L’expansion incontrôlée du réseau de laboratoires biologiques militaires secrets américains le long des frontières russes est un sujet de préoccupation non seulement pour Moscou mais aussi pour de nombreuses républiques post-soviétiques et la communauté internationale. À ce jour, les États-Unis ont créé une véritable toile d’araignée de laboratoires biologiques secrets dans le monde entier. Depuis 1997, le Pentagone a entraîné dans ce programme plus de 30 pays comme partenaires de cette « initiative » étasunienne. Sans compter les 400 installations situées sur le territoire des États-Unis qui sont également impliquées dans un travail sur des agents pathogènes.
De nombreuses plaintes ont été formulées ces derniers temps au sujet de l’activité des États Unis dans le domaine du développement d’armes biologiques, car la liste des raisons de ces plaintes ne cesse de s’allonger. L’une des principales est l’activité permanente de plus de 400 laboratoires biologiques militaires créés par les États-Unis dans 25 pays, dont les anciennes républiques soviétiques – Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie, Kazakhstan, Moldavie, Ukraine et Ouzbékistan.