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Auteur : Jesse CHACON
Pour en finir avec les alternances politiques sans modification des structures.

Venezuela : Pauvreté et développement.

Jesse CHACON

La crise, la crise, la crise !
Il faut vivre en France pour ne pas voir qu’elle conditionne tout. Elle oblige à lancer des plans de rigueur (en leur donnant, ou pas, « un sens »), à tailler dans les remboursements médicaux, à allonger la durée du travail hebdomadaire, à délocaliser dans les pays lointains ou voisins (vus alors comme adversaires) à fermer des usines, à reculer sans cesse l’âge de la retraite, à faire la chasse aux chômeurs, à dénoncer les fonctionnaires trop nombreux, à augmenter les prix, etc.
Dans le même temps, et comme pour démontrer que l’économie n’est pas une loi divine mais un instrument politique, des petits pays pauvres ont fait des choix de développement où l’amélioration du sort de leur population va de pair avec des préoccupations écologiques. Ils se moquent des préconisations du FMI, font plier les banques et les oligarchies devant les choix des dirigeants élus et les exigences populaires. Sans peur de leur trop proche et trop puissant voisin.
Merci à notre ami Thierry Deronne qui a traduit cet article depuis Caracas.
Ils ne sont pas si nombreux ceux qui, comme lui, informent l’Europe de ce qui se construit en Amérique-latine et qui pourrait impacter le rapport des forces mondial et, par suite, notre futur. - LGS

Bilan 2011 et perspectives pour 2012. La CEPAL, l'organisme des Nations Unies chargé de mesurer le développement économique et social en Amérique Latine, reconnaît dans son rapport de janvier 2012 les réussites du Venezuela en matière de réduction de la pauvreté. Selon la CEPAL, le Venezuela est le deuxième pays d'Amérique latine dans la liste de ceux qui ont réduit la pauvreté au cours des 12 dernières années, derrière l'Equateur qui, entre 1991 et 2010, l'a fait reculer à 26,4%. Ces données provenant d'un organisme internationalement reconnu contrastent avec celles des centres d'étude de l'opposition vénézuélienne qui, sans référence empirique valide ou fiable, maquillent les données pour conclure que dans notre pays, la pauvreté s'est aggravée. Les faits parlent d'eux-mêmes. Alors que sous la nuit amère du néo-libéralisme imposé par l'opposition, la pauvreté atteignit 70,8% de la population (en 1996), la révolution bolivarienne l'a fait baisser à 26,8% en 2010. En 1998, année où le président Chávez (...) Lire la suite »

Vénézuéla : pourquoi la popularité du président Chavez continue de monter.

Jesse CHACON

De récents scrutins ou sondages menés en Amérique Latine montrent que l’action des présidents progressistes rencontre un appui croissant de la population - en moyenne de 60 %. C’est le cas de Rafael Correa, de Cristina Fermandez, de Evo Morales, de Daniel Ortega, de Dilma Roussef ou de Hugo Chavez. Jesse Chacón ausculte les raisons de cette tendance dans le cas du Vénézuéla.

Sans aucun doute, le fait politique fondamental de l'année 2011 au Venezuela fut la maladie du président, qui avait fait prédire à nombre d'analystes une chute de la popularité présidentielle dans une opinion publique qui aurait considéré que Chávez avait perdu sa capacité à gouverner. Or c'est le contraire qui s'est produit. La situation nouvelle produite par la maladie du président a signifié un renforcement de sa connection et de sa proximité avec la population. L'opinion publique a entouré solidairement un homme qui a su affronter chacun des moments critiques de sa vie, même les plus dramatiques, avec courage et combativité. Mais cela suffit-il à expliquer la popularité actuelle de Chávez ? Certes durant toute l'année 2011, et les instituts privés de sondage l'ont confirmé, le président a maintenu la tendance ascendante dans la perception positive de sa gestion, tendance qui avait débuté en février 2010 avec un pourcentage de 37.7% d'opinions positives et qui a continué à grimper jusqu'à 60% en (...) Lire la suite »

Vénézuéla, Sécurité : politique d’Etat ou manipulation politique ?

Jesse CHACON
Nous avons vu dans des articles antérieurs comment la manipulation politique du thème de l'insécurité tentait de faire de l'augmentation des homicides un des éléments propre du processus de la Révolution Bolivarienne ; au contraire, nous voyons que la violence a augmenté de manière dramatique durant les cycles antérieurs où l'opposition actuelle était au pouvoir. Selon des données du Centre d'Etudes pour la Paix de l'UCV (université Centrale du Vénézuéla), durant la décennie des 90, le taux d'homicide par 100.000 habitant a augmenté de 153%, passant de 13 homicides par 100.000 habitants en 1991 à 33 homicides par 100.000 habitants en 2000. Le jeu politique de la manipulation consiste à séparer le phénomène de son développement historique ; le problème de l'insécurité, comme l'indiquent les donnée antérieures, est un phénomène social qui prend racine sous les gouvernements de la quatrième République de la fin des années 80 et de la décennie des 90. L'insécurité est le produit de la rupture de liens basiques de (...) Lire la suite »

VENEZUELA : démocratie politique et opposition déloyale.

Jesse CHACON
On a voulu présenter la bourgeoisie et son idéologie, le libéralisme, comme synonyme de droits civils et politiques, comme synonyme de démocratie politique ; cependant, la bourgeoise trahit de manière répétée les droits fondamentaux afin de protéger sa valeur suprême : le "droit à la propriété privée" . Le noyau idéal du libéralisme consiste à défendre les droits fondamentaux de la personne : la propriété privée et le libre marché, ainsi que le gouvernement représentatif, expression du contrat social entre citoyens. Cependant la bourgeoisie prêche sans pratiquer. Historiquement elle viole les libertés publiques fondamentales (vie, liberté personnelle, liberté d'opinion, liberté de conscience, expression, association, etc..) et les règles de base de la démocratie politique (minorité/majorité, droit de vote) afin de préserver la propriété privée des médias de production, qui bien qu'étant le produit de l'exploitation humaine est présentée comme un droit naturel de toute personne. Ce qu'on ne dit pas (...) Lire la suite »