Auteur Enrico PIOVESANA

Honte.

Enrico PIOVESANA
Lettre ouverte de l’infirmier chef de l’hôpital de Emergency à Lashkargah, où arrivent les civils blessés dans l’offensive contre la ville voisine de Marjah. Même des enfants de 7 ans. C’est ce que nous éprouvons tous ici à l’hôpital d’Emergency à Lashkargah, Afghanistan, après le début de la énième "grande opération militaire" , qui est à chaque fois plus grande... Un profond sentiment de honte pour ce que fait la guerre, toute guerre. Destruction, morts, blessés. Sang, (…)

« Spasìba, Rossìa ! » Paroles de survivant

Enrico PIOVESANA
TSKHINVALI (Ossétie du Sud) : « Si les Russes n’étaient pas arrivés, à cette heure nous serions tous morts ». Valentin jette son mégot dans les gravats qui jonchent le pavement de son appartement, au dernier étage d’une cité dans la banlieue de Tskhinvali. Les murs et le plafond sont noircis par le feu et éventrés par les obus des canons géorgiens. N’ont survécu aux flammes que les sommiers métalliques tordus des lits et les débris de la vaisselle en céramique. « Cet immeuble a été touché (…)