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Auteur : Alberto RABILOTTA

A quand un sous-secrétariat des Excuses au Département d’État ?

Alberto RABILOTTA
La conversation entre Victoria Nuland, sous-secrétaire du Département d’État des États-Unis d’Amérique (USA) et l’Ambassadeur US en Ukraine, Geoffrey R. Pyatt, a fait déjà le tour du monde et a mis à nu ce qui était déjà connu, à savoir que Washington orchestre un « changement de régime » à Kiev, et que comme il veut le faire à son compte, il doit « entuber », pour le dire vulgairement, ses alliés dans des sinistres taches : la tête de l’Union Européenne (UE) et plusieurs des gouvernements qui la composent. Le texte complet de cette conversation téléphonique entre Nuland et Pyatt qui définit qui doit être la tête du nouveau gouvernement en Ukraine et qui ne doit y être, peut être consulté [1], et sans le moindre doute passera à la postérité comme l’un des documents qui synthétise le modus operandi de Washington en matière de déstabilisation de la vie politique et sociale d’ un pays pour provoquer des changements fondamentaux dans les gouvernements, ou pour les renverser et pour pouvoir y installer un homme politique à (...) Lire la suite »

Cacher le IIème Sommet de CELAC par un rideau de silence

Alberto RABILOTTA
Il y a des silences qui en disent long, qui montrent le manque de réponses et d’alternatives. Je me dis cela après avoir suivi (de loin) le deuxième Sommet des 33 pays qui composent la Communauté des États Latinoaméricains et Caribéens (CELAC) qui a eu lieu à la Havane, Cuba, et de ce qu’ont publié ou pas les puissants groupes de presse en grande partie du monde US ou européen, ceux-ci qui « forment l’opinion publique » mondiale pour confirmer quotidiennement qu’ « il n’y a pas d’alternative » à l’ordre néolibéral, comme le disait Margaret Thatcher [le fameux TINA]. Que 33 pays d’Amérique Latine et des Caribes aient décidé de s’engager pour que dans la région « se renforce une zone de paix, dans laquelle les différences entre les nations se résolvent de façon pacifique, par la voie du dialogue et de la négociation ou d’autres formes de solution, et en plein accord avec le droit international », et qu’ils aient intégré dans ce projet les revendications et les agendas des peuples autochtones et afroaméricains, et (...) Lire la suite »

Les fossoyeurs de la démocratie.

Alberto RABILOTTA

Plus la rivière est trouble, meilleure est la pêche. Ce proverbe définit ce que quelques ex-puissances coloniales (et persistantes puissances néocoloniales) font avec leurs politiques et ambitions très risquées et incendiaires dans le contexte actuel d’un empire US en décadence.

Comme l’ont remarqué diplomates et observateurs, certains pays du champ impérialiste n’acceptent pas que les États-Unis d’Amérique (EU) décident d’adopter la voie de la négociation pour chercher une sortie non militaire en Syrie et puissent entamer un dialogue avec l’Iran, et encore moins que ce « réalisme diplomatique » renaisse par les propositions solides et la persistance de la diplomatie russe. Pour être francs et objectifs, dans le cas de la Syrie et de l’Iran, la diplomatie russe a épargné au Président Barack Obama d’entrer dans de nouvelles aventures bellicistes coûteuses, dont il n’y a sortie ni rapide ni facile, comme le démontrent les cas de l’Afghanistan et de l’Irak. Quelques alliés des US, comme le Canada, la France et d’autres pays européens, ainsi que les « gendarmes régionaux » du Monde Arabo-musulman –Israël et l’Arabie Saoudite - n’acceptent pas que le monde cesse d’être unipolaire et moins encore les poussées d’un « réalisme diplomatique » de la part de Washington. Cela explique en partie (...) Lire la suite »