Poutine pense ce qu’il dit : La Russie est dos au mur, et elle ne peut plus se retirer nulle part - pour elle, la menace est existentielle.
Il y a quinze ans, un homme qui dirigeait le groupe d’étude sur le bioterrorisme de la Maison Blanche de G.-W. Bush et qui était conseiller spécial du président, s’est vu propulsé de manière inattendue au rang de « père » de la planification des pandémies, après que Bush fut venu demander à ses spécialistes du bioterrorisme un énorme plan pour faire face à une calamité imaginaire. « Nous avons besoin d’un plan pour l’ensemble de la société. Qu’allez-vous faire au sujet des frontières avec les pays étrangers ? Et des voyages ? Et du commerce ? ». Du haut de sa position d’influence – au service d’un président apocalyptique – le Dr Venkayya est devenu le moteur d’un changement radical de la politique des EU en matière de pandémies.
Les États-Unis vont ignorer le message d’Anchorage. Ils testent déjà la Chine à propos de Taïwan, et préparent une escalade en Ukraine, pour tester la Russie. L’Art de la Guerre de Sun Tzu (vers 500 avant J.-C.) conseille ce qui suit : « Se prémunir contre la défaite est entre nos mains ; mais l’occasion de vaincre l’ennemi nous est fournie par l’ennemi lui-même… C’est pourquoi le combattant intelligent impose sa volonté et ne permet pas que la volonté de l’ennemi lui soit imposée ». Telle est l’essence de l’économie de résistance chinoise – une stratégie qui a été pleinement dévoilée à la suite des pourparlers d’Anchorage ; des pourparlers qui ont fait taire toute pensée persistante à Pékin selon laquelle les États-Unis pourraient trouver un modus vivendi avec Pékin dans leur quête effrénée de primauté sur la Chine.