Auteur Mohamed BELAALI

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Une hystérique propagande contre l’Iran

Mohamed BELAALI
Les pays capitalistes se déchaînent en ce moment contre l’Iran. Les États-Unis et l’Europe essentiellement, c’est-à -dire des pays impérialistes, mènent une intense propagande contre la République Islamique d’Iran. Les résultats des élections ne sont qu’un grossier prétexte. Le monde entier et notamment les peuples opprimés savent que ces pays ont soutenu des dictateurs et des dictatures les plus féroces. Commençons par l’Amérique latine : Artur da Costa e Silva au Brésil, Augusto (…)

« L’Iran est à portée de Rafale »

Mohamed BELAALI
« L’Iran est à portée de Rafale » annonçait allègrement le journaliste de France Info, le matin du 26 mai 2009. Cette joyeuse annonce contrastait tristement avec l’agressivité envers un pays qui n’est pas en guerre contre la France ! On provoque un pays en installant une base militaire à quelques centaines de kilomètres seulement de ses côtes, on fanfaronne dans les grands médias et on appelle cette agression, comble du cynisme, « Camp de la paix ». En effet Nicolas Sarkozy a inauguré le (…)

« Je graverai inlassablement toutes les saisons de mes douleurs... »

Mohamed BELAALI
Cinq mois après l’horreur des massacres de décembre /janvier derniers, le peuple de gaza dignement et dans la solitude presque totale continue à panser ses profondes blessures. Malgré la douleur et la souffrance liées à la disparition des êtres chers, malgré les privations, les restrictions, les humiliations et les sanctions collectives, l’attachement instinctif à la vie des hommes, des femmes et des enfants de Gaza est plus fort que la machine de mort d’Israël. Cette folle envie de vivre (…)

Brutalité patronale et résistance ouvrière

Mohamed BELAALI
« L’histoire de toute société jusqu’à nos jours n’a été que l’histoire de lutte de classes.(...) Oppresseurs et opprimés, en opposition constante, ont mené une guerre ininterrompue, tantôt ouverte, tantôt dissimulée ». (1) « Qu’est ce que c’est que cette histoire d’aller séquestrer les gens ? (...) Je ne laisserai pas faire les choses comme ça » menaçait N. Sarkozy » (2). De leur côté, les organisations patronales s’inquiètent de la multiplication de cette forme de lutte sociale : « La (…)

Une crise totale.

Mohamed BELAALI
Le capitalisme s’enfonce profondément dans la crise. Ses places financières sont désorientées. La panique s’empare de ses institutions. Le profit et la croissance sont en baisse. Le chômage et la misère sont en hausse. La nature est saccagée et l’espèce humaine menacée. Ses experts, ses théoriciens et politiciens ne savent plus à quel saint se vouer. Économique, sociale, écologique et morale, la crise du capitalisme est totale. Créé par l’homme, ce système est en train de se retourner (…)

Abdelkrim, le grand oublié de l’histoire.

Mohamed BELAALI
Abdelkrim, cet homme qui a tant aimé les montagnes et les vallées du Rif et de tout le Maroc, lui qui s’est dressé courageusement contre le joug colonial, n’a toujours pas sa tombe dans son propre pays près d’un demi siècle après sa mort. Aujourd’hui encore et malgré une farouche volonté du pouvoir politique pour occulter le passé, son souvenir reste gravé dans la mémoire populaire et enfoui dans le coeur du peuple marocain. Cet homme, dont la simplicité et la modestie impressionnaient (…)

L’illusion d’une démocratie

Mohamed BELAALI
« Les Irlandais devront revoter » déclarait avec force Nicolas Sarkozy le 15 juillet 2008 après le rejet par le peuple irlandais du Traité de Lisbonne qui reprenait l’essentiel d’un autre traité rejeté lui aussi par les français et les néerlandais en 2005. Les peuples lorsque les gouvernements les consultent doivent voter non pas pour exprimer leur propre volonté mais celle de « leurs » dirigeants. Mais il ne s’agit là que d’un exemple parmi tant d’autres, montrant que la démocratie (…)

Ils ont violé notre conscience d’hommes et de femmes

Mohamed BELAALI
Israël vient de terminer son travail, fièrement, ostensiblement. Il vient d’achever froidement le massacre le plus horrible de ce début du siècle. Les dirigeants de ce monde insensé ont assisté sagement au spectacle de l’horreur absolue. Mais nous, citoyens du monde entier, les tueries collectives, les visages déformés, le linge blanc tâché de sang dans lequel les enfants sont enveloppés, les crânes fracassés, les chairs transpercées, les corps déchiquetés, les cadavres noirs et gonflés (…)

La moderne barbarie

Mohamed BELAALI
Matan Vilnaï, vice ministre de la défense israélien déclarait le 29 février 2008 « Plus les tirs de roquettes Qassam s’intensifieront, plus les roquettes augmenteront de portée, plus la shoah à laquelle ils s’exposeront sera importante » (1). « A notre grand regret, il y a des victimes civiles, même si elles ne sont pas nombreuses. Nous ne voulons pas porter atteinte à des femmes, des enfants, des hommes, et nous n’empêchons pas une aide humanitaire », déclarait avec cynisme Ehud Barak (…)
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Misère de la charité

Mohamed BELAALI
« Si dans 10 ans on existe encore, ça voudra dire qu’on aura perdu », disait Coluche en 1985. Vingt-trois ans après, les Restos du coeur non seulement sont toujours là , mais fleurissent un peu partout comme, paradoxalement, la misère qui leur permet d’exister et de se développer. Chaque année, des millions de repas sont distribués par des bénévoles dévoués et sincères à des centaines de milliers de pauvres sans parler des milliers de bébés aidés par des « Restos et points Bébés du coeur (…)

Au travail braves gens !

Mohamed BELAALI
Travailler plus pour gagner plus, travailler jusqu’à 70 ans, travailler le dimanche, le lundi, le mardi et tous les autres jours, travailler jour et nuit avec des heures supplémentaires et plus de trente cinq heures par semaine ! Les hommes et les femmes (et bientôt peut-être les enfants) sont ainsi réduits à l’état de machine à produire sans trêve du travail. Dans la nuit, celle du vendredi à samedi pendant le week-end de la Toussaint, les députés ont adopté, au détour de l’examen du (…)

« 900 chômeurs de plus, merci patron »

Mohamed BELAALI
« 900 chômeurs de plus, merci patron », pouvait-on lire sur les affichettes des salariés licenciés de la Camif. « Pour l’instant, on essaie de digérer la nouvelle », confie aux journalistes un salarié de Texas Instrument qui vient de supprimer 350 postes. « Le groupe a simplement besoin de 4 millions d’euros pour passer l’hiver. L’Etat annonce des centaines de milliards pour les banques, nous ne demandons que des millions » déclare un syndicaliste de la Camif. Sanofi supprime 927 emplois, (…)