RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
Auteur : Hugo MOLDIZ MERCADO

L’ALBA donne le ton, y compris au niveau mondial, et l’Empire tonne

Hugo MOLDIZ MERCADO
L'Alternative [Alliance] Bolivarienne pour les Peuples de notre Amérique (ALBA) est devenue, du fait des gouvernements des États-membres qui la composent comme du haut niveau de conscience sociale de leurs populations, un véritable cauchemar pour les États-Unis, dont le pouvoir impérial est chaque jour davantage remis en cause dans cette partie du monde. Bien que l'Empire ne soit pas en train de s'écrouler, le malaise de la Maison Blanche se fait de plus en plus criant. Le 11 décembre 2009, dans un rapport sur la situation politique de l'Amérique latine, la Secrétaire d'État des États-Unis, Hillary Clinton, se chargea d'attiser le feu en alertant ouvertement la Bolivie et le Venezuela, des relations diplomatiques qu'ils entretiennent avec le régime et le gouvernement iraniens. « Si d'aucuns veulent flirter avec l'Iran, ils devraient en mesurer les conséquences ; nous espérons qu'ils y réfléchiront à deux fois », tels furent les mots prononcés par la Premier Ministre états-unienne, qui, ne (...) Lire la suite »
dernière ligne droite de l’affrontement entre révolution et contre révolution, entre le futur et le passé.

Bolivie : l’apogée de la lutte des classes

Hugo MOLDIZ MERCADO

Ce premier mai (2008) a été celui où, en Bolivie, on a assisté au paroxysme de la lutte des classes entre un bloc social des indigènes, paysans, travailleurs et pauvres des villes qui ont juré de défendre et d’approfondir le processus révolutionnaire dirigé par Evo Morales - le premier président indigène de l’Amérique latine - et le bloc colonial-bourgeois qui, appuyé par l’impérialisme étasunien, cherche à restaurer son pouvoir politique.

Mais le « jour des travailleurs » a été celui où se sont retrouvés le gouvernements socialiste et le peuple bolivien, unis aux autres gouvernements et peuples d'Amérique latine, devant « l'épreuve du feu », afin de bloquer une plus grande avancée des forces réactionnaires et faire échec à un processus. Echec dont les conséquences sur le continent seraient complexes, suivant ce qu'il ressort d'une lecture de la dernière réflexion du dirigeant historique de la Révolution cubaine, Fidel Castro. « L'épreuve du feu » concerne les mouvements sociaux du vieux syndicalisme révolutionnaire rassemblé dans la Centrale Ouvrière Bolivienne (COB) et les partis de gauche qui ne sont pas en situation de gouverner pour répéter les erreurs stratégiques des décades 1970 et 1980 - face alors au gouvernements du militaire nationaliste et progressiste Juan Torres et celui du réformiste Hernan Siles respectivement - quand il n'ont pas identifié l'ennemi principal et qu'ils ont préparé le retour de la droite, mais aussi pour le (...) Lire la suite »