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Auteur : John McEVOY

Le gouvernement britannique a manoeuvré secrètement pour discréditer John Pilger

John McEVOY

Le légendaire correspondant étranger, décédé à l’âge de 84 ans, était surveillé et ciblé par une unité de propagande britannique secrète, comme le montrent des dossiers déclassifiés.

Des dossiers récemment déclassifiés révèlent comment le gouvernement britannique a surveillé secrètement le journaliste australien John Pilger et a cherché à le discréditer en encourageant des contacts dans les médias à l’attaquer dans la presse. John Pilger, décédé à Londres le 30 décembre dernier à l’âge de 84 ans, était surtout connu pour ses nombreux documentaires dénonçant les politiques des gouvernements étasunien, britannique et australien. Son film, Stealing a Nation, montrait comment la Grande-Bretagne avait expulsé la population autochtone des îles Chagos pour faire place à une base militaire étasunienne, tandis que Death of a Nation exposait comment le génocide au Timor oriental s’était produit « avec la connivence de la Grande-Bretagne, des États-Unis et de l’Australie. » Un dossier secret En 1975, l’unité secrète de propagande de la Guerre froide du Foreign Office, l’Information Research Department (IRD), a ouvert un dossier sur Pilger. Cette année-là, J. (…) Lire la suite »

The Guardian et Julian Assange : "Beaucoup d’erreurs" (MintPress)

John McEVOY, Pablo NAVARETTE

Trois ans après l’affaire explosive Julian Assange/Paul Manafort, on se demande si le Guardian a respecté son engagement déclaré pour la vérité.

MANCHESTER, ANGLETERRE - En 1921, le rédacteur en chef du Manchester Guardian, Charles Prestwich Scott, a marqué le centenaire du journal avec un essai intitulé "A Hundred Years". Dans cet essai, Scott déclarait que "la fonction première d'un journal est de recueillir des informations. ...Les commentaires sont libres, mais les faits sont sacrés". Cent ans après le célèbre essai de Scott, et à l'occasion du troisième anniversaire de l'affaire Julian Assange/Paul Manafort, nous nous demandons si la couverture de Julian Assange par le Guardian a respecté l'engagement déclaré du journal pour la vérité. Sur la base de communications privées entre un correspondant du Guardian et sa source au sein d'une société de sécurité de l'ambassade d'Équateur à Londres, ainsi que de deux interviews exclusives, nous retraçons les événements à l'origine de deux des articles les plus explosifs du Guardian au cours de la décennie. "Le plan secret de la Russie pour aider Julian Assange à s'échapper (…) Lire la suite »

Un silence de mort : Les journalistes qui se sont moqués d’Assange n’ont rien à dire sur les plans de la CIA pour le tuer (FAIR)

John McEVOY
Yahoo ! News (26/9/21) a publié un article qui fait l'effet d'une bombe et qui détaille les "plans de guerre secrets de la Central Intelligence Agency américaine contre WikiLeaks", y compris les complots clandestins visant à tuer ou à kidnapper l'éditeur Julian Assange alors qu'il était réfugié à l'ambassade d'Équateur à Londres. À la suite de la publication par WikiLeaks des fichiers Vault 7 en 2017 - la plus grande fuite de l'histoire de la CIA, qui a révélé comment les agences de renseignement américaines et britanniques pouvaient pirater des appareils ménagers - le gouvernement américain a désigné WikiLeaks comme un "service de renseignement hostile non étatique" (The Hill, 13/04/17), ce qui lui a fourni une couverture juridique pour cibler l'organisation comme s'il s'agissait d'une agence d'espionnage ennemie. Dans ce contexte, l'administration de Donald Trump aurait demandé des " ébauches " ou des " options " sur la façon de tuer Assange, selon la révélation de Yahoo ! (…) Lire la suite »