Défense de la paix mondiale, contre-offensive ouvrière contre le pouvoir macroniste discrédité, reconstruction du Parti communiste de combat et du syndicalisme de class L’analyse et les propositions du Pôle de Renaissance Communiste en France. Par Georges Gastaud, philosophe, militant du PRCF.
Refus gouvernemental borné d’écouter le peuple, résultats décevants du congrès CGT, reprise annoncée du « dialogue » entre la Première ministre, Laurent Berger et Sophie Binet ou urgence d’accélérer le renouveau du syndicalisme de classe et la reconstruction d’un parti communiste de combat
L'appel prononcé par Georges Gastaud, secrétaire national adjoint du PRCF, en clôture de la VI conférence nationale du mouvement, le 13 novembre dernier à Paris. VIème Conférence nationale du PRCF, PARIS, 11, 12, 13 novembre 2022 – allocution de Georges Gastaud en conclusion de la Vème mandature du PRCF prononcée devant les délégués de la VIème conférence nationale du PRCF, les représentants du PC de Pologne, de « Wihipha » (Bolivie), de la FDJ (Allemagne), les représentants de l’Union locale CGT de Tourcoing, les grévistes de DPDChronopost, le représentant du SELA-CGT du Nord…
En prenant la décision provocatrice et pousse-au-crime de visiter Taïwan ces prochains jours malgré l’opposition déclarée de Pékin, la présidente pseudo-« démocrate » de la Chambre américaine des Représentants prend sciemment le risque d’une crise MILITAIRE MAJEURE avec la Chine populaire : les dirigeants chinois qui ont réaffirmé la souveraineté de la Chine sur cette île historiquement chinoise ont été on ne peut plus clairs là dessus.
Dans la version 2022 du programme de Jean-Luc Mélenchon, recyclant le programme de 2017 l’AEC, s’affiche un revirement politique du tout au tout. Exit la sortie de l’Union Européenne pour faire primer la souveraineté nationale des travailleurs de France sur la dictature du Capital. Bien sûr pour maquiller la manip’, le texte fait encore référence à un plan A et plan B… mais le plan A c’est de rester dans l’UE, et le plan B, c’est aussi d’y rester. Pourtant le candidat Mélenchon sur son blog fait la leçon au candidat Jadot pour lui démontrer, à raison, qu’aucune politique démocratique, aucune politique sociale, aucune politique écologique n’est possible en restant au sein de l’Union Européenne. Extraits : « Le candidat EELV le sait mieux que d’autres compte tenu de sa longue expérience d’eurodéputé : il formule des propositions de rupture avec la logique de marché et les dogmes absurdes de l’Union européenne. Or, ces propositions sont incompatibles avec les traités européens. Exemple : comme nous et les communistes, il compte renationaliser EDF. Cela est contraire aux directives de libéralisation de l’énergie et aux principes du marché unique européen. Il veut parvenir au 100% bio et local à la cantine. Mais les règles européennes en matière de concurrence interdisent de favoriser des produits nationaux et locaux. Tout protectionnisme est impossible dans ce cadre. Ce n’est pas fini. Il veut mettre fin au pacte de stabilité et de croissance pour pouvoir investir dans la transition écologique. C’est impossible sans remettre en cause la fameuse règle austéritaire dite des 3%. Il compte aussi lutter contre le dumping social entre les pays européens ou encore imposer un moratoire sur les nouveaux accords de libre-échange. Cela signifie contester le fondement même des traités européens qui consacre le libre-échange, y compris entre les États-membres. » On ne saurait mieux dire. Mais alors pourquoi diable ne pas proposer tout simplement la sortie de l’Union Européenne, validée dans les faits par le vote ultra majoritaire des travailleurs de France lors du référendum de 2005 – près de 80% des ouvriers – qui avaient ainsi refusé d’une même voix le traité constitutionnel européen et l’ensemble des traités fondant l’euro et l’Union Européenne. Georges Gastaud dans une tribune circonstanciée revient sur ce que doit être une position conséquente sur la question de l’Union Européenne, le Frexit progressiste.
A propos de l'appel de Macron à "emmerder" une partie des Français. - Par Fadi Kassem et Georges Gastaud, secrétaires nationaux du PRCF. Obsédé par sa réélection "quoi qu'il en coûte", Macron vient de déclarer dans Le Parisien (qui, après les récentes déclarations pseudo-sanitaires de dernière minute de Blanquer, semble être devenu le nouveau J.O. de la République française : en contrepartie de quoi ?) : "Moi, je ne suis pas pour emmerder les Français. Je peste toute la journée contre l’administration quand elle les bloque ; eh bien là, les non-vaccinés, j'ai très envie de les emmerder !".
Alors que la campagne présidentielle 2022 est lancée et que les médias des milliardaires et de son régime Macron saturent les ondes et les unes de leur haine xénophobe pour faire diversion, il est un sujet qui mérite un débat urgent : celui de la diversité linguistique alors que le globish du Wall Street English est imposé partout pour mieux faire primer l'idéologie de l'impérialisme des États-Unis. C'est pourquoi les communistes du PRCF, parmi les 30 mesures d'urgence qu'ils proposent pour 2022 ne font pas l'impasse sur la promotion de la langue française et la promotion de la francophonie internationale.