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Auteur : Jérôme ROOS
Dans la zone euro, il n’y a pas de place pour la démocratie et pour une alternative de progrès social.

La Gauche et l’Euro : où est le problème ?

Jérôme ROOS

Beaucoup plus que de regagner le pouvoir gouvernemental pour sortir de l’euro, le défi pour la gauche grecque est de construire le pouvoir social susceptible d’appuyer une rupture radicale.

Maintenant qu’Alexis Tsipras a démissionné, que SYRIZA a éclaté et que le premier gouvernement de gauche radicale en Europe a été mis à genoux en moins de six mois, vient le temps de la réflexion. Quels enseignements pouvons-nous tirer des expériences de ces six derniers mois ? Et comment se présente la lutte aujourd’hui ? La première leçon, et la plus évidente, c’est qu’à l’intérieur de la zone euro, il n’y a pas de place pour la démocratie, et encore moins pour une alternative de progrès social. Bien entendu, ceci était clair bien avant que SYRIZA n’arrive au pouvoir, mais il y avait encore beaucoup de membres des partis de la gauche européenne — dont surtout Tsipras et son entourage — qui paraissaient se réfugier dans la croyance naïve que l’union monétaire pourrait d’une façon ou d’une autre être rendue un peu plus humaine. L’échec dramatique de la stratégie de négociation de Tsipras a démontré de façon limpide que ce n’étaient, malheureusement, que chimères. La nature anti-démocratique et antisociale de (...) Lire la suite »