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Auteur : Andrea SARTORI

Peur de parler et parler à tort et à travers

Andrea SARTORI

Le gouvernement de Boris Johnson aborde le sujet délicat de la liberté de parole dans les universités anglaises, pour éviter que le Royaume-Uni tombe à son tour dans ce qui est, aux yeux de nombreux observateurs, une véritable dérive en cours sur les campus étasuniens.

L'initiative annoncée par Johnson a en effet pour but de lutter contre la censure, par le système universitaire, de la pensée, qui n'est pas nécessairement alignée sur les principes – théoriquement inclusifs et tolérants – de ce qu'on appelle la gauche liberal. En Italie, sur un plan en apparence différent et sur le versant europhile, Mario Draghi appelle Paola Ansuini à la direction de la communication du Palais Chigi, promettant de réduire drastiquement l'usage immodéré des annonces sur Twitter et Facebook auxquelles nous avaient habitués, entre autres, Rocco Casalino (1) et Matteo Renzi. Pour Draghi, la ligne à suivre semble maintenant être : nous communiquons, s'il y a quelque chose à dire. Ce sont là deux propositions qui proviennent de deux versants politiques opposés sur la question de l'Europe, mais toutes deux semblent présager un tournant culturel dans le rapport mouvementé que le langage entretient avec la politique, du moins dans des années où les médias sociaux, et la communication (...) Lire la suite »