RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
Auteur : Shyankar
Gaza - Israel

Moi aussi j’attends la paix

Shyankar
Je viens d'apprendre que ça bougeait à Gaza. Ou plutôt que ça bougeait pas. Et c'est là le problème. Un convoi d'aide humanitaire s'est (une fois de plus) fait refouler à un check-point. Motif ? « Raisons de sécurité » [1]. Mais encore ? « Mettre fin aux tirs de roquettes palestiniennes » (roquettes qui ont, je te le précise, « causé des dégâts à des bâtiments » [2]). Le porte parole de l'Unrwa (agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés de Palestine), Chris Gunness, résume bien la situation de ces derniers jours : « Nous n'avons plus de denrées. Nos entrepôts sont vides » [3], analysant que « Cela signifie que des enfants, des mères de famille et des personnes âgées parmi les plus vulnérables et les plus défavorisés au Proche-Orient ne recevront plus l'assistance de l'ONU » [3]. Malgré ça, tu as quand même un éditorialiste (qui « attend la paix », comme semble le dire son titre) qui ose écrire : « Au-delà des intentions véritables des dirigeants israéliens, force est de constater que leurs propos témoignent plus (...) Lire la suite »

Ca te dit quelque chose à toi Salah Hammouri ?

Shyankar
Tu connais Gilad Shalit ? Mais oui, tu sais, le nouvel otage dont tous les médias parlent depuis la libération de la franco-colombienne Ingrid Bétancourt et des voleurs d'enfants de l'Arche de Zoé. D'ailleurs, tu les connais eux, non ? T'en a bien entendu parler ? Oui, évidemment. Et Salah Hammouri ? Non, toujours pas ? Tu m'étonnes... Alors ouvre bien tes mirettes, je vais t'expliquer. Salah Hammouri a 23 ans, soit deux ans de plus que Gilad Shalit. Il est emprisonné depuis trois ans et demi. Pour Gilad, ça fait plus de deux ans. Salah était un étudiant en sociologie de l'université de Bethléem. Gilad a reçu son diplôme de la Kabri Manor High School, avec mention. Des jeunes tout à fait normaux en somme. Après la libération d'Ingrid Bétancourt, le président de la République, N. Sarkozy, déclarait : « Je voudrais que mes derniers mots soient pour le soldat Shalit et pour ses parents. Nous ne l'oublions pas. » Si certains l'avaient oublié, le voilà revenu. L'entreprise médiatique Ingrid à peine (...) Lire la suite »

Palestine : Entretien avec Pierre Barbancey

Shyankar

En vue du débat du dimanche 6 juillet à la Fête du Château de Nice, "60 ans sans Etat. Palestine : la paix par le droit", voici l’interview de Pierre Barbancey, grand reporter à l’Humanité. Seront présents à ses côtés Sonia El Quadi, pharmacienne à l’Hopital d’Hébron, ainsi que Safwan Qassem, président de l’AFPS 06.

Shyankar : Le titre du débat est : « 60 ans sans État. Palestine : la paix par le droit ». Quelle est, à votre avis, la meilleure solution : deux états ou un état bi-national comme nous en entendons de plus en plus parler ? Pierre Barbancey : Je m'appuies sur ce que demande le peuple palestinien. Les représentants de l'Organisation de Libération de la Palestine (l'OLP) et le peuple palestinien demandent deux états. On ne peut pas dire que dans l'avenir il n'y aura pas de possibilités de voir un état avec deux peuples, mais je crois qu'aujourd'hui les relations sont telles et le contentieux est tellement énorme depuis 60 ans qu'on peut, de manière utopique, se dire qu'il y aura un état pour deux peuples. Mais je crois que la réalité politique et le bon sens politique veulent que ce soit deux états pour deux peuples. Bien évidemment j'entends dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-est comme capitale, et avec la prise en compte du droit au retour des réfugiés palestiniens ; c'est à dire prendre en (...) Lire la suite »

En Iran Obama double par la droite

Shyankar
Alors que G. W. Bush entame sa « tournée d'adieu » dans notre vieux continent, le dossier du nucléaire iranien revient à grands pas sur le devant de la scène. Il est clair qu'Israël rue dans les brancards et qu'Obama se mélange royalement les pinceaux sur ce sujet plus qu'épineux, véritable enjeu de la prochaine présidentielle. Il était beau l'Obama en pleine primaire ! En position gauche toute sur l'Iran, il n'hésitait pas à affirmer sa volonté de « rencontrer sans conditions préalables le Président Mahmoud Ahmadinejad lors de sa première année à la Maison Blanche ». Pourtant depuis qu'Obama est certain de tenir la candidature démocrate, le discours change quelque peu. Tandis que McCain n'hésite pas à traiter de « mou » le jeune nouveau, notamment en ce qui concerne ses positions sur le dossier iranien, le sénateur de l'Illinois décide de couper-court à ces enfantillages et sort le grand jeu : le 4 juin, il vient ainsi discourir devant la tribune de l'AIPAC (American Israel Politic Affair Committee, le (...) Lire la suite »