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Auteur : Soraya HELOU

L’impasse occidentale en Syrie… (French.alahednews)

Soraya HELOU

L’argument brandi par les États-Unis et l’Occident en général de l’utilisation d’armes chimiques par le régime pour justifier des frappes contre lui, sans même un mandat de l’ONU, ne tient pas la route...
Toutes les tentatives de renforcer l’Armée libre de Syrie et d’unifier la coalition nationale ont jusqu’à présent échoué.
La guerre devra se prolonger car il n’est pas question pour l’Occident d’accepter une défaite... Tant pis si, à cause de cela, les morts innocents vont continuer à tomber en Syrie et le sang va continuer à couler dans des circonstances atroces du fait des takfiristes.

S'il faut en croire le très sérieux bulletin américain Foreign Policy, les États-Unis avaient encouragé, sinon plus, l'ancien dictateur irakien Saddam Hussein dans sa volonté d'utiliser des armes chimiques dans sa guerre contre l'Iran, dans les années 80. Plus de vingt ans plus tard, les Américains ont lancé une guerre contre ce même dictateur Saddam Hussein à cause de sa prétendue possession d'armes de destruction massive et ont fait chuter son régime, au prix d'une guerre coûteuse pour eux et terrible pour l'Irak qui continue aujourd'hui encore à en subir les effets. Malgré cela, ils comptent récidiver en Syrie dans une volonté affichée de condamner la prétendue utilisation du régime d'armes chimiques contre les opposants, et oubliant totalement ce qu'ils avaient fait dans les années 80. C'est dire en réalité que l'argument brandi par les États-Unis et l'Occident en général de l'utilisation d'armes chimiques par le régime pour justifier des frappes contre lui, sans même un mandat de l'ONU, ne tient pas (...) Lire la suite »

La fuite en avant de Mohamed Morsi

Soraya HELOU
Quelle mouche a soudain piqué le président de l'Egypte Mohammed Morsi ? Le conflit en Syrie plus de deux ans et c'est maintenant qu'il décide, dans un discours tonitruant, de fermer l'ambassade de Syrie dans son pays et de rompre toutes ses relations avec le régime syrien. La décision a fait l'effet d'une bombe tant elle était inattendue et elle a surtout provoqué un tollé au sein même de l'Egypte, puisque les partis politiques de l'opposition, ainsi que de nombreux ulémas, ont déclaré qu'ils attendaient de Mosri qu'il ferme l'ambassade israélienne au Caire plutôt que celle de Syrie. En effet, alors que les Frères musulmans se sont longtemps opposés à la politique du précédent régime égyptien, critiquant même son ouverture en direction de l'entité sioniste, les Egyptiens attendaient d'eux, une fois au pouvoir, des décisions plus en phase avec les causes arabes et en particulier, la cause palestinienne. Or, le point de passage avec Gaza n'est pas totalement ouvert, l'ambassade israélienne est toujours en (...) Lire la suite »