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Auteur : Michel LEPESANT

Le monde qui vient n’a rien d’une utopie, c’est un cauchemar.

Michel LEPESANT

« Ce qui est en train de se passer est une expérimentation totalitaire dans laquelle la fin affichée – "sauver des vies" – justifie tous les moyens », écrit l’auteur de cette tribune. Alors que le confinement dure et que la pandémie perdure, ce qui vient n’est « ni l’insurrection ni la grève générale, c’est une dystopie ».

Une analyse superficiellement écologiste pourrait trouver dans cette pandémie des raisons d’espérer : réduction des transports inutiles (tout particulièrement aériens), prévision d’un ralentissement de la croissance et donc prévision d’une baisse des pollutions (par exemple, la chute de l’activité en Chine a diminué en février les émissions de gaz à effet de serre de l’équivalent de la production annuelle des Pays-Bas)... Une analyse superficiellement critique pourrait même se réjouir que le confinement va donner à chacun le temps et l’occasion de se poser la question du sens réel de la vie qualifiée « auparavant » d’ordinaire, au point peut-être de se mettre à espérer déboucher sur une critique réveillée du consumérisme quotidien : rien de plus bizarre aujourd’hui que de consacrer quelques minutes à regarder des publicités télévisées dont les contenus si peu « essentiels » sont si évidemment en décalage avec la situation vécue. On pourrait même croire, à écouter par exemple Sibeth Ndiaye évoquer « un changement (...) Lire la suite »
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Quelques propositions de réponses argumentées aux critiques envers les Objecteurs de Croissance

Michel LEPESANT
L'argumentation complète de ces réponses réposent sur Les trois pieds politiques de l'objection de croissance. 1- Les Objecteurs de Croissance (OC) sont-ils de gauche ? Historiquement, les O.C. le 11 septembre 1789 se seraient rangés à gauche du président de séance de l'Assemblée nationale pour refuser d'accorder au roi un droit de veto absolu sur les lois. Economiquement et socialement, nous nous posons les mêmes problèmes que ceux que la gauche devrait se poser. Et comme nous considérons que la politique est le lieu où nous devrions décider ensemble nos décisions, nous défendons un volontarisme politique ; par exemple, les injustices sociales ne sont pas « naturelles » et par conséquent la justice sociale n'est pas naturelle mais artificielle (ex. de l'héritage) Mais nous ne sommes plus dans le même paradigme que « La Gauche » : à cause de notre antiproductivisme, de notre antilibéralisme (même si nous pouvons distinguer entre un libéralisme philosophique et un libéralisme idéologique), de notre (...) Lire la suite »