les problèmes et des pratiques fiscales saines. Récemment, au cours de la plus grande partie de la dernière décennie, ces images sont devenues des dogmes idéologiques qui n'ont plus rien à voir avec la réalité. En fait on peut dire que les rôles se sont inversés : les Etats-Unis et l'UE sont en crise perpétuelle et l'Amérique Latine, au moins pour la plus grande partie, jouit d'une stabilité et d'une (...) Lire la suite »
afficher la suite 0 | 10 | 20