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Auteur : Oliver STONE

Hiroshima, pourquoi ? (Los Angeles Times)

Oliver STONE, Peter KUZNICK

Hiroshima a changé le monde, mais n’a pas mis fin à la Seconde Guerre mondiale ; c’est l’entrée en guerre de l’Union soviétique qui l’a fait.

La visite du président Obama à Hiroshima vendredi a ravivé le débat public sur les bombardements atomiques américains du Japon – débat en grande partie occulté depuis que le Smithsonian Institute a annulé son exposition sur l’Enola Gay en 1995. Obama, conscient que les critiques sont prêtes à fuser s’il jette le moindre doute sur la rectitude de la décision du président Harry S. Truman d’utiliser des bombes atomiques, a choisi de garder le silence sur la question. C’est malheureux. Un inventaire national est largement dû. La plupart des Etasuniens ont appris que l’utilisation de bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki en août 1945, fut justifiée parce que les bombardements ont terminé la guerre dans le Pacifique, évitant ainsi une coûteuse invasion étasunienne du Japon. Cette affirmation erronée est issue des manuels d’histoire du secondaire encore aujourd’hui. Plus dangereusement, elle façonne la pensée des responsables gouvernementaux et des planificateurs militaires qui travaillent dans un monde qui (...) Lire la suite »

En voulant isoler le Venezuela, Obama s’isole en Amérique latine. (Boston Globe)

Mark WEISBROT, Oliver STONE
Le Gouvernement de Bush eut l’intention politique d’essayer d’isoler le Venezuela de ses voisins, mais, au lieu de cela, sa stratégie eut pour résultat d’isoler Washington. Le Président Obama, lors de sa première rencontre avec les leaders du continent, à Trinidad en 2009, promit un renouveau dans les relations. Pourtant aujourd’hui, son gouvernement se retrouve encore plus isolé que celui de son prédécesseur, et en grande partie pour les mêmes raisons. Un exemple qui démontre clairement cela, fut le vote très peu équilibré qui eut lieu à l’Organisation des Etats Américains (OEA) au sujet du Venezuela le 7 Mars dernier. Vingt neuf des trente deux pays non seulement rejetèrent l’intention de Washington de faire intervenir l’OEA au Venezuela, mais en plus, approuvèrent une résolution dans laquelle ils exprimaient leur solidarité avec le Gouvernement de Nicolas Maduro. Difficile de concevoir une déroute plus absolue que celle-ci, pour une institution en laquelle le gouvernement des Etats-Unis a encore un (...) Lire la suite »