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Auteur : Valérie BUGAULT

La “société à mission” : antithèse de la participation

Valérie BUGAULT

A la demande expresse de la Fondation Charles-de-Gaulle, j’ai accepté de préciser quelque peu le contexte juridique et politique dans lequel est intervenue une nouvelle forme, juridiquement très saugrenue, d’entreprise, la « société à mission » (1) .

Publié le 16 avril 2023 par Le Saker Francophone. Avec de tels amis, la « participation » n’a plus besoin d’ennemis. Contextualisation du débat La mission de l’entreprise résulte naturellement de son seul objet social Il faut commencer par préciser que donner « une mission » à l’entreprise n’est en rien une innovation par rapport à l’existence de l’objet social. En effet, c’est l’objet social qui explique la mission de l’entreprise, point n’est besoin de rajouter d’autres missions ; sauf, bien sûr, à poursuivre un objectif politique qui n’a rien à voir avec l’organisation libre et honnête de l’économie via le concept d’entreprise. Cette nouvelle « mission de l’entreprise » est en réalité une contrainte règlementaire supplémentaire destinée à peser sur les entrepreneurs – qui n’en peuvent déjà plus avec toutes celles existantes. Afin de ne pas apparaître pour ce qu’elle est, cette nouvelle contrainte se déploie sur la base du volontariat, tout au moins dans un premier temps, en période de test. Ne doutons pas, que (...) Lire la suite »
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« Les raisons cachées du désordre mondial »

Valérie BUGAULT

Valérie Bugault : Conférence Newhorizon au Liban. Présentation du livre « Les raisons cachées du désordre mondial » par Valérie Bugault − 20 au 28 septembre 2019

Chers organisateurs, chers auditeurs, Mesdames et Messieurs, Je suis très honorée d’être invitée à présenter mon livre Les raisons cachées du désordre mondial devant vous, qui cherchez des solutions politiques pour sortir de la nasse économico-monétaire dans laquelle la finance anglo-saxonne projette l’avenir politique planétaire. Le mouvement de globalisation, tant et souvent décrié, est, à mon sens, mal compris, pour ne pas dire « très mal compris ». Or, pour combattre utilement, il est nécessaire d’identifier clairement non seulement l’ennemi qui est en face mais encore et surtout les armes et les méthodes qu’il utilise. Or si les techniques financières de la globalisation à la mode anglo-saxonne sont parfaitement identifiables, et de plus en plus souvent identifiées, les méthodes utilisées par l’ennemi sont trop peu souvent, pour ne pas dire jamais, évoquées ; elles sont pourtant intéressantes à plus d’un titre. Parmi les méthodes utilisées pour développer la globalisation économique et financière, se (...) Lire la suite »