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Auteur : August BEBEL

Discours au congrès socialiste international d’Amsterdam (1904)

August BEBEL

Il y a 101 ans, le 13 août 1913, s'éteignait « le pape » de la social-démocratie internationale, le dirigeant social-démocrate allemand August Bebel*. Il est intéressant de rappeler à cette occasion la vive polémique qui l'opposa à Jean Jaurès lors du congrès socialiste international d'Amsterdam, alors que l'Europe semblait grosse d'une révolution. Il n'est peut-être pas nécessaire de débattre sur le point de savoir qui avait raison : ce discours contient suffisamment de réflexions intéressantes sur la question d'éventuelles alliances momentanées avec des forces qu'il faudra combattre ensuite, et par conséquent sur la nécessité pour des révolutionnaires (quand la situation est révolutionnaire) de savoir garder leur autonomie et leur identité lors de ces épisodes. C'est ce qui m'a paru le plus stimulant dans ce discours. Nota : la traduction est imparfaite. Mauris Dwaabala

Le discours qu'a prononcé aujourd'hui notre camarade Jaurès est de nature à éveiller la fausse impression que nous avons, nous, les démocrates‑socialistes d'Allemagne, soulevé ce débat. Ni avant ni après Dresde nous n'y avons songé une minute, c'est une partie de nos camarades français qui ont pensé que, notre résolution de Dresde se prêtait excellemment pour devenir fondamentale pour la tactique de la démocratie socialiste dans tous les pays à régime parlementaire. Il va de soi que nous sommes décidés à soutenir notre propre résolution, d'autant plus que les causes qui nous ont amenés à la prendre en Allemagne existent dans toute une série de pays, d'autant plus que depuis le congrès de Paris en 1900, on a pu voir qu'en dépit de l'adoption unanime de la résolution Kautsky [1], cette tendance et ces pratiques avaient persisté, qu'en plus d'un pays elles sont devenues dans la pratique une puissance palpable. C'est pourquoi il est aujourd'hui doublement souhaitable de se prononcer sur ce courant. Quand on a (...) Lire la suite »