Robespierre est honni par les politiciens et intellectuels mous, sans talent oratoire, sans vision du monde et sans amour du peuple.
Il faut les entendre lancer "terreur" dès que ce nom est prononcé, eux qui restent placides devant les centaines de milliers d’assassinats perpétrés par leurs amis politiques, partout dans le monde, au Vietnam, en Amérique latine, en Irak, en Afghanistan. Et quelle retenue exquise de nos beaux messieurs quand des continents entiers sont décimés par la maladie et la famine, mieux que par mille guillotines fonctionnant jour et nuit !
Que personne ne s’y trompe, les campagnes de dénigrement contre Robespierre ne sont pas dues à sa brutalité, mais à son combat pour la République et la liberté, une liberté qui s’étendrait jusqu’au peuple. Combat inacceptable, non ?
LGS
"Sur les principes de morale politique qui doivent guider la Convention nationale dans l’administration intérieure de la République".
Prononcé à la Convention le 5 février 1794 - 17 pluviôse An II