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Auteur : Alexander COCKBURN

Enfin la tête du général libyen Younis ! (Article suivi de : Le District Attorney Vance aura-t-il le cran de poursuivre DSK ?)

Alexander COCKBURN

C’est sûrement un des échecs stratégiques les plus marquants de l’histoire pour les experts militaires et ceux des services secrets. En mars, après la seconde résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU utilisée par l’OTAN pour lancer sa campagne de bombardements, ils avaient affirmé que Tripoli et Kadhafi tomberaient dans les deux ou trois semaines. Cela ne faisait aucun doute pour la droite comme pour la gauche, mais pas pour votre serviteur.

Et pourtant le Guide est toujours là et fait des discours à Tripoli à des assemblées, entouré du sixième de la population libyenne, pendant qu’à l’autre bout du pays il semble qu’une faction de Benghazi, celle de Mustapha Abdul Jalil, le chef de Conseil National de Transition rebelle vienne d’assassiner Abdel Fatah Younis, le commandant libyen des forces rebelles.

Il y a plusieurs versions de l'événement mais aucune d'entre elles n'accorde le moindre crédit à la timide suggestion initiale de Jalil selon laquelle les hommes de Kadhafi en seraient responsables. Une version dit que Younis a été arrêté parce qu'il avait ouvert des négociations secrètes avec Tripoli (ce qui est probablement vrai) puis emmené dans le désert pour y être exécuté avec les deux colonels de sa garde ; une autre qu'il a été torturé à mort à Benghazi. D'une manière ou d'une autre cela a rendu caduque la lettre que le sénateur John McCain a écrite à Jalil pour lui dire que les rapports de sérieuses violations des droits de l'homme par les rebelles affaiblissaient le soutien du Congrès pour l'attaque de l'OTAN. On commence à recevoir des vidéos et des récits qui montrent le vrai comportement des rebelles et leur pratique de la torture et des exécutions de prisonniers et de personnes suspectées d'être loyales à Kadhafi sans parler de la remise en vigueur de l'obligation faite aux femmes de porter la (...) Lire la suite »
la gauche devrait se réjouir d’assister à la déroute d’une expédition coloniale

La débâcle de l’OTAN en Libye (Counterpunch)

Alexander COCKBURN
Après trois mois et demi de bombardements et de livraisons d'armes à différentes factions rebelles, l'échec de l'OTAN dans ses efforts pour promouvoir un « changement de régime » en Libye est désormais évident. A l'évidence, les commandants de l'OTAN espèrent encore en la bombe chanceuse qui tuerait Kadhafi, mais à ce jour le pouvoir est encore entre les mains du dirigeant Libyen, tandis que les puissances de l'OTAN s'entredéchirent. Les rapports sur les délibérations à Istanbul du Groupe de Contact de l'OTAN ont un côté surréaliste, où la Secrétaire d'Etat (US) Clinton et le Ministre des Affaires Étrangères britannique Hague ont solennellement réaffirmé leur engagement pour un changement de régime et une consolidation des relations avec le Conseil de Transition à Benghazi, alors que l'humiliation de toute l'expédition de l'OTAN entrera dans les livres d'histoire comme un avertissement sur les dangers des illusions politiques au service de « l'interventionnisme humanitaire », comme un exemple du travail (...) Lire la suite »
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Julian Assange : Recherché par l’Empire, mort ou vif (Counterpunch)

Alexander COCKBURN
Les ondes aux Etats-Unis vibrent des cris des assassins de salon qui braillent pour demander la tête de Julian Assange. Jonah Goldberg, qui écrit pour le National Review, demande dans sa chronique : "Mais pourquoi Assange n'a-t-il pas été garrotté dans sa chambre d'hôtel il y a des années de ça ?". Sarah Palin veut qu'on le recherche coûte que coûte et qu'on le traduise en justice, car, dit-elle : "c'est un agent anti-américain qui a du sang sur les mains". Assange survivra à ces fanfaronnades théâtrales. Ce qui est bien plus important, c'est de savoir comment il va s'en sortir quand il sera entre les mains du gouvernement américain, qui est littéralement furax. Le ministre de la Justice, Eric Holder, a annoncé que le Département de la Justice et le Pentagone "mènent actuellement une enquête judiciaire active" sur les dernières révélations publiées par Assange en vertu de la loi fédérale sur l'espionnage. Quand on lui a demandé comment les Etats-Unis pouvaient poursuivre en justice quelqu'un qui (...) Lire la suite »