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Auteur : Guillermo ALMEYRA

Sur les « bons » capitalismes et impérialismes (La Jornada)

Guillermo ALMEYRA

Au risque de me répéter comme un vieux disque rayé, je rappelle que le néolibéralisme n’est pas un nouveau système mais une politique, la politique actuelle du capitalisme. Il est le résultat de l’échec du capitalisme « Providence » vaguement keynésien et qui ne peut plus être répété car il est mort et enterré. Vouloir centrer les efforts contre le néolibéralisme équivaut tout simplement à tirer contre l’ombre du système.

Il n'y a pas de « bon » capitalisme : il y a un régime d'exploitation, d'oppression, de racisme, de colonialisme et de guerres qui est prêt à tout pour garantir le taux de profit des grandes entreprises financières et monopolistiques. Les capitalismes d'État et les politiques d'assistance et de redistribution des richesses font également partie de ce système mondial et le soutiennent. La différence entre les gouvernements qui sont des agents directs du capital financier et ceux qui essaient d'avoir une quelconque marge de manoeuvre réside dans le fait que ces derniers appliquent certaines politiques qui, tout en défendant les profits des capitalistes, doivent prendre en compte la nécessité de soutenir le marché et ces profits capitalistes avec des subsides à la consommation et aux services. Ils doivent céder quelque chose aux mouvements sociaux et à la contestation ouvrière pour éviter qu'ils ne s'organisent de manière indépendante. Les gouvernements « nationaux et populaires » n'appartiennent (...) Lire la suite »

Le féroce aigle à tête fourchue !

Guillermo ALMEYRA
Les capitalistes des États-Unis, qui se sentent « élus », par un Dieu, qu'ils ont créé à leur image et ressemblance, considèrent qu'ils doivent dévorer le reste de monde. C'est un establishment unique, un oiseau rapace à deux têtes. Leurs divergences internes se bornent à savoir si la planète doit être mangée en mi-crue ou lentement bouillie et avec l'assaisonnement collant de la rhétorique démocratique. Nous, les participants au festin mais en qualité d'aliments potentiels, n'avons pas beaucoup de motifs pour d'opter pour une des deux méthodes ni pour leurs cuisiniers cannibales … Par exemple, le Prix Nobel de la Paix, Barack Obama - qui partage ce Prix avec d'autres bijoux, comme Theodore Roosevelt (celui de la guerre de Cuba et des Philippines), Chamberlain (celui de Munich), Kissinger (celui du coup de Etat à Pinochet parmi tant de méfaits), Begin, Rabin et Shimon Peres (assassins de palestiniens), et l'Union Européenne, (participante à la destruction de la Yougoslavie et aux massacres en Libye) - (...) Lire la suite »