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Auteur : Dan GLAZEBROOK

Pourquoi Trump vient-il de déclencher une nouvelle crise financière ? (RT)

Dan GLAZEBROOK

L’attaque de Trump contre la livre turque, combinée aux récentes mesures de la Réserve fédérale pour réduire drastiquement l’offre de dollars, entrainent le monde vers une crise monétaire identique à celle de 1997. C’est peut-être exactement le but recherché.

Vendredi dernier, Donald Trump a annoncé de nouvelles sanctions contre la Turquie, notamment le doublement des droits de douane sur l'acier et l'aluminium qu'il avait introduits plus tôt cette année. La monnaie turque était déjà en difficulté, mais ces nouvelles sanctions ' sont la goutte qui fait déborder le vase ', selon Edward Park de la société de gestion britannique Brooks Macdonald. Le même jour, la livre turque est tombée à plus de 6 face au dollar, pour la première fois, atteignant un nouveau bas historique de 7,21 par rapport au dollar, dimanche. Après que la Turquie a mis des plafonds aux swaps de devises, la livre a repris un peu de sa valeur perdue, et elle s'échangeait à 6,12 mercredi, toujours bien en dessous des 4,75 pour un dollar qu'elle valait la semaine dernière. La réaction turque a eu un certain effet, mais ça ne suffira pas : interdire simplement le commerce de la livre au-dessus d’un certain niveau, comme la Turquie a fait, n'est guère un moyen pérenne de revaloriser la (...) Lire la suite »

Libye, Afrique et Africom : une catastrophe en cours (Counterpunch)

Dan GLAZEBROOK

La destruction du pouvoir régional indépendant qu’était la Libye a pavé la route pour la reconquête militaire de l’Afrique.

L'étendue de la tragédie que l'OTAN et ses alliés ont engendrée en Libye devient de plus en plus tristement évidente avec chaque jour qui passe. Les estimation sur le nombre des victimes varient, mais il semble qu'il y en ait eu au moins 50 000 ; à vrai dire, le ministère de la Défense britannique se vantait déjà en mai dernier que la massacre avait fait 35 000 morts. Mais ce chiffre ne cesse d'augmenter. La destruction des forces de l'état par le blitzkrieg Anglais, Français et Etasunien a laissé le pays dans un état de totale anarchie - au pire sens du terme. Les anciens "rebelles", qui n'avaient rien d'autre pour les unir que la volonté temporaire de servir de soldats au sol à l'OTAN, se retournent les uns contre les autres. 147 ont été tués au cours d'un conflit interne dans le sud de la Libye plus tôt dans l'année, et ces dernières semaines des bâtiments gouvernementaux - dont les quartiers du premier ministre - ont été attaqués par des "rebelles" qui réclamaient leurs salaires. 1,4 milliards de (...) Lire la suite »

Syrie : la pire crainte de l’Occident (AL-AHRAM )

Dan GLAZEBROOK
La stratégie était simple, claire et éprouvée. Elle avait été employée avec succès non seulement en Libye, mais aussi au Kosovo (en 1999), et avait été rapidement mise en oeuvre en Syrie. Voici ce qui était prévu : former des mercenaires pour lancer des provocations armées ; qualifier la riposte du gouvernement de génocide ; forcer la main du Conseil de Sécurité de l'ONU pour admettre « qu'il fallait faire quelque chose » ; écraser l'armée et toute forme de résistance avec des bombes à fragmentation et des missiles Hellfire ; et finalement instaurer un gouvernement faible et servile qui signerait de nouveaux contrats et alliances rédigés à Londres, Paris et Washington, tandis que le pays s'entre-déchirait. Le résultat prévu était d'arracher le coeur de « l'axe de résistance » entre l'Iran, la Syrie et le Hezbollah, pour isoler l'Iran et laisser les mains libres à l'Occident pour attaquer l'Iran sans crainte de répercussions régionales. Voilà ce qui avait était prévu pour la Syrie, et planifié depuis des années (...) Lire la suite »

L’Occident s’emploie à installer le chaos au Sud de la planète (Dissident Voice)

Dan GLAZEBROOK
La crise économique qui a commencé en 2008 et que la presse occidentale nous a dûment décrite comme imprévisible et complètement imprévue était en fait tout sauf cela. En effet le cycle capitaliste d'expansion et de récession s'est répété si souvent pendant des siècles que son existence est ouvertement admise par tous les économistes, y compris ceux de la pensée régnante, qui l'appellent par euphémisme, le "cycle des affaires". Seuls ceux qui tirent profit de notre ignorance de cette dynamique — les profiteurs milliardaires et les laquais qu'ils se paient dans les médias et au gouvernement — essayent de le nier. Une dépression se produit lorsque la "production dépasse la demande" c'est à dire quand les gens n'ont plus les moyens d'acheter tout ce qui est fabriqué. C'est inévitable dans un système capitaliste où les moyens de production sont privatisés parce que la classe laborieuse mondiale dans son ensemble n'est jamais assez payée pour pouvoir acheter tout ce qu'elle fabrique collectivement. Les produits (...) Lire la suite »
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