RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
Auteur : CHARCLOT

Comment faire confiance

CHARCLOT

« C’est alors que l’on comprend que le peuple, ce fils d’Esope, n’est jamais abruti ni endormi ; il n’est qu’abandonné » Alain

Ho Manu tu descends ? Pour quoi faire ? Chais pas moi , choper la covid Pour quoi faire chais pas moi c'est ton destin... ça y est, « il est des nôtres il a eu sa covid comme les autres » Comment faire confiance, après des mois de confinent abscons dans le fond et la forme et l’apparition de vaccins qui , au demeurant, n'auront sûrement pas l'efficacité escomptée mais un très excellent rapport production/ bénéfice ? Comment faire confiance à des ténors des médias qui , l'un après l'autre, chante la même chanson sur des airs différents ? Ça y est, il y a un cluster à l’Élysée car, à moins que l'esprit saint du dieu de la non moins sainte église cathodique n'est béni le oui oui seul et qu'aux vues des constantes répétitions marmoréennes quant aux gestes carrières quelques terroristes parasitaires se soient glissés dans le lieu très sein, comment envisager qu'il n'en fut point autrement ? Il semblerait que la vitesse de propagation soit à la hauteur du carré de la déflation Trumpienne qui nous l'a aussi joué de (...) Lire la suite »

Lumpen, Berlin 1920 Europe 2020

CHARCLOT
Lumpen nous vivons dans l’hiver, entre deux rangées de voitures cartons sales étalés au sol où, comme taches encore plus sales, flottent nos haillons, nos sacs, ce qu'il reste, parfois, de notre vie d'avant, nous vivons dans l’hiver, contreseings de l'injurieuse misère, héritiers affalés de la démangeaison bourgeoise, enfants perdus du progrès, nous vivons dans l’hiver, sous les creux abandonnés des villes affamées, assis, emmitouflés, regardant virevolter les lumières assassines des machines nous vivons dans l’hiver, à des milliers d'années lumières du temps disparate qui nourrit les âmes bien nées nous vivons dans l’hiver, comme feuilles sur le fleuve, emportés par les courants des voix affables et des rires gras et froids dégoulinants des écrans nous vivons dans l’hiver, remontant le temps sans peaux de bête, sans feu, ni forêt de hêtre, dans la trame asphyxiée des déserts urbains nous vivons dans l’hiver, dans le confinement assourdi et moite de l'humidité ambiante, éponges pathétiques d'un monde (...) Lire la suite »