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Auteur : Nestor NUNEZ

les balles avant les antibiotiques, les fusils avant les bistouris

Une drôle d’aide à Haïti

Nestor NUNEZ
Les centaines de médecins haïtiens qui ont été formés à Cuba ces dernières années ont volé au secours de leurs compatriotes. Ils travaillent au coude à coude avec les membres des brigades de spécialistes cubains qui prêtent leur assistance aux survivants du séisme qui a rasé Port au Prince. L'un d'entre eux a su résumer clairement la situation en ces quelques mots : « Ce dont nous avons besoin, a-t-il déclaré à la télévision, ce sont des médecins, des secouristes, des pompiers, des ingénieurs et des architectes. Nous n'avons rien à faire de soldats ni d'armes au milieu de cette tragédie nationale. » Pourtant, il semble bien qu'il existe des pays disposant d'énormes ressources qui seraient d'une effectivité fabuleuse si elles étaient bien utilisées, mais qui font passer le souci de maintenir « l'ordre et la sécurité » avant la tâche de sauver des vies humaines. C'est la raison pour laquelle, quelques heures après qu'ait été connue la nouvelle du désastre causé par le séisme, (…) Lire la suite »

Un voile opportuniste glissé sur l’histoire de la seconde guerre mondiale

Nestor NUNEZ

Certaines condamnations ne sont pas ingénues, et encore moins sincères. Tenter de présenter, soixante dix ans après, l’Union Soviétique, aujourd’hui disparue, comme la responsable du déclenchement de la seconde guerre mondiale obéit à des intérêts malsains mais elle n’a rien d’original. L’idée avait déjà été lancée en 1939, au moment où les nazis avaient fait irruption en Pologne, ce qui avait marqué le début de la pire conflagration de l’histoire de l’humanité.

Le prétexte avancé par les occidentaux pour lancer cette absurdité a été l'accord de non-agression signé entre Berlin et Moscou, que le gouvernement de Joseph Stalin avait accepté, au vu de l'invasion allemande en Pologne, afin de gagner du temps avant l'attaque des troupes fascistes, considérée comme inévitable, et qui, du reste, était considérée comme souhaitable par les grandes puissances capitalistes. Ces historiens « innovateurs » et « honnêtes » ne semblent pas être au courant des erreurs graves et répétées commises par Washington, la Grande Bretagne et la France en ce qui concernait le réarmement allemand durant les années qui ont précédé la guerre. Ces pays y ont même contribué en leur fournissant des biens et des technologies. Ces « illustres académiciens » n'ont pas non plus analysé la prétendue « neutralité » occidentale proclamée lorsque les phalangistes, appuyés directement par l'Allemagne nazie et l'Italie fasciste, ont mené la guerre et vaincu les forces de la (…) Lire la suite »