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Auteur : Emmanuel TODD

Si je fais la somme de ce que les socialistes ont fait, le bon concept est violent et doux à la fois : il s’agit du fascisme rose

Emmanuel TODD
Atlantico : François Hollande se rêvait comme un président social-démocrate, pourtant, les rapports sociaux, entre syndicats ont rarement été aussi violents. Entre une CGT jusqu'au-boutiste, ou un Medef qui l'accuse de terrorisme, ou des agressions de policiers par des jeunes. Comment analysez-vous cette conflictualité, cette violence des rapports sociaux en France ? Emmanuel Todd : Je voudrais vraiment en parler comme chercheur, c’est-à-dire en avertissant que je n'ai pas trouvé la solution et que je suis réellement conscient du fait que l'on a ici un problème d'interprétation de ce qui se passe. On a un sentiment d'évolution systémique, de mutation, de tout ce à quoi vous venez de faire allusion. Mais la mutation générale, la montée de conflictualité, la violence même, ne me pose pas de problème de compréhension. C’est-à-dire qu'il y a longtemps que moi, ou d'autres, ont perçu le blocage du système. Le Bloc MAZ, constitué des classes moyennes, des personnes âgées, très importantes, et des ex- (...) Lire la suite »
Tribune de Genève

Emmanuel Todd : "Les Américains ont réalisé la plus grande escroquerie financière de l’histoire de l’humanité"

Emmanuel TODD

Pour l’historien Emmanuel Todd, l’élection de Barack Obama « redonnera quelques années de vie supplémentaires à l’empire ». Elle ne suffira pas cependant à restaurer l’autorité d’une puissance en voie de déclassement.

L'élection annoncée de Barack Obama sera interprétée comme une régénération de la démocratie américaine, affirme Emmanuel Todd. Suffira-t-elle pourtant à opérer les ruptures espérées ? Historien, démographe, auteur en 2002 d'« un « essai sur la décomposition du système américain », Todd ne cache pas sa perplexité. S'il accueille avec enthousiasme l'accession d'un président noir à la Maison-Blanche, il craint, dit-il, que l'événement ne s'inscrive dans un « processus de dislocation ». Voilà six ans, vous dressiez le tableau d'un pays devenu « un facteur de désordre international ». Une élection de Barack Obama pourrait-elle modifier ce constat ? Elle donnera dans un premier temps l'image d'une Amérique qui rebondit. Avec Bush, on a eu le pire des présidents - une sorte de Rantanplan, qui fait la guerre, qui par sa maladresse accélère la destruction de l'empire américain. Avec Obama, resurgit le visage d'une Amérique optimiste et dynamique. Une Amérique civilisée, à la politique étrangère plus raisonnable, qui (...) Lire la suite »