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Jean-Pierre Raffarin s’obstine et signe

Communiqué de la FSU (principal syndicat de l’Education Nationale) suite au discours de politique générale prononcé par Raffarin devant les députés.

Jean-Pierre Raffarin s’obstine et signe

Dans un discours très défensif marqué par une autosatisfaction caricaturale,
le Premier Ministre ignore l’essentiel des attentes sociales et des
aspirations au changement qui viennent de s’exprimer avec force.

S’inscrivant dans le dogme de la baisse des impôts, il insiste sur le
maintien du cap et annonce une accélération des privatisations : les
services publics ne sont envisagés que dans une optique de réduction des
dépenses. Il s’est bien gardé de se prononcer sur l’avenir de son projet de
loi de décentralisation.

Donnant en exemple la réforme des retraites, il entend reprendre la même
méthode pour imposer dans un calendrier serré des régressions du même ordre
pour l’assurance maladie.

Sur l’école, il se contente de renvoyer à la future loi d’orientation sans
répondre à une seule des questions urgentes qui se posent aujourd’hui.

Sous la pression des luttes dans la Recherche et l’Enseignement Supérieur,
il reste discret sur les mesures immédiates et annonce une programmation des
recrutements de chercheurs et d’enseignants-chercheurs en la liant à 
l’élaboration d’une loi d’orientation et de programmation.

En matière de culture la seule annonce est celle d’un nouveau dialogue avec
les artistes.

Le discours sur l’importance du travail ne s’accompagne d’aucun moyen
nouveau pour lutter réellement contre le chômage et la précarité ; et la
question de la cohésion sociale ne semble n’avoir pour réponse que le
contour du ministère qui en est chargé.

Paris le 5 avril 2004

URL de cet article 1476
   
Roberto Saviano. Gomorra. Dans l’empire de la camorra. Gallimard, 2007.
Bernard GENSANE
Il n’est pas inutile, dans le contexte de la crise du capitalisme qui affecte les peuples aujourd’hui, de revenir sur le livre de Roberto Saviano. Napolitain lui-même, Saviano, dont on sait qu’il fait désormais l’objet d’un contrat de mort, a trouvé dans son ouvrage la bonne distance pour parler de la mafia napolitaine. Il l’observe quasiment de l’intérieur pour décrire ses méfaits (je ne reviendrai pas ici sur la violence inouïe des moeurs mafieuses, des impensables tortures corporelles, (…)
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Nous devons employer la force parce que nous sommes l’Amérique. Nous sommes la nation indispensable.

Madeleine Allbright
Secrétaire d’Etat des Etats-Unis

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