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Auteur : Vincent JAUVERT

Comment Hollande avait prévu de frapper la Syrie

Vincent JAUVERT
Les Rafale étaient prêts à décoller, les cibles choisies et les communiqués déjà rédigés. Mais au tout dernier moment, François Hollande a dû annuler l’opération.. "Les frappes sont pour ce soir." Le samedi 31 août, au matin, les plus hauts responsables français, civils et militaires, sont convaincus que le président de la République va déclencher le bombardement punitif de la Syrie la nuit suivante. Plus étonnant encore : François Hollande lui-même le croit aussi. Et cette incroyable méprise va durer jusqu’à la fin de l’après-midi. Entre-temps, pendant une dizaine d’heures, la machine de l’Etat aura été mise en branle pour effectuer ces frappes franco-américaines, les "vendre" à l’opinion et en gérer les conséquences diplomatiques. Cette folle journée débute à 3 heures du matin, ce samedi 31 août, lorsque l’officier de permanence chargé des communications du président de la République reçoit un appel de son homologue américain. Ce dernier le prévient que Barack Obama va téléphoner à François Hollande sur la ligne (...) Lire la suite »

Colin Powell : comment la CIA m’a trompé

Vincent JAUVERT

En 2003, le secrétaire d’Etat américain prononçait à l’ONU son discours sur les armes de destruction massive en Irak. "Une tache dans ma carrière", dit-il aujourd’hui.

Colin Powell lors de son "célèbre" discours à l'ONU, le 5 février 2003. (Sipa) Il y a dix ans, le secrétaire d'Etat américain prononçait à l'ONU son discours sur les armes de destruction massive en Irak (voir vidéo ci-dessous). Les "preuves qu'il avancait se sont révélées fausses pour la plupart. A l'occasion de la publication de son livre J'ai eu de la chance aux Editions Odile Jacob, il revient sur cet épisode et sur la politique étrangère de son pays. Entretien exclusif avec Colin Powell. Le 5 février 2003, vous avez prononcé à l'ONU votre "célèbre" discours sur les armes de destruction massive en Irak, dans lequel vous énonciez des "preuves" qui, pour la plupart, se sont révélées inexactes. Dix ans plus tard, vous écrivez dans votre nouveau livre que ce discours restera une "tache" dans votre carrière et que vous vous souvenez de ce 5 février aussi "profondément" que du jour de votre naissance. Pourquoi ? Il est très dur d'oublier un tel moment surtout quand on vous en parle chaque jour pendant dix (...) Lire la suite »