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Auteur : Luciana BERTOIA

Cristina Kirchner se défend et attaque

Luciana BERTOIA

Le feuilleton de la guerre juridique (lawfare) contre les dirigeants progressistes d'Amérique Latine continue. Après Lula, Dilma Rousseff, Rafael Correa et Jorge Glas c'est au tour de l'ancienne présidente d'Argentine et actuelle vice présidente, Cristina Fernández de Kirchner d'en être victime dans le cadre de la future présidentielle de 2023. Le juge (ou plutôt vendepatria agent de l'impérialisme) réclame 12 ans de prison et une inéligibilité à vie. Ses partisans ont même été réprimé par la police. Pendant ce temps là l’ancien président Mauricio Macri qui a ravagé le pays se promène librement. Elle a reçu le soutien des autres dirigeants progressistes latinoaméricains et de Jean Luc Mélenchon.

Dans le long exposé qu’elle a fait au Sénat face au refus du tribunal qui la juge de lui donner la possibilité de se défendre, la vice-présidente a rendu publics d’innombrables messages entre José López et Nicky Caputo, l’homme d’affaires ami de toujours de Mauricio Macri. Elle a également montré comment fonctionne le système judiciaire Cristina Fernández de Kirchner a fait ce que le tribunal qui la juge ne voulait pas qu’elle fasse : parler et dénoncer le fait qu’alors qu’ils cherchent à la condamner pour avoir prétendument favorisé l’homme d’affaires Lázaro Báez dans la concession de travaux publics dans la province de Santa Cruz, les juges et les procureurs enterrent les cent messages que le secrétaire des travaux publics José López – devenu célèbre pour avoir tenté de dissimuler des sacs contenant 9 millions de dollars dans un couvent de General Rodríguez – a échangés avec Nicolás « Nicky » Caputo, l’ami de toujours de l’ancien président Mauricio Macri. « La guerre juridique atteint ici des sommets – nous, (...) Lire la suite »